[article]
Titre : |
Les ostéochondroses du coude |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Elisabeth Brunet-Guedj |
Année de publication : |
1998 |
Article en page(s) : |
p. 44 - 48 |
Résumé : |
Plusieurs formes sont possibles, de pronostic différent : L'ostéochondrose du condyle huméral, intra-articulaire, touche préférentiellement les gymnastes et les joueurs de tennis, des garçons en majorité, entre 12 et 15 ans. C'est une entité différente de la maladie de Panner, ostéochondrose plus précoce de la première décennie qui atteint le noyau condylien dans sa totalité. Sur le plan biomécanique, la particularité de l'articulation du coude est que le compartiment externe travaille en compression alors que le compartiment interne subit des contraintes en traction, du fait du valgus physiologique. Cliniquement, les sujets se plaignent de douleurs externes du coude, associées ou non à des phénomènes de blocages intermittents ou à un flexum permanent. L'examen révèle une douleur à la palpation de l'interligne huméro-radial, plus bas située que la douleur de l'épicondylite classique. Radiologiquement, après le bilan standard de débrouillage, l'arthroscanner est l'examen de référence, qui précise le diagnostic et les indications thérapeutiques.Le traitement, en l'absence de séquestre détaché est prioritairement orthopédique. Sinon, il faut recourir à l'ablation du fragment, sous arthroscopie de préférence. Les autres ostéochondroses, extra-articulaires, correspondent à des remaniements de noyaux d'ossification au cours de leur développement : olécrâne, épitrochlée, épicondyle. Ces modifications sont découvertes à l'occasion d'un bilan radiologique demandé devant un coude diffusément douloureux. Le repos et la progression naturelle de l'ossification du coude entraînent une cédation des douleurs en quelques mois.
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Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=14568 |
in Journal de traumatologie du sport > vol. 15/1 (avril 1998) . - p. 44 - 48
[article] Les ostéochondroses du coude [texte imprimé] / Elisabeth Brunet-Guedj . - 1998 . - p. 44 - 48. in Journal de traumatologie du sport > vol. 15/1 (avril 1998) . - p. 44 - 48
Résumé : |
Plusieurs formes sont possibles, de pronostic différent : L'ostéochondrose du condyle huméral, intra-articulaire, touche préférentiellement les gymnastes et les joueurs de tennis, des garçons en majorité, entre 12 et 15 ans. C'est une entité différente de la maladie de Panner, ostéochondrose plus précoce de la première décennie qui atteint le noyau condylien dans sa totalité. Sur le plan biomécanique, la particularité de l'articulation du coude est que le compartiment externe travaille en compression alors que le compartiment interne subit des contraintes en traction, du fait du valgus physiologique. Cliniquement, les sujets se plaignent de douleurs externes du coude, associées ou non à des phénomènes de blocages intermittents ou à un flexum permanent. L'examen révèle une douleur à la palpation de l'interligne huméro-radial, plus bas située que la douleur de l'épicondylite classique. Radiologiquement, après le bilan standard de débrouillage, l'arthroscanner est l'examen de référence, qui précise le diagnostic et les indications thérapeutiques.Le traitement, en l'absence de séquestre détaché est prioritairement orthopédique. Sinon, il faut recourir à l'ablation du fragment, sous arthroscopie de préférence. Les autres ostéochondroses, extra-articulaires, correspondent à des remaniements de noyaux d'ossification au cours de leur développement : olécrâne, épitrochlée, épicondyle. Ces modifications sont découvertes à l'occasion d'un bilan radiologique demandé devant un coude diffusément douloureux. Le repos et la progression naturelle de l'ossification du coude entraînent une cédation des douleurs en quelques mois.
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