Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Ghislaine PHILIPPE |
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Décision kinésithérapique : Christian S, 67 ans, prostatectomie / Ghislaine PHILIPPE in Kinésithérapie, la revue, 181 (Janvier 2017)
[article]
Titre : Décision kinésithérapique : Christian S, 67 ans, prostatectomie Type de document : texte imprimé Auteurs : Ghislaine PHILIPPE Année de publication : 2017 Article en page(s) : 21-25 Langues : Français (fre) Mots-clés : Revue de la littérature Adénocarcinome Révélation de la vérité Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=47575
in Kinésithérapie, la revue > 181 (Janvier 2017) . - 21-25[article] Décision kinésithérapique : Christian S, 67 ans, prostatectomie [texte imprimé] / Ghislaine PHILIPPE . - 2017 . - 21-25.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 181 (Janvier 2017) . - 21-25
Mots-clés : Revue de la littérature Adénocarcinome Révélation de la vérité Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=47575 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtMénopause et féminité / Ghislaine PHILIPPE in Kinésithérapie scientifique, 498 (avril 2009)
[article]
Titre : Ménopause et féminité Type de document : texte imprimé Auteurs : Ghislaine PHILIPPE Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. 34-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : Abdomen Ménopause Incontinence urinaire Résumé : Promotion sociale dans certaines civilisation, vieillissement dans d’autres, la considération de la femme ménopausée varie selon les cultures : on parle du retour d’âge, de l’âge critique, mais au XXIe siècle, pour les femmes actives et soumises à la pression médiatique de la beauté et du rester jeune, cette phase de la vie est le symbole du début du vieillissement, vieillissement réel traduit cliniquement par divers symptômes, et souvent une nouvelle organisation de la cellule familiale (départ des enfants). Deuil à faire aussi d’une dernière grossesse, la définition clinique de la ménopause étant l’arrêt de la fonction ovarienne signifiant ainsi la fin de la possibilité d’être mère. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=16032
in Kinésithérapie scientifique > 498 (avril 2009) . - p. 34-37[article] Ménopause et féminité [texte imprimé] / Ghislaine PHILIPPE . - 2009 . - p. 34-37.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 498 (avril 2009) . - p. 34-37
Mots-clés : Abdomen Ménopause Incontinence urinaire Résumé : Promotion sociale dans certaines civilisation, vieillissement dans d’autres, la considération de la femme ménopausée varie selon les cultures : on parle du retour d’âge, de l’âge critique, mais au XXIe siècle, pour les femmes actives et soumises à la pression médiatique de la beauté et du rester jeune, cette phase de la vie est le symbole du début du vieillissement, vieillissement réel traduit cliniquement par divers symptômes, et souvent une nouvelle organisation de la cellule familiale (départ des enfants). Deuil à faire aussi d’une dernière grossesse, la définition clinique de la ménopause étant l’arrêt de la fonction ovarienne signifiant ainsi la fin de la possibilité d’être mère. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=16032 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtLA MÉNOPAUSE : quel accompagnement par le kinésithérapeute ? / Ghislaine PHILIPPE in Kinésithérapie scientifique, 607 (Mars 2019)
[article]
Titre : LA MÉNOPAUSE : quel accompagnement par le kinésithérapeute ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Ghislaine PHILIPPE Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 35-39 Langues : Français (fre) Mots-clés : INCONTINENCE Ménopause Libido Prolapsus Troubles sexuels d'origine physiologique Résumé : Le vocable « ménopause » n’apparaît qu’au début du XIXème siècle. On le doit à Charles Gardanne, médecin de charité du 3ème arrondissement de Paris qui, après avoir, dans un ouvrage intitulé « Avis aux femmes qui entrent dans l’âge critique » (1816), emploie le terme « ménespausie » pour plus tard dans la deuxième édition de cet ouvrage (1821), employer celui de ménopause.
