[article]
Titre : |
LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DES EQUIVALENTS DE FRACTURES BI- ET TRI-MALLEOLAIRES DE LA CHEVILLE : INTERET DE LA SUTURE DU LIGAMENT COLLATERAL MEDIAL |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
TOURNE Y. ; MONTBARBON E. ; PICARD F. ; Dominique Saragaglia ; CHARBEL A. |
Année de publication : |
1997 |
Article en page(s) : |
p. 118 - 124 |
Résumé : |
Dans les équivalents de fractures bi- et tri-malléolaires de cheville de type B et C de la classification de Weber, il n'y a pas de consensus sur la suture des ruptures du ligament collatéral médial. De mai 1990 à décembre 1994, 48 patients présentant de telles lésions ont été opérés. Trente trois ont été revus, 29 hommes et 4 femmes, avec un âge moyen de 39 ans et des extrêmes de 15 à 73 ans. La malléole latérale était fracturée de façon isolée dans 22 cas et associée à une fracture de la malléole postérieure dans 11 cas. Une luxation tibio-tarsienne était présente dans 9 cas. Cinquante huit pour cent des accidents étaient causés par des activités sportives et dans 27 % des cas il s'agissait d'un accident domestique. Après une réduction pré-opératoire par manoeuvres externes, les fractures de la malléole latérale et postérieure (si nécessaire) ont été anatomiquement et de façon rigide, fixées (plaque, broches et fil métallique) sans aucune suture du ligament collatéral médial. Les diastasis tibio-talien médial et tibio-fibulaire ont été totalement réduits, comme ont pu le montrer les radiographies per-opératoires. Le recul à la révision a été en moyenne de 27 mois avec des extrêmes allant de 9 mois à 5 ans. Les résultats fonctionnels sont excellents et bons dans 82,5 % des cas, avec un retour aux activités sportives dans un délai moyen de 4,3 mois (p > 0,05). Les radiographies ont été considérées comme normales dans 73 % des cas, avec un syndrome exostosant antérieur dans 15 % des cas (p >0,05) et des calcifications sur le trajet du ligament collatéral médial dans 12 % des cas (p > 0,05). Les radiographies en stress en valgus forcé (n = 24) ont été normales dans tous les cas. Ces résultats sont semblables à ceux des données de la littérature, sans aucune suture réalisée sur le ligament collatéral médial. Les auteurs suggèrent l'utilisation d'une nouvelle tactique chirurgicale dans les fractures de cheville, comportant une suture du ligament collatéral médial, basée sur la réparation exclusive des lésions par stabilisation anatomique stable, sans abord des lésions ligamentaires (médiale, tibio-fibulaire et syndesmose) et associée à une mobilisation précoce.
|
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=14511 |
in Journal de traumatologie du sport > vol. 14/2 (juin 1997) . - p. 118 - 124
[article] LE TRAITEMENT CHIRURGICAL DES EQUIVALENTS DE FRACTURES BI- ET TRI-MALLEOLAIRES DE LA CHEVILLE : INTERET DE LA SUTURE DU LIGAMENT COLLATERAL MEDIAL [texte imprimé] / TOURNE Y. ; MONTBARBON E. ; PICARD F. ; Dominique Saragaglia ; CHARBEL A. . - 1997 . - p. 118 - 124. in Journal de traumatologie du sport > vol. 14/2 (juin 1997) . - p. 118 - 124
Résumé : |
Dans les équivalents de fractures bi- et tri-malléolaires de cheville de type B et C de la classification de Weber, il n'y a pas de consensus sur la suture des ruptures du ligament collatéral médial. De mai 1990 à décembre 1994, 48 patients présentant de telles lésions ont été opérés. Trente trois ont été revus, 29 hommes et 4 femmes, avec un âge moyen de 39 ans et des extrêmes de 15 à 73 ans. La malléole latérale était fracturée de façon isolée dans 22 cas et associée à une fracture de la malléole postérieure dans 11 cas. Une luxation tibio-tarsienne était présente dans 9 cas. Cinquante huit pour cent des accidents étaient causés par des activités sportives et dans 27 % des cas il s'agissait d'un accident domestique. Après une réduction pré-opératoire par manoeuvres externes, les fractures de la malléole latérale et postérieure (si nécessaire) ont été anatomiquement et de façon rigide, fixées (plaque, broches et fil métallique) sans aucune suture du ligament collatéral médial. Les diastasis tibio-talien médial et tibio-fibulaire ont été totalement réduits, comme ont pu le montrer les radiographies per-opératoires. Le recul à la révision a été en moyenne de 27 mois avec des extrêmes allant de 9 mois à 5 ans. Les résultats fonctionnels sont excellents et bons dans 82,5 % des cas, avec un retour aux activités sportives dans un délai moyen de 4,3 mois (p > 0,05). Les radiographies ont été considérées comme normales dans 73 % des cas, avec un syndrome exostosant antérieur dans 15 % des cas (p >0,05) et des calcifications sur le trajet du ligament collatéral médial dans 12 % des cas (p > 0,05). Les radiographies en stress en valgus forcé (n = 24) ont été normales dans tous les cas. Ces résultats sont semblables à ceux des données de la littérature, sans aucune suture réalisée sur le ligament collatéral médial. Les auteurs suggèrent l'utilisation d'une nouvelle tactique chirurgicale dans les fractures de cheville, comportant une suture du ligament collatéral médial, basée sur la réparation exclusive des lésions par stabilisation anatomique stable, sans abord des lésions ligamentaires (médiale, tibio-fibulaire et syndesmose) et associée à une mobilisation précoce.
|
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=14511 |
|  |