[article]
Titre : |
La thérapie par contrainte en rééducation neurologique : quelles modalités choisir ? Notre expérience dans le service de neurorééducation à Genève |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
B. LEEMANN, Auteur ; J. CROIX, Auteur ; D. Kupper, Auteur |
Année de publication : |
2008 |
Article en page(s) : |
pp. 31-37 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Arthérapie Accident cérébrovasculaire Hémiparésie Thérapie par contrainte induite |
Résumé : |
Objectif. - La thérapie par contrainte a pour objectif de stimuler l’utilisation d’un membre supérieur parétique après accident vasculaire cérébral, et de favoriser son intégration dans les activités de la vie quotidienne. Elle consiste à limiter l’utilisation du membre sain pendant la majeure partie de la journée et, en parallèle, à réaliser un programme d’exercices intensifs, répétitifs et adaptés de façon continue selon l’évolution. Chez qui et comment l’appliquer en rééducation? Nous rapportons notre expérience personnelle avec quatre patients après accident vasculaire cérébral et faisons une revue de la littérature. Méthode. - Quatre patients, deux en phase chronique (10 et 17 mois après un accident vasculaire cérébral), deux en phase subaiguë (un mois après un accident vasculaire cérébral), trois semaines de traitement, avec évaluation avant le traitement, immédiatement après, à trois mois et à un an, par différentes échelles: Wolf Motor Function Test (WMFT), Fugl-Meyer (FM), Motor Activity Log (MAL). Résultats. - On constate, pour les quatre patients, une amélioration de la fonction (capacité fonctionnelle au WFMT et au FM), avec maintien d’un gain à trois mois et à un an pour trois patients, une meilleure intégration du membre supérieur dans les activités (MAL), ainsi qu’une augmentation de la vitesse d’exécution (médiane de temps au WFMT) pour les deux patients en phase subaiguë. Conclusion. - L’efficacité de la thérapie par contrainte semble confirmée tant par la littérature que par l’observation détaillée de ces quatre cas. Elle est supérieure au traitement classique en phase chronique et en phase subaiguë, mais ne peut concerner qu’un nombre restreint de patients. Les modalités du traitement sont encore peu précises, mais plusieurs études parlent en faveur du port d’un gant durant 90% de la journée et pendant une période de deux à trois semaines avec des thérapies intensives de trois à six heures par jour.
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Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=13584 |
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 51, n°1 (janvier 2008) . - pp. 31-37
[article] La thérapie par contrainte en rééducation neurologique : quelles modalités choisir ? Notre expérience dans le service de neurorééducation à Genève [texte imprimé] / B. LEEMANN, Auteur ; J. CROIX, Auteur ; D. Kupper, Auteur . - 2008 . - pp. 31-37. Langues : Français ( fre) in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 51, n°1 (janvier 2008) . - pp. 31-37
Mots-clés : |
Arthérapie Accident cérébrovasculaire Hémiparésie Thérapie par contrainte induite |
Résumé : |
Objectif. - La thérapie par contrainte a pour objectif de stimuler l’utilisation d’un membre supérieur parétique après accident vasculaire cérébral, et de favoriser son intégration dans les activités de la vie quotidienne. Elle consiste à limiter l’utilisation du membre sain pendant la majeure partie de la journée et, en parallèle, à réaliser un programme d’exercices intensifs, répétitifs et adaptés de façon continue selon l’évolution. Chez qui et comment l’appliquer en rééducation? Nous rapportons notre expérience personnelle avec quatre patients après accident vasculaire cérébral et faisons une revue de la littérature. Méthode. - Quatre patients, deux en phase chronique (10 et 17 mois après un accident vasculaire cérébral), deux en phase subaiguë (un mois après un accident vasculaire cérébral), trois semaines de traitement, avec évaluation avant le traitement, immédiatement après, à trois mois et à un an, par différentes échelles: Wolf Motor Function Test (WMFT), Fugl-Meyer (FM), Motor Activity Log (MAL). Résultats. - On constate, pour les quatre patients, une amélioration de la fonction (capacité fonctionnelle au WFMT et au FM), avec maintien d’un gain à trois mois et à un an pour trois patients, une meilleure intégration du membre supérieur dans les activités (MAL), ainsi qu’une augmentation de la vitesse d’exécution (médiane de temps au WFMT) pour les deux patients en phase subaiguë. Conclusion. - L’efficacité de la thérapie par contrainte semble confirmée tant par la littérature que par l’observation détaillée de ces quatre cas. Elle est supérieure au traitement classique en phase chronique et en phase subaiguë, mais ne peut concerner qu’un nombre restreint de patients. Les modalités du traitement sont encore peu précises, mais plusieurs études parlent en faveur du port d’un gant durant 90% de la journée et pendant une période de deux à trois semaines avec des thérapies intensives de trois à six heures par jour.
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