La vie de la femme est particulièrement bornée par la menstruation avec deux étapes essentielles : la puberté, qui signe l’accès à la féminité et la ménopause qui la clôt, comme si en dehors du rythme des règles la féminité n’existait pas...Du début du XVIème siècle jusqu’aux années 1880, les traités sur les « maladies des femmes » sont nombreux mais s’intéressent particulièrement à la menstruation. Il est vrai que l’espérance de vie féminine n’étant pas celle d’aujourd’hui, peu de femmes subissaient les effets secondaires du changement hormonal de la ménopause (au milieu du XVIIIème siècle, l’espérance de vie ne dépassait pas 28 ans) ...
En 1776, un médecin anglais, John Fothergill publie un article sur l’arrêt des menstruations qui sera traduit en français en 1788 sous le titre « Conseils aux femmes de 45 à 50 ans sur la conduite à tenir lors de la cessation des règles ». Cet ouvrage ouvre la voie à une série de publications destinées aux femmes, visant, par un ensemble de prescriptions hygiéniques, à les aider à traverser cette période.Le premier livre français entièrement consacré à la ménopause est sans doute celui de Jean-Baptiste Jeannet des Longrois : « Conseils aux femmes de 40 ans », publié en 1787.
Au XIXème et début du XXème siècle, les mécanismes de la ménopause sont mal connus, mais elle est réputée entraîner des troubles redoutables. C’est « l’âge critique » comme nous l’avons entendu signifier par nos grands-mères. En 1949, Simone de Beauvoir parle de la « crise de la ménopause » comme d’une « mutilation » accompagnée d’un « drame moral ».
En 1931, les remèdes proposés aux femmes pour soulager les maux de la ménopause vont de la cure thermale aux greffes d’ovaires, en passant par la saignée, les sangsues, la dérivation intestinale et autres exutoires dont usaient les anciens.En 1939 apparaît l’hormonothérapie mais il faudra attendre la fabrication d’hormones de synthèse plus faciles à manier, pour que cette thérapie se diffuse.Si bien que, pour le plus grand nombre, jusque dans les années 50 (et même au-delà), les troubles de la ménopause ne sont ni prévenus ni soulagés. Ils sont vécus comme une fatalité par des femmes non informées, qui en attendent avec crainte les effets annoncés et vécus par leur mère au risque comme pour les douleurs de l’enfantement, de les anticiper et de les exagérer.
De nos jours, des traitements moins invasifs en phytothérapie, homéopathie, médecines alternatives, soulagent certains effets secondaires et améliorent la qualité de vie. La kinésithérapie et la pelvi-périnéologie occupent une place de choix dans la prévention et la prise en charge de certains troubles invalidants comme les pathologies urinaires et ano-rectales, les troubles de la statique pelvienne et les troubles sexuels. L’accompagnement des activités physiques comme l’entretien de la paroi abdominale, réalisé par un thérapeute éclairé sachant manier les techniques non génératrices de pressions, protégera le plancher pelvien limitant les incontinences et les prolapsus.
Si, de nos jours, la ménopause, malgré ses inconvénients, n’est plus considérée comme l’étape ultime de la séduction, elle est toutefois porteuse d’une forte charge symbolique. En perdant la faculté de procréer, la femme se voit tout d’abord privé de l’extraordinaire pouvoir qu’elle détenait dans la reproduction de l’espèce et la perpétuation des générations. Elle cesse d’incarner les vertus sociales attachées à la maternité pour avancer dans le dernier parcours de la vie où les phénomènes de vieillissement accentués par les modifications hormonales (rides, prise de poids, modification de la structure mammaire, ostéoporose, perte de désir...) sont annonciatrices de la vieillesse et du peu de temps restant.
Psychologiquement, la ménopause est une période difficile à vivre d’où l’expression de « période critique, retour d’âge » car période de retour sur soi, d’interrogation, de remise en question face au vieillissement, à la séduction, au couple, à la perte de la maternité possible, à la place dans la société et au temps qui passe...Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=78929
in Kinésithérapie scientifique > 607 (Mars 2019) . - p. 35-39[article] LA MÉNOPAUSE : quel accompagnement par le kinésithérapeute ? [texte imprimé] / Ghislaine PHILIPPE . - 2019 . - p. 35-39.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 607 (Mars 2019) . - p. 35-39
Mots-clés : INCONTINENCE Ménopause Libido Prolapsus Troubles sexuels d'origine physiologique Résumé : Le vocable « ménopause » n’apparaît qu’au début du XIXème siècle. On le doit à Charles Gardanne, médecin de charité du 3ème arrondissement de Paris qui, après avoir, dans un ouvrage intitulé « Avis aux femmes qui entrent dans l’âge critique » (1816), emploie le terme « ménespausie » pour plus tard dans la deuxième édition de cet ouvrage (1821), employer celui de ménopause.
