[article]
Titre : |
Fatigue neuromusculaire périnéale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Xavier Deffieux, Auteur ; K. HUBEAUX, Auteur |
Année de publication : |
2006 |
Article en page(s) : |
p.331-336 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Fatigue Périnée Incontinence urinaire |
Résumé : |
Objectif : La physiopathologie de l'incontinence urinaire à l'effort est complexe et le rôle respectif des mécanismes actifs et passifs impliqués demeure incertain. La toux, et plus généralement l'effort, entraîne une contraction du sphincter urétral et des muscles périurétraux du plancher pelvien, permettant ainsi d'assurer une continence par maintien d'un gradient urétrovésical positif. Tous les muscles striés, y compris le rhabdomyosphincter urétral et les muscles périurétraux, peuvent être concernés par un phénomène de fatigue, neuromusculaire à l'effort. Cet article fait une revue des études ayant exploré la fatigue périnéale.
Matériel et méthode : Revue systématique de la littérature à partir des bases de données Medline, Pascal et Embase en utilisant les mots clés : fatigue, incontinence urinaire, effort, plancher pelvien, urètre, pression urétrale, muscle.
Résultats : Des modèles animaux ont bien montré que les muscles pelviens (comme l'iliococcygien et le pubococcygien) présentaient une fatigabilité neuromusculaire plus rapide et plus importante que les muscles squelettiques des membres (comme le muscle soléaire par exemple). Toutefois, les études réalisées chez l'Homme n'ont pas encore permis de démontrer qu'il existait un excès de fatigabilité des muscles du plancher pelvien des femmes présentant une incontinence urinaire à l'effort. Concernant une éventuelle « fatigue urétrale », bien que le sphincter strié urétral soit riche en fibres musculaires lentes, il semblerait que des efforts de toux répétés entraînent une diminution importante de la pression urétrale chez certaines patientes présentant une incontinence urinaire à l'effort.
Conclusion : Bien que peu d'études se soient focalisées sur la fatigue musculaire périnéale, on peut penser qu'une fatigabilité pathologique des muscles du plancher pelvien puisse intervenir dans la physiopathologie de l'incontinence urinaire à l'effort de la femme. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=13555 |
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 49, n°6 (juillet 2006) . - p.331-336
[article] Fatigue neuromusculaire périnéale [texte imprimé] / Xavier Deffieux, Auteur ; K. HUBEAUX, Auteur . - 2006 . - p.331-336. Langues : Français ( fre) in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 49, n°6 (juillet 2006) . - p.331-336
Mots-clés : |
Fatigue Périnée Incontinence urinaire |
Résumé : |
Objectif : La physiopathologie de l'incontinence urinaire à l'effort est complexe et le rôle respectif des mécanismes actifs et passifs impliqués demeure incertain. La toux, et plus généralement l'effort, entraîne une contraction du sphincter urétral et des muscles périurétraux du plancher pelvien, permettant ainsi d'assurer une continence par maintien d'un gradient urétrovésical positif. Tous les muscles striés, y compris le rhabdomyosphincter urétral et les muscles périurétraux, peuvent être concernés par un phénomène de fatigue, neuromusculaire à l'effort. Cet article fait une revue des études ayant exploré la fatigue périnéale.
Matériel et méthode : Revue systématique de la littérature à partir des bases de données Medline, Pascal et Embase en utilisant les mots clés : fatigue, incontinence urinaire, effort, plancher pelvien, urètre, pression urétrale, muscle.
Résultats : Des modèles animaux ont bien montré que les muscles pelviens (comme l'iliococcygien et le pubococcygien) présentaient une fatigabilité neuromusculaire plus rapide et plus importante que les muscles squelettiques des membres (comme le muscle soléaire par exemple). Toutefois, les études réalisées chez l'Homme n'ont pas encore permis de démontrer qu'il existait un excès de fatigabilité des muscles du plancher pelvien des femmes présentant une incontinence urinaire à l'effort. Concernant une éventuelle « fatigue urétrale », bien que le sphincter strié urétral soit riche en fibres musculaires lentes, il semblerait que des efforts de toux répétés entraînent une diminution importante de la pression urétrale chez certaines patientes présentant une incontinence urinaire à l'effort.
Conclusion : Bien que peu d'études se soient focalisées sur la fatigue musculaire périnéale, on peut penser qu'une fatigabilité pathologique des muscles du plancher pelvien puisse intervenir dans la physiopathologie de l'incontinence urinaire à l'effort de la femme. |
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