[article]
Titre : |
La lombalgie aiguë s'améliore rapidement, toutefois la récupération n'est pas totale et la récidive est fréquente |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2006 |
Article en page(s) : |
p.11-11 |
Résumé : |
(Pengel LH, Herbert RD, Maher CG, Refshauge KM.) Question : Quelle est l'évolution de la lombalgie ou de la sciatalgie ? Quels facteurs ont une valeur prédictive ? Sources des données : Études identifiées sur Medline, EMBASE et CINAHL jusqu'au mois de mars 2002. Sélection des études : Études prospectives (quelle que soit la langue) portant sur une cohorte de patients présentant une lombalgie ou une sciatalgie pendant au moins trois semaines. Pour être retenue, l'étude devait décrire l'origine des patients et la méthode de sélection, avoir au moins trois mois de suivi et rapporter la symptomatologie, la qualité de vie en rapport avec la santé, la présence d'incapacité fonctionnelle, le retour au travail ou la récidive. Extraction des données : Les données suivantes étaient notées sur une fiche standard par deux investigateurs indépendants : la population ciblée, les effectifs, la durée de la lombalgie ou de la sciatalgie au moment de l'inclusion, les interventions, la durée du suivi, les facteurs pronostiques et les mesures des résultats. Les discordances étaient résolues par consensus. Des pools de données, pondérées par effectifs pour les variables continues et par variance pour les variables dichotomes, étaient constitués à partir des différentes études retenues pour l'analyse. Résultats principaux : Vingt articles rapportant 15 études (neuf études randomisées contrôlées, une étude contrôlée et cinq études prospectives de cohortes) étaient retenues pour analyse. Une étude portait sur la sciatalgie aiguë. La plupart des études rapportait une diminution rapide, à la fois de la douleur et de l'incapacité fonctionnelle, au cours du premier mois : diminution de la douleur de 12 à 84 % par rapport au niveau initial (moyenne pondérée 58 %) ; diminution de l'incapacité fonctionnelle de 33 à 83 % (moyenne pondérée 58 %). Les résultats à un mois étaient similaires pour l'étude sur la sciatalgie : réduction de 69 % de la douleur et de 57 % de l'incapacité fonctionnelle. De 68 à 86 % des participants initialement en arrêt de travail ont repris le travail dans le mois suivant l'inclusion (moyenne pondérée 82 %, 95CI [73-91]). La réduction de la douleur et de l'incapacité fonctionnelle persistait à long terme avec une cotation de 15 sur une échelle de 100 pour la douleur entre 3 et 12 mois. Le risque cumulatif d'au moins une récidive dans les 12 mois était de 66 à 84 % (moyenne pondérée 73 %, 95CI [58-88]). La seule valeur clinique prédictive du résultat était le Vermont Disability Prediction Questionnaire. Conclusion : Une amélioration est notée chez les patients présentant des douleurs du dos de type lombalgie dès le premier mois, même si les douleurs et l'incapacité fonctionnelle peuvent persister pendant 3 à 12 mois. La plupart des patients auront une récidive dans les 12 mois.
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Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=15108 |
in Kinésithérapie, la revue > 51 (mars 2006) . - p.11-11
[article] La lombalgie aiguë s'améliore rapidement, toutefois la récupération n'est pas totale et la récidive est fréquente [texte imprimé] . - 2006 . - p.11-11. in Kinésithérapie, la revue > 51 (mars 2006) . - p.11-11
Résumé : |
(Pengel LH, Herbert RD, Maher CG, Refshauge KM.) Question : Quelle est l'évolution de la lombalgie ou de la sciatalgie ? Quels facteurs ont une valeur prédictive ? Sources des données : Études identifiées sur Medline, EMBASE et CINAHL jusqu'au mois de mars 2002. Sélection des études : Études prospectives (quelle que soit la langue) portant sur une cohorte de patients présentant une lombalgie ou une sciatalgie pendant au moins trois semaines. Pour être retenue, l'étude devait décrire l'origine des patients et la méthode de sélection, avoir au moins trois mois de suivi et rapporter la symptomatologie, la qualité de vie en rapport avec la santé, la présence d'incapacité fonctionnelle, le retour au travail ou la récidive. Extraction des données : Les données suivantes étaient notées sur une fiche standard par deux investigateurs indépendants : la population ciblée, les effectifs, la durée de la lombalgie ou de la sciatalgie au moment de l'inclusion, les interventions, la durée du suivi, les facteurs pronostiques et les mesures des résultats. Les discordances étaient résolues par consensus. Des pools de données, pondérées par effectifs pour les variables continues et par variance pour les variables dichotomes, étaient constitués à partir des différentes études retenues pour l'analyse. Résultats principaux : Vingt articles rapportant 15 études (neuf études randomisées contrôlées, une étude contrôlée et cinq études prospectives de cohortes) étaient retenues pour analyse. Une étude portait sur la sciatalgie aiguë. La plupart des études rapportait une diminution rapide, à la fois de la douleur et de l'incapacité fonctionnelle, au cours du premier mois : diminution de la douleur de 12 à 84 % par rapport au niveau initial (moyenne pondérée 58 %) ; diminution de l'incapacité fonctionnelle de 33 à 83 % (moyenne pondérée 58 %). Les résultats à un mois étaient similaires pour l'étude sur la sciatalgie : réduction de 69 % de la douleur et de 57 % de l'incapacité fonctionnelle. De 68 à 86 % des participants initialement en arrêt de travail ont repris le travail dans le mois suivant l'inclusion (moyenne pondérée 82 %, 95CI [73-91]). La réduction de la douleur et de l'incapacité fonctionnelle persistait à long terme avec une cotation de 15 sur une échelle de 100 pour la douleur entre 3 et 12 mois. Le risque cumulatif d'au moins une récidive dans les 12 mois était de 66 à 84 % (moyenne pondérée 73 %, 95CI [58-88]). La seule valeur clinique prédictive du résultat était le Vermont Disability Prediction Questionnaire. Conclusion : Une amélioration est notée chez les patients présentant des douleurs du dos de type lombalgie dès le premier mois, même si les douleurs et l'incapacité fonctionnelle peuvent persister pendant 3 à 12 mois. La plupart des patients auront une récidive dans les 12 mois.
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