La vie de la femme est particulièrement bornée par la menstruation avec deux étapes essentielles : la puberté, qui signe l’accès à la féminité et la ménopause qui la clôt, comme si en dehors du rythme des règles la féminité n’existait pas...Du début du XVIème siècle jusqu’aux années 1880, les traités sur les « maladies des femmes » sont nombreux mais s’intéressent particulièrement à la menstruation. Il est vrai que l’espérance de vie féminine n’étant pas celle d’aujourd’hui, peu de femmes subissaient les effets secondaires du changement hormonal de la ménopause (au milieu du XVIIIème siècle, l’espérance de vie ne dépassait pas 28 ans) ...
En 1776, un médecin anglais, John Fothergill publie un article sur l’arrêt des menstruations qui sera traduit en français en 1788 sous le titre « Conseils aux femmes de 45 à 50 ans sur la conduite à tenir lors de la cessation des règles ». Cet ouvrage ouvre la voie à une série de publications destinées aux femmes, visant, par un ensemble de prescriptions hygiéniques, à les aider à traverser cette période.Le premier livre français entièrement consacré à la ménopause est sans doute celui de Jean-Baptiste Jeannet des Longrois : « Conseils aux femmes de 40 ans », publié en 1787.
Au XIXème et début du XXème siècle, les mécanismes de la ménopause sont mal connus, mais elle est réputée entraîner des troubles redoutables. C’est « l’âge critique » comme nous l’avons entendu signifier par nos grands-mères. En 1949, Simone de Beauvoir parle de la « crise de la ménopause » comme d’une « mutilation » accompagnée d’un « drame moral ».
En 1931, les remèdes proposés aux femmes pour soulager les maux de la ménopause vont de la cure thermale aux greffes d’ovaires, en passant par la saignée, les sangsues, la dérivation intestinale et autres exutoires dont usaient les anciens.En 1939 apparaît l’hormonothérapie mais il faudra attendre la fabrication d’hormones de synthèse plus faciles à manier, pour que cette thérapie se diffuse.Si bien que, pour le plus grand nombre, jusque dans les années 50 (et même au-delà), les troubles de la ménopause ne sont ni prévenus ni soulagés. Ils sont vécus comme une fatalité par des femmes non informées, qui en attendent avec crainte les effets annoncés et vécus par leur mère au risque comme pour les douleurs de l’enfantement, de les anticiper et de les exagérer.
De nos jours, des traitements moins invasifs en phytothérapie, homéopathie, médecines alternatives, soulagent certains effets secondaires et améliorent la qualité de vie. La kinésithérapie et la pelvi-périnéologie occupent une place de choix dans la prévention et la prise en charge de certains troubles invalidants comme les pathologies urinaires et ano-rectales, les troubles de la statique pelvienne et les troubles sexuels. L’accompagnement des activités physiques comme l’entretien de la paroi abdominale, réalisé par un thérapeute éclairé sachant manier les techniques non génératrices de pressions, protégera le plancher pelvien limitant les incontinences et les prolapsus.
Si, de nos jours, la ménopause, malgré ses inconvénients, n’est plus considérée comme l’étape ultime de la séduction, elle est toutefois porteuse d’une forte charge symbolique. En perdant la faculté de procréer, la femme se voit tout d’abord privé de l’extraordinaire pouvoir qu’elle détenait dans la reproduction de l’espèce et la perpétuation des générations. Elle cesse d’incarner les vertus sociales attachées à la maternité pour avancer dans le dernier parcours de la vie où les phénomènes de vieillissement accentués par les modifications hormonales (rides, prise de poids, modification de la structure mammaire, ostéoporose, perte de désir...) sont annonciatrices de la vieillesse et du peu de temps restant.
