Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
[article]
Titre : |
Techniques d’évaluation de la force des muscles respiratoires |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-William FITTING |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p. 23-28 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Muscle Appareil respiratoire Expectoration Diaphragme |
Résumé : |
La faiblesse des muscles respiratoires peut entraîner une dyspnée, un encombrement bronchique et une insuffisance respiratoire potentiellement fatale. L’évaluation de la force musculaire respiratoire s’impose donc dans les affections neuro-musculaires, mais également dans les situations de dyspnée inexpliquée par une première évaluation cardiaque et pulmonaire. À la spirométrie, une faiblesse musculaire est suspectée sur la base de la boucle débit-volume montrant un débit de pointe émoussé et une fin prématurée de l’expiration. Une diminution importante de la capacité vitale en position couchée suggère une paralysie diaphragmatique. La force inspiratoire est mesurée par la pression inspiratoire maximale (PImax ) contre une quasi-occlusion des voies aériennes. Ce test relativement difficile est d’interprétation délicate en cas de collaboration insuffisante. La mesure de la pression nasale sniff (SNIP) est une alternative utile, car elle élimine le problème des fuites autour de l’embout buccal et la réalisation du reniflement est facile. De même, la pression trans-diaphragmatique sniff mesure la force du diaphragme au moyen de sondes œsophagienne et gastrique. En cas de collaboration insuffisante, on peut recourir à la stimulation magnétique des nerfs phréniques qui induit une contraction non-volontaire du diaphragme. La force expiratoire est mesurée par la pression expiratoire maximale (PEmax ) contre une quasi-occlusion. La force disponible pour tousser est mesurée par la pression gastrique à la toux, ou plus simplement par le débit de pointe à la toux. Chez les patients à risque, la mesure de la force des muscles respiratoires permet d’instaurer à temps une assistance ventilatoire ou à la toux. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=15216 |
in Kinésithérapie, la revue > 94 (octobre 2009) . - p. 23-28
[article] Techniques d’évaluation de la force des muscles respiratoires [texte imprimé] / Jean-William FITTING . - 2009 . - p. 23-28. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > 94 (octobre 2009) . - p. 23-28
Mots-clés : |
Muscle Appareil respiratoire Expectoration Diaphragme |
Résumé : |
La faiblesse des muscles respiratoires peut entraîner une dyspnée, un encombrement bronchique et une insuffisance respiratoire potentiellement fatale. L’évaluation de la force musculaire respiratoire s’impose donc dans les affections neuro-musculaires, mais également dans les situations de dyspnée inexpliquée par une première évaluation cardiaque et pulmonaire. À la spirométrie, une faiblesse musculaire est suspectée sur la base de la boucle débit-volume montrant un débit de pointe émoussé et une fin prématurée de l’expiration. Une diminution importante de la capacité vitale en position couchée suggère une paralysie diaphragmatique. La force inspiratoire est mesurée par la pression inspiratoire maximale (PImax ) contre une quasi-occlusion des voies aériennes. Ce test relativement difficile est d’interprétation délicate en cas de collaboration insuffisante. La mesure de la pression nasale sniff (SNIP) est une alternative utile, car elle élimine le problème des fuites autour de l’embout buccal et la réalisation du reniflement est facile. De même, la pression trans-diaphragmatique sniff mesure la force du diaphragme au moyen de sondes œsophagienne et gastrique. En cas de collaboration insuffisante, on peut recourir à la stimulation magnétique des nerfs phréniques qui induit une contraction non-volontaire du diaphragme. La force expiratoire est mesurée par la pression expiratoire maximale (PEmax ) contre une quasi-occlusion. La force disponible pour tousser est mesurée par la pression gastrique à la toux, ou plus simplement par le débit de pointe à la toux. Chez les patients à risque, la mesure de la force des muscles respiratoires permet d’instaurer à temps une assistance ventilatoire ou à la toux. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=15216 |
|  |
Exemplaires (1)
|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Réserve | Consultable sur demande auprès des documentalistes Exclu du prêt |