[article] 
inJournal de traumatologie du sport > vol. 13/3 (septembre 1996) . - p. 133 - 145

Titre :	ASPECTS MEDICAUX ACTUELS DU PARACHUTISME SPORTIF
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	GROSSE Y. ; TOURNIER M. ; CHALOIN Y.
Année de publication :	1996
Article en page(s) :	p. 133 - 145
Résumé :	La sécurité en parachutisme sportif reste la priorité. La notion du temps est fondamentale. Il n'est pas possible d'attendre, d'hésiter, de s'arrêter ou de recommencer. Les réactions doivent s'enchaîner en quelques secondes. Les consignes de sécurité sont simples et permanentes: face à l'incident, tous les parachutistes sont des débutants. Les consignes de sécurité restent les mêmes du premier au millième saut. Le risque statistique même de plus en plus faible est directement lié à la façon de pratiquer: programme de saut adapté au niveau, préparation du saut, matériel adapté, en bon état équipé d'un déclencheur de sécurité, respects des règles de sécurité (largage, hauteur d'ouverture, etc.). L'environnement extérieur joue un rôle primordial: le froid explique en partie de nombreux accidents mortels en avril et en novembre. La répartition mensuelle des accidents mortels de 1969 à 1992 a révélé un pic maximum au mois d'avril, ce qui correspond à la période des sauts de reprise après l'interruption hivernale, et un pic anormalement élevé en novembre compte tenu du peu de sauts effectués pendant ce mois. Le contexte personnel est également un facteur de sécurité: l'état de forme, souvent ponctuel est aussi important que la condition physique générale. Les qualités psychologiques et neurosensorielles prépondérantes actuellement dans le parachutisme sportif sont influencées et diminuées par tout état de fatigue, problème personnel ou professionnel.
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[article] ASPECTS MEDICAUX ACTUELS DU PARACHUTISME SPORTIF [texte imprimé] / GROSSE Y. ; TOURNIER M. ; CHALOIN Y. . - 1996 . - p. 133 - 145.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 13/3 (septembre 1996) . - p. 133 - 145

Résumé :

La sécurité en parachutisme sportif reste la priorité. La notion du temps est fondamentale. Il n'est pas possible d'attendre, d'hésiter, de s'arrêter ou de recommencer. Les réactions doivent s'enchaîner en quelques secondes. Les consignes de sécurité sont simples et permanentes: face à l'incident, tous les parachutistes sont des débutants. Les consignes de sécurité restent les mêmes du premier au millième saut. Le risque statistique même de plus en plus faible est directement lié à la façon de pratiquer: programme de saut adapté au niveau, préparation du saut, matériel adapté, en bon état équipé d'un déclencheur de sécurité, respects des règles de sécurité (largage, hauteur d'ouverture, etc.). L'environnement extérieur joue un rôle primordial: le froid explique en partie de nombreux accidents mortels en avril et en novembre. La répartition mensuelle des accidents mortels de 1969 à 1992 a révélé un pic maximum au mois d'avril, ce qui correspond à la période des sauts de reprise après l'interruption hivernale, et un pic anormalement élevé en novembre compte tenu du peu de sauts effectués pendant ce mois. Le contexte personnel est également un facteur de sécurité: l'état de forme, souvent ponctuel est aussi important que la condition physique générale. Les qualités psychologiques et neurosensorielles prépondérantes actuellement dans le parachutisme sportif sont influencées et diminuées par tout état de fatigue, problème personnel ou professionnel.

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