Psychologiquement, la ménopause est une période difficile à vivre d’où l’expression de « période critique, retour d’âge » car période de retour sur soi, d’interrogation, de remise en question face au vieillissement, à la séduction, au couple, à la perte de la maternité possible, à la place dans la société et au temps qui passe...Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=78929 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLa rééducation périnéo-sphinctérienne chez l'homme après prostatectomie radicale / Ghislaine PHILIPPE in Kinésithérapie scientifique, 555 (juin 2014)
[article]
Titre : La rééducation périnéo-sphinctérienne chez l'homme après prostatectomie radicale Type de document : texte imprimé Auteurs : Ghislaine PHILIPPE Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 29-39 Langues : Français (fre) Mots-clés : Education patient Incontinence urinaire Anus Rééducation périnéale Résumé : Actuellement, quelle que soit la technique de prise en charge chirurgicale de l’adénocarcinome, l’incontinence urinaire, en particulier d’effort, reste un effet secondaire particulièrement stressant pour le patient.
Symbole de vieillissement et handicap majeur dans la vie quotidienne, ce symptôme sera résolu par une rééducation adaptée, réalisée par des professionnels formés et conscients de l’intérêt de cette rééducation périnéale bien conduite. Celle-ci ne s’improvise pas et demande des connaissances anatomiques et physiopathologiques propres à l’homme grâce auxquelles les
techniques rééducatives sont personnalisées.
La garantie d’une récupération rapide et d’une rééducation périnéo-sphinctérienne efficace nécessite une présence et une simulation verbale permanente durant la séance ajoutés à un contrôle manuel, que ce soit en biofeedback ou en électrostimulation.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=29630
in Kinésithérapie scientifique > 555 (juin 2014) . - p. 29-39[article] La rééducation périnéo-sphinctérienne chez l'homme après prostatectomie radicale [texte imprimé] / Ghislaine PHILIPPE . - 2014 . - p. 29-39.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 555 (juin 2014) . - p. 29-39
Mots-clés : Education patient Incontinence urinaire Anus Rééducation périnéale Résumé : Actuellement, quelle que soit la technique de prise en charge chirurgicale de l’adénocarcinome, l’incontinence urinaire, en particulier d’effort, reste un effet secondaire particulièrement stressant pour le patient.
Symbole de vieillissement et handicap majeur dans la vie quotidienne, ce symptôme sera résolu par une rééducation adaptée, réalisée par des professionnels formés et conscients de l’intérêt de cette rééducation périnéale bien conduite. Celle-ci ne s’improvise pas et demande des connaissances anatomiques et physiopathologiques propres à l’homme grâce auxquelles les
techniques rééducatives sont personnalisées.
La garantie d’une récupération rapide et d’une rééducation périnéo-sphinctérienne efficace nécessite une présence et une simulation verbale permanente durant la séance ajoutés à un contrôle manuel, que ce soit en biofeedback ou en électrostimulation.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=29630 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire La rééducation périnéo-sphinctérienne chez l'homme après prostatectomie radicale / Ghislaine PHILIPPE in Kinésithérapie scientifique, 649 (janvier 2023)
[article]
Titre : La rééducation périnéo-sphinctérienne chez l'homme après prostatectomie radicale Type de document : texte imprimé Auteurs : Ghislaine PHILIPPE Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 13-25 Langues : Français (fre) Mots-clés : Prostatectomie Prostatectomie / rééducation et réadaptation Prostatectomie / effets indésirables Résumé : Le nombre d’hommes touchés par le cancer de la prostate est en constante augmentation du fait du vieillissement de la population et du développement du dépistage. Le cancer de la prostate reste en France et dans les pays occidentaux le cancer le plus fréquent chez l’homme (48 427 nouveaux cas en 2013) et la troisième cause de décès par cancer (8 625 décès en 2013), et il y a actuellement 20 000 prostatectomies en France par an. De surcroît, les effets secondaires du traitement de la pathologie prostatique sont très mal vécus par les patients car synonymes de vieillissement et de perte de virilité.
