Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur M. I. HERNANDEZ |
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Reconstruction du LCA chez le sportif de compétition / Laurent SAVALLI in Journal de traumatologie du sport, vol. 25/4 (decembre 2008)
[article]
Titre : Reconstruction du LCA chez le sportif de compétition : évaluation, à court terme, après reprise du sport Type de document : texte imprimé Auteurs : Laurent SAVALLI ; E. Laboute ; et al. ; M. I. HERNANDEZ Année de publication : 2008 Article en page(s) : p. 192-198 Langues : Français (fre) Mots-clés : Ligament croisé antérieur Ligamentoplastie Résumé : La plupart des études évaluent le taux de résultats comme satisfaisants après ligamentoplastie du LCA. Les meilleures séries affichent des taux compris entre 80 et 90 % quel que soit le type d’intervention réalisée.
OBJECTIF Évaluer la reprise du sport après ligamentoplastie du LCA. Déterminer le rôle que peuvent jouer, sur les conditions de reprise du sport, le type d’intervention, le sexe, le sport pratiqué, l’existence d’un renfort extra-articulaire, le facteur temps.
MATERIEL ET METHODE Du 1er janvier 2003 au 31 octobre 2004, chaque sportif hospitalisé au CERS dans les suites d’une plastie du LCA a reçu un questionnaire et une grille du International Knee Documentation Committee (IKDC) subjective, 12mois après le séjour. Pour chaque paramètre étudié, l’absence de différence significative quant au recul par rapport à l’intervention a été vérifiée.
RESULTATS Pour la période considérée, 2248 sportifs ont été hospitalisés au CERS dans le cadre d’une ligamentoplastie du LCA. Le nombre de réponses à l’enquête, à un an du séjour, est de 969 (43 %). Il n’existe pas de différence significative entre la population hospitalisée au CERS et celle qui a répondu au questionnaire, concernant le sport pratiqué et le type de greffon utilisé. Le sexe féminin est, a contrario, légèrement surreprésenté de façon significative (p =0,01) dans le groupe ayant accepté de participer à l’enquête. Le recul moyen par rapport à l’intervention est de 13,9+2,9 mois. La population se répartit de la façon suivante pour la technique opératoire : droit interne demi-tendineux (DIDT) : 54 %, transplant libre au tendon rotulien (TLTR) : 43 %, MacIntosh fascia lata : 2 %, MacIntosh quadriceps : 1 %. Un sport collectif pivot–contact est pratiqué dans 74 % des cas. Le sexe masculin représente 77 % de la population totale. S’il n’existe pas de différence concernant la reprise de l’entraînement selon le sexe, la reprise de la compétition est meilleure dans le sexe masculin (65 % versus 54 %, p =0,0038), le sexe féminin se disant moins concerné par la question. Concernant le type de sport pratiqué, les sports de glisse reprennent les entraînements plus tôt que les sports collectifs pivot–contacts (7,32+2,09 mois versus 8,23+2,66 mois, p =0,021). L’existence d’un renfort extra-articulaire ne modifie pas significativement les conditions de la reprise du sport, celui-ci étant plus fréquemment rencontré dans le groupe DIDT que dans le groupe TLTR (16 % versus 7 %, p <0,0001) et plus souvent dans les sports collectifs pivot–contacts que dans les sports de glisse (p =0,0039). Concernant le rôle de la technique chirurgicale, la plastie au DIDT donne un taux de reprise des entraînements et de la compétition supérieur à celle au TLTR, pour un recul par rapport à l’intervention inférieur ou égal à 12 mois (respectivement p =0,0009 et p =0,0001). L’IKDC subjectif est également, significativement, meilleur dans le groupe DIDT pour la période considérée (p =0,0006). Mais les différences observées à très court terme se nivellent avec le temps car, entre 18 et 22 mois, les différences ne sont pas significatives. Concernant la plastie au Mac Intosh fascia lata, il faut noter des délais significativement plus courts de reprise de la compétition (7,67+1,87 mois) comparativement à la plastie au DIDT (9,69+2,58 mois) et celle au TLTR (9,65+3 mois). Le taux de reprise du sport en entraînement (90 %) et en compétition (76 %) est également meilleur que celui des deux autres techniques mais pas de façon significative. Ces différences observées, en faveur de la plastie au MacIntosh fascia lata, peuvent être dues à un biais de recrutement, le niveau sportif étant significativement plus élevé comparativement aux autres techniques.
