Centre de Documentation Campus Montignies
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[article]
Titre : |
Méthodes d'urodynamique non invasive chez l'homme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
VALENTINI F. A. ; NELSON P. P. |
Année de publication : |
2006 |
Article en page(s) : |
p.187 - 196 |
Résumé : |
But de l'étude. - L'instantané mictionnel est l'examen de référence pour quantifier l'obstruction urétrale et son retentissement sur la contractilité du detrusor. Cet examen présente un certain nombre d'inconvénients: invasif,long,coûteux et pouvant induire une certaine morbidité. Des méthodes moins invasives ont été développées dans l'espoir d'obtenir les mêmes résultats tout en supprimant les inconvénients. Dans cette étude,nous procédons à une analyse critique des dispositifs et de leurs résultats. Méthode. - Après avoir brièvement rappelé les propriétés générales d'un écoulement dans un urètre obstrué,nous décrivons les principales méthodes proposées: compression urétrale manuelle (PCR),ou par un brassard (cuff) et obstruction d'un condom. Utilisant la méthode VBN(r),nous tentons d'interpréter quantitativement les mesures obtenues afin de préciser leur rapport avec les valeurs des paramètres caractéristiques de l'obstruction. Résultats. - Les phases lentement variables de miction sont aisément interprétables. À de minimes corrections près,les pressions externes mesurées pourraient être utilisées dans le nomogramme ICS si elles n'étaient pas très fortement modifiées par des perturbations du contrôle nerveux. Les pics de débit observés lors de la reprise de la miction (expulsion de l'urine accumulée dans l'urètre pendant la phase d'obstruction) se prêtent mal à une modélisation quantitative fiable mais conduisent à une interprétation empirique cohérente. Conclusion. - À l'exception de la méthode PCR,les méthodes dites non invasives présentent une lourdeur instrumentale importante et induisent des perturbations du contrôle nerveux. Si elles ne permettent pas une quantification précise de l'obstruction urétrale et de la contractilité du detrusor,elles devraient permettre de classer les patients ayant une HBP. Enfin,bien que la théorie des pics de débit reste à faire,l'utilisation empirique de leur amplitude semble prometteuse.
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Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=13340 |
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 49, n°4 (mai 2006) . - p.187 - 196
[article] Méthodes d'urodynamique non invasive chez l'homme [texte imprimé] / VALENTINI F. A. ; NELSON P. P. . - 2006 . - p.187 - 196. in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 49, n°4 (mai 2006) . - p.187 - 196
Résumé : |
But de l'étude. - L'instantané mictionnel est l'examen de référence pour quantifier l'obstruction urétrale et son retentissement sur la contractilité du detrusor. Cet examen présente un certain nombre d'inconvénients: invasif,long,coûteux et pouvant induire une certaine morbidité. Des méthodes moins invasives ont été développées dans l'espoir d'obtenir les mêmes résultats tout en supprimant les inconvénients. Dans cette étude,nous procédons à une analyse critique des dispositifs et de leurs résultats. Méthode. - Après avoir brièvement rappelé les propriétés générales d'un écoulement dans un urètre obstrué,nous décrivons les principales méthodes proposées: compression urétrale manuelle (PCR),ou par un brassard (cuff) et obstruction d'un condom. Utilisant la méthode VBN(r),nous tentons d'interpréter quantitativement les mesures obtenues afin de préciser leur rapport avec les valeurs des paramètres caractéristiques de l'obstruction. Résultats. - Les phases lentement variables de miction sont aisément interprétables. À de minimes corrections près,les pressions externes mesurées pourraient être utilisées dans le nomogramme ICS si elles n'étaient pas très fortement modifiées par des perturbations du contrôle nerveux. Les pics de débit observés lors de la reprise de la miction (expulsion de l'urine accumulée dans l'urètre pendant la phase d'obstruction) se prêtent mal à une modélisation quantitative fiable mais conduisent à une interprétation empirique cohérente. Conclusion. - À l'exception de la méthode PCR,les méthodes dites non invasives présentent une lourdeur instrumentale importante et induisent des perturbations du contrôle nerveux. Si elles ne permettent pas une quantification précise de l'obstruction urétrale et de la contractilité du detrusor,elles devraient permettre de classer les patients ayant une HBP. Enfin,bien que la théorie des pics de débit reste à faire,l'utilisation empirique de leur amplitude semble prometteuse.
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