À un an de la prostatectomie radicale, le taux d’incontinence urinaire transitoire peut varier de 5 à 47 %, et 2 à 10 % des patients souffriront d’une incontinence irréversible 2 ans après l’intervention. Autre corollaire du traitement du cancer prostatique : la dysfonction érectile qui affecte en moyenne 80 % des patients et fait partie des effets indésirables de la plupart des traitements curateurs.
L’incontinence urinaire est un véritable problème de Santé publique qui nécessite une prise de conscience plus grande de la part des praticiens et des patients. Ceux-ci consacrent quotidiennement une somme importante à l’achat de protections, moyen palliatif mais non curatif de cette complication qui, si elle n’est pas vitale, a un impact sérieux sur leur qualité de vie et leur confort psychologique (80 % des patients opérés porte des protections le premier mois postopératoire, 10 % à un an).
Les comorbidités reconnues aggravant cette incontinence urinaire sont l’âge, le diabète, l’obésité, la sédentarité.
La rééducation périnéo-sphinctérienne ne s’improvise pas. Elle doit être réalisée par des thérapeutes spécialisés, conscients de la difficulté de la démarche entreprise par le patient. En conséquence, cette prise en charge nécessite une écoute particulière et un souci du respect de l’intimité du patient, plus que dans toute autre démarche rééducative ne nécessitant pas une « entrée » dans l’intime. Au-delà de la rééducation, notre soin est un accompagnement du patient et du couple, débutant lors de la consultation d’annonce cancer jusqu’au retour à la vie normale, avec plus ou moins d’embûches liées aux rechutes, aggravations ou difficultés à supporter les traitements.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108363
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 13-25[article] La rééducation périnéo-sphinctérienne chez l'homme après prostatectomie radicale [texte imprimé] / Ghislaine PHILIPPE . - 2023 . - p. 13-25.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 649 (janvier 2023) . - p. 13-25
Mots-clés : Prostatectomie Prostatectomie / rééducation et réadaptation Prostatectomie / effets indésirables Résumé : Le nombre d’hommes touchés par le cancer de la prostate est en constante augmentation du fait du vieillissement de la population et du développement du dépistage. Le cancer de la prostate reste en France et dans les pays occidentaux le cancer le plus fréquent chez l’homme (48 427 nouveaux cas en 2013) et la troisième cause de décès par cancer (8 625 décès en 2013), et il y a actuellement 20 000 prostatectomies en France par an. De surcroît, les effets secondaires du traitement de la pathologie prostatique sont très mal vécus par les patients car synonymes de vieillissement et de perte de virilité.
À un an de la prostatectomie radicale, le taux d’incontinence urinaire transitoire peut varier de 5 à 47 %, et 2 à 10 % des patients souffriront d’une incontinence irréversible 2 ans après l’intervention. Autre corollaire du traitement du cancer prostatique : la dysfonction érectile qui affecte en moyenne 80 % des patients et fait partie des effets indésirables de la plupart des traitements curateurs.
L’incontinence urinaire est un véritable problème de Santé publique qui nécessite une prise de conscience plus grande de la part des praticiens et des patients. Ceux-ci consacrent quotidiennement une somme importante à l’achat de protections, moyen palliatif mais non curatif de cette complication qui, si elle n’est pas vitale, a un impact sérieux sur leur qualité de vie et leur confort psychologique (80 % des patients opérés porte des protections le premier mois postopératoire, 10 % à un an).
Les comorbidités reconnues aggravant cette incontinence urinaire sont l’âge, le diabète, l’obésité, la sédentarité.
La rééducation périnéo-sphinctérienne ne s’improvise pas. Elle doit être réalisée par des thérapeutes spécialisés, conscients de la difficulté de la démarche entreprise par le patient. En conséquence, cette prise en charge nécessite une écoute particulière et un souci du respect de l’intimité du patient, plus que dans toute autre démarche rééducative ne nécessitant pas une « entrée » dans l’intime. Au-delà de la rééducation, notre soin est un accompagnement du patient et du couple, débutant lors de la consultation d’annonce cancer jusqu’au retour à la vie normale, avec plus ou moins d’embûches liées aux rechutes, aggravations ou difficultés à supporter les traitements.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108363 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
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