CONCLUSION L’intérêt de cette étude repose sur la taille importante de la population étudiée et sur sa forte homogénéité, compte tenu des critères très sélectifs d’admission des sportifs au CERS. Cette étude confirme la plupart des données connues dans la littérature, en particulier un taux élevé de reprise des entraînements au-delà de la première année postopératoire. Surtout, elle met en exergue le fait que la plastie au TLTR semble acquérir sa maturité clinique plus lentement que la plastie au DIDT, les deux techniques donnant des résultats comparables pour tous les paramètres étudiés vers 18 mois.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=17505
in Journal de traumatologie du sport > vol. 25/4 (decembre 2008) . - p. 192-198[article] Reconstruction du LCA chez le sportif de compétition : évaluation, à court terme, après reprise du sport [texte imprimé] / Laurent SAVALLI ; E. Laboute ; et al. ; M. I. HERNANDEZ . - 2008 . - p. 192-198.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > vol. 25/4 (decembre 2008) . - p. 192-198
Mots-clés : Ligament croisé antérieur Ligamentoplastie Résumé : La plupart des études évaluent le taux de résultats comme satisfaisants après ligamentoplastie du LCA. Les meilleures séries affichent des taux compris entre 80 et 90 % quel que soit le type d’intervention réalisée.
OBJECTIF Évaluer la reprise du sport après ligamentoplastie du LCA. Déterminer le rôle que peuvent jouer, sur les conditions de reprise du sport, le type d’intervention, le sexe, le sport pratiqué, l’existence d’un renfort extra-articulaire, le facteur temps.
MATERIEL ET METHODE Du 1er janvier 2003 au 31 octobre 2004, chaque sportif hospitalisé au CERS dans les suites d’une plastie du LCA a reçu un questionnaire et une grille du International Knee Documentation Committee (IKDC) subjective, 12mois après le séjour. Pour chaque paramètre étudié, l’absence de différence significative quant au recul par rapport à l’intervention a été vérifiée.
RESULTATS Pour la période considérée, 2248 sportifs ont été hospitalisés au CERS dans le cadre d’une ligamentoplastie du LCA. Le nombre de réponses à l’enquête, à un an du séjour, est de 969 (43 %). Il n’existe pas de différence significative entre la population hospitalisée au CERS et celle qui a répondu au questionnaire, concernant le sport pratiqué et le type de greffon utilisé. Le sexe féminin est, a contrario, légèrement surreprésenté de façon significative (p =0,01) dans le groupe ayant accepté de participer à l’enquête. Le recul moyen par rapport à l’intervention est de 13,9+2,9 mois. La population se répartit de la façon suivante pour la technique opératoire : droit interne demi-tendineux (DIDT) : 54 %, transplant libre au tendon rotulien (TLTR) : 43 %, MacIntosh fascia lata : 2 %, MacIntosh quadriceps : 1 %. Un sport collectif pivot–contact est pratiqué dans 74 % des cas. Le sexe masculin représente 77 % de la population totale. S’il n’existe pas de différence concernant la reprise de l’entraînement selon le sexe, la reprise de la compétition est meilleure dans le sexe masculin (65 % versus 54 %, p =0,0038), le sexe féminin se disant moins concerné par la question. Concernant le type de sport pratiqué, les sports de glisse reprennent les entraînements plus tôt que les sports collectifs pivot–contacts (7,32+2,09 mois versus 8,23+2,66 mois, p =0,021). L’existence d’un renfort extra-articulaire ne modifie pas significativement les conditions de la reprise du sport, celui-ci étant plus fréquemment rencontré dans le groupe DIDT que dans le groupe TLTR (16 % versus 7 %, p <0,0001) et plus souvent dans les sports collectifs pivot–contacts que dans les sports de glisse (p =0,0039). Concernant le rôle de la technique chirurgicale, la plastie au DIDT donne un taux de reprise des entraînements et de la compétition supérieur à celle au TLTR, pour un recul par rapport à l’intervention inférieur ou égal à 12 mois (respectivement p =0,0009 et p =0,0001). L’IKDC subjectif est également, significativement, meilleur dans le groupe DIDT pour la période considérée (p =0,0006). Mais les différences observées à très court terme se nivellent avec le temps car, entre 18 et 22 mois, les différences ne sont pas significatives. Concernant la plastie au Mac Intosh fascia lata, il faut noter des délais significativement plus courts de reprise de la compétition (7,67+1,87 mois) comparativement à la plastie au DIDT (9,69+2,58 mois) et celle au TLTR (9,65+3 mois). Le taux de reprise du sport en entraînement (90 %) et en compétition (76 %) est également meilleur que celui des deux autres techniques mais pas de façon significative. Ces différences observées, en faveur de la plastie au MacIntosh fascia lata, peuvent être dues à un biais de recrutement, le niveau sportif étant significativement plus élevé comparativement aux autres techniques.
CONCLUSION L’intérêt de cette étude repose sur la taille importante de la population étudiée et sur sa forte homogénéité, compte tenu des critères très sélectifs d’admission des sportifs au CERS. Cette étude confirme la plupart des données connues dans la littérature, en particulier un taux élevé de reprise des entraînements au-delà de la première année postopératoire. Surtout, elle met en exergue le fait que la plastie au TLTR semble acquérir sa maturité clinique plus lentement que la plastie au DIDT, les deux techniques donnant des résultats comparables pour tous les paramètres étudiés vers 18 mois.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=17505 Exemplaires (1)
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