[article]
Titre : |
Rééducation après réparation de la coiffe des rotateurs : Facteurs influençant le résultat fonctionnel à 2 ans |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Thierry Marc ; Thierry Gaudin ; Jacques TEISSIER |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p. 36-44 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Rupture de la coiffe des rotateurs Chirurgie Phase postopératoire |
Résumé : |
Les ruptures de la coiffe des rotateurs sont très fréquentes. Cette fréquence augmente avec l’âge pour toucher une personne sur deux dans la septième décade. Elles génèrent des incapacités et un handicap. Quand le traitement fonctionnel est dépassé, le traitement chirurgical, suivi d’une longue phase de rééducation, est indiqué. En 2007, quelques interrogations subsistent en ce qui concerne l’âge limite au-delà duquel la chirurgie est contre-indiquée, l’influence de la taille de la rupture sur le résultat fonctionnel et les modalités de la rééducation postopératoire.
Pour répondre à ces interrogations, nous avons revu (avec un recul minimum de 2 ans) 80 patients ayant bénéficié d’une réparation d’une rupture transfixiante de la coiffe par un des auteurs. Il s’agissait de 31 femmes et 49 hommes dont l’âge moyen était de 61 ans. La stratégie thérapeutique a consisté à réaliser une réparation anatomique de la coiffe des rotateurs et à adapter le mode d’immobilisation et les différents délais en fonction des lésions.
Les résultats montrent un gain très significatif (34 points) du score de Constant permettant de replacer les patients dans les valeurs normatives définies par Constant. Cette amélioration n’est pas influencée par l’âge, le sexe, la taille de la rupture et l’état du biceps. En revanche ce gain est influencé favorablement par les amplitudes passives de la gléno-humérale en flexion (C : 0,33 ; P : 0,0034), en abduction (C: 0,25 ; P : 0,028) et l’amplitude du C-test (C : 0,40 ; P : 0,0004). Nous avons également retrouvé une corrélation importante entre la force des muscles rotateurs latéraux en position R1 et le score de Constant (C : 0,449 ; P < 0,0001). Plus la force est importante, plus le score de Constant augmente.
Que la rééducation se soit déroulée en hospitalisation en centre ou en ambulatoire dans un cabinet utilisant le protocole CGE©, les résultats fonctionnels sont identiques. En revanche la douleur diminue d’avantage chez les patients ayant bénéficié du protocole CGE©.
Il est donc possible de réparer des ruptures de coiffe même à un âge avancé, à condition d’adapter le protocole au patient (type et durée d’immobilisation, lieu de rééducation) et de récupérer les amplitudes gléno-humérales et la force des rotateurs latéraux. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=15194 |
in Kinésithérapie, la revue > 89 (mai 2009) . - p. 36-44
[article] Rééducation après réparation de la coiffe des rotateurs : Facteurs influençant le résultat fonctionnel à 2 ans [texte imprimé] / Thierry Marc ; Thierry Gaudin ; Jacques TEISSIER . - 2009 . - p. 36-44. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > 89 (mai 2009) . - p. 36-44
Mots-clés : |
Rupture de la coiffe des rotateurs Chirurgie Phase postopératoire |
Résumé : |
Les ruptures de la coiffe des rotateurs sont très fréquentes. Cette fréquence augmente avec l’âge pour toucher une personne sur deux dans la septième décade. Elles génèrent des incapacités et un handicap. Quand le traitement fonctionnel est dépassé, le traitement chirurgical, suivi d’une longue phase de rééducation, est indiqué. En 2007, quelques interrogations subsistent en ce qui concerne l’âge limite au-delà duquel la chirurgie est contre-indiquée, l’influence de la taille de la rupture sur le résultat fonctionnel et les modalités de la rééducation postopératoire.
Pour répondre à ces interrogations, nous avons revu (avec un recul minimum de 2 ans) 80 patients ayant bénéficié d’une réparation d’une rupture transfixiante de la coiffe par un des auteurs. Il s’agissait de 31 femmes et 49 hommes dont l’âge moyen était de 61 ans. La stratégie thérapeutique a consisté à réaliser une réparation anatomique de la coiffe des rotateurs et à adapter le mode d’immobilisation et les différents délais en fonction des lésions.
Les résultats montrent un gain très significatif (34 points) du score de Constant permettant de replacer les patients dans les valeurs normatives définies par Constant. Cette amélioration n’est pas influencée par l’âge, le sexe, la taille de la rupture et l’état du biceps. En revanche ce gain est influencé favorablement par les amplitudes passives de la gléno-humérale en flexion (C : 0,33 ; P : 0,0034), en abduction (C: 0,25 ; P : 0,028) et l’amplitude du C-test (C : 0,40 ; P : 0,0004). Nous avons également retrouvé une corrélation importante entre la force des muscles rotateurs latéraux en position R1 et le score de Constant (C : 0,449 ; P < 0,0001). Plus la force est importante, plus le score de Constant augmente.
Que la rééducation se soit déroulée en hospitalisation en centre ou en ambulatoire dans un cabinet utilisant le protocole CGE©, les résultats fonctionnels sont identiques. En revanche la douleur diminue d’avantage chez les patients ayant bénéficié du protocole CGE©.
Il est donc possible de réparer des ruptures de coiffe même à un âge avancé, à condition d’adapter le protocole au patient (type et durée d’immobilisation, lieu de rééducation) et de récupérer les amplitudes gléno-humérales et la force des rotateurs latéraux. |
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