[article]
Titre : |
Incidence et sévérité des blessures au sein d’une équipe professionnelle de rugby du championnat français : Étude rétrospective sur quatre ans |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
R. BOUMPOUTOU ; J.-Y. BEIGBEDER ; M. VINEGRA ; P. POUGET |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p. 4-11 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Rugby |
Résumé : |
Notre objectif a été d’étudier l’incidence et la sévérité des blessures survenant en match au sein de l’équipe professionnelle de rugby de Pau, participant au championnat français de première division. L’enquête a été rétrospective sur quatre saisons, entre 2002 et 2006. Nous avons réalisé des fiches de recueil d’informations, concernant l’incidence, le type, le siège et la sévérité de blessures. La blessure a été définie comme étant un traumatisme survenant en match et entraînant un arrêt de travail d’au moins huit jours, correspondant à une indisponibilité pour au moins un match. Les stades de sévérité ont été définis en fonction du nombre de jours d’arrêt de travail, correspondant à un nombre théorique de matchs manqués. L’incidence annuelle moyenne de blessures survenant en match a été de 40,7 pour 1000heures de jeu par poste, avec une prédominance d’atteinte chez les avants (57 % des blessures) par rapport aux arrières (43 % des blessures). Le type de blessure le plus fréquent a été la lésion ostéoarticulaire (45 %) avec une prédominance d’atteinte des membres inférieurs (62 %). En termes de sévérité, les blessures qui ont entraîné une indisponibilité de 28 à 89 jours (soit théoriquement quatre à 13 matchs manqués) ont été les plus fréquentes et celles entraînant une indisponibilité de 90 jours ou plus (plus de 13 matchs manqués) ont été les moins fréquentes. Si nos résultats ont été directement fonction du protocole que nous avons utilisé, ils ont été concordants, sur un bon nombre de points, avec les autres travaux dont la méthodologie a été similaire à la nôtre. Pour mieux connaître les particularités épidémiologiques de la traumatologie du rugby professionnel français, il nous a semblé nécessaire de réaliser un travail prospectif visant à étudier les circonstances de survenue et caractéristiques de ces blessures, aussi bien en match qu’à l’entraînement. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=17483 |
in Journal de traumatologie du sport > vol. 26/1 (mars 2009) . - p. 4-11
[article] Incidence et sévérité des blessures au sein d’une équipe professionnelle de rugby du championnat français : Étude rétrospective sur quatre ans [texte imprimé] / R. BOUMPOUTOU ; J.-Y. BEIGBEDER ; M. VINEGRA ; P. POUGET . - 2009 . - p. 4-11. Langues : Français ( fre) in Journal de traumatologie du sport > vol. 26/1 (mars 2009) . - p. 4-11
Mots-clés : |
Rugby |
Résumé : |
Notre objectif a été d’étudier l’incidence et la sévérité des blessures survenant en match au sein de l’équipe professionnelle de rugby de Pau, participant au championnat français de première division. L’enquête a été rétrospective sur quatre saisons, entre 2002 et 2006. Nous avons réalisé des fiches de recueil d’informations, concernant l’incidence, le type, le siège et la sévérité de blessures. La blessure a été définie comme étant un traumatisme survenant en match et entraînant un arrêt de travail d’au moins huit jours, correspondant à une indisponibilité pour au moins un match. Les stades de sévérité ont été définis en fonction du nombre de jours d’arrêt de travail, correspondant à un nombre théorique de matchs manqués. L’incidence annuelle moyenne de blessures survenant en match a été de 40,7 pour 1000heures de jeu par poste, avec une prédominance d’atteinte chez les avants (57 % des blessures) par rapport aux arrières (43 % des blessures). Le type de blessure le plus fréquent a été la lésion ostéoarticulaire (45 %) avec une prédominance d’atteinte des membres inférieurs (62 %). En termes de sévérité, les blessures qui ont entraîné une indisponibilité de 28 à 89 jours (soit théoriquement quatre à 13 matchs manqués) ont été les plus fréquentes et celles entraînant une indisponibilité de 90 jours ou plus (plus de 13 matchs manqués) ont été les moins fréquentes. Si nos résultats ont été directement fonction du protocole que nous avons utilisé, ils ont été concordants, sur un bon nombre de points, avec les autres travaux dont la méthodologie a été similaire à la nôtre. Pour mieux connaître les particularités épidémiologiques de la traumatologie du rugby professionnel français, il nous a semblé nécessaire de réaliser un travail prospectif visant à étudier les circonstances de survenue et caractéristiques de ces blessures, aussi bien en match qu’à l’entraînement. |
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