[article] 
inLa lettre de Médecine Physique et de Réadaptation > vol. 29/3 (septembre 2013) . - p. 129-137

Titre :	Évaluation des freins à la pratique de l’activité physique chez les patients porteurs d’une sclérose en plaques, étude qualitative à partir d’entretiens semi-dirigés
Titre original :	Assessment of barriers to exercise in multiple sclerosis patients, a qualitative study based on semi-structured interviews
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	E. FOUR ; et al. ; M. PEYTAVIN ; S. RATEL
Année de publication :	2013
Article en page(s) :	p. 129-137
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	Sclérose plaque  Activité physique
Résumé :	Objectif : Malgré les effets positifs démontrés de l’activité physique sur la sclérose en plaques (SEP), l’adhésion à une pratique régulière est très faible dans cette population. Le but de l’étude est d’explorer les freins à la pratique d’une activité physique chez les personnes atteintes de SEP avec un niveau de handicap faible à modéré. Méthode : Une étude de type qualitative a été conduite, au moyen d’entretiens semi-structurés, auprès de sept patients avec un diagnostic avéré de SEP qui ont été sélectionnés pour un entretien individuel. Résultats : Les raisons d’une faible adhésion à l’activité physique pour les patients porteurs d’une SEP sont nombreuses, incluant des facteurs personnels, sociaux, environnementaux, psychologiques et la présence de limitations physiques liées à la maladie elle-même. L’ensemble des résultats confirme que la fatigue intervient de façon majeure dans la restriction des activités physiques. Cependant, les données suggèrent que les personnes physiquement actives et les personnes moins actives ont des obstacles différents. Les patients engagés dans une démarche d’activité physique présentent beaucoup moins de freins, toutes catégories confondues, que les sujets du groupe « sans activité physique ». Conclusion : L’engagement dans une activité physique des personnes atteintes de SEP est un processus complexe et individuel. Le rôle des professionnels de santé est de développer des stratégies d’intervention pour aider les patients à surmonter les obstacles potentiellement modifiables. Ils doivent prendre en compte l’ensemble des freins de chaque patient afin d’améliorer l’assiduité aux activités physiques. D’autres recherches qualitatives sont nécessaires afin de confirmer ces résultats.
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=16531

[article] Évaluation des freins à la pratique de l’activité physique chez les patients porteurs d’une sclérose en plaques, étude qualitative à partir d’entretiens semi-dirigés = Assessment of barriers to exercise in multiple sclerosis patients, a qualitative study based on semi-structured interviews [texte imprimé] / E. FOUR ; et al. ; M. PEYTAVIN ; S. RATEL . - 2013 . - p. 129-137.
Langues : Français (fre)
in La lettre de Médecine Physique et de Réadaptation > vol. 29/3 (septembre 2013) . - p. 129-137

Mots-clés :	Sclérose plaque  Activité physique
Résumé :	Objectif : Malgré les effets positifs démontrés de l’activité physique sur la sclérose en plaques (SEP), l’adhésion à une pratique régulière est très faible dans cette population. Le but de l’étude est d’explorer les freins à la pratique d’une activité physique chez les personnes atteintes de SEP avec un niveau de handicap faible à modéré. Méthode : Une étude de type qualitative a été conduite, au moyen d’entretiens semi-structurés, auprès de sept patients avec un diagnostic avéré de SEP qui ont été sélectionnés pour un entretien individuel. Résultats : Les raisons d’une faible adhésion à l’activité physique pour les patients porteurs d’une SEP sont nombreuses, incluant des facteurs personnels, sociaux, environnementaux, psychologiques et la présence de limitations physiques liées à la maladie elle-même. L’ensemble des résultats confirme que la fatigue intervient de façon majeure dans la restriction des activités physiques. Cependant, les données suggèrent que les personnes physiquement actives et les personnes moins actives ont des obstacles différents. Les patients engagés dans une démarche d’activité physique présentent beaucoup moins de freins, toutes catégories confondues, que les sujets du groupe « sans activité physique ». Conclusion : L’engagement dans une activité physique des personnes atteintes de SEP est un processus complexe et individuel. Le rôle des professionnels de santé est de développer des stratégies d’intervention pour aider les patients à surmonter les obstacles potentiellement modifiables. Ils doivent prendre en compte l’ensemble des freins de chaque patient afin d’améliorer l’assiduité aux activités physiques. D’autres recherches qualitatives sont nécessaires afin de confirmer ces résultats.
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