Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur MERCKY F. |
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Traumatismes et pathologies ostéo-articulaires à bord des voiliers de loisir croisant aux Antilles / ROUVILLAIN J.-L. in Journal de traumatologie du sport, vol. 21/4 (2004)
[article]
Titre : Traumatismes et pathologies ostéo-articulaires à bord des voiliers de loisir croisant aux Antilles Type de document : texte imprimé Auteurs : ROUVILLAIN J.-L. ; MERCKY F. ; LETHUILLIER D. Année de publication : 2004 Article en page(s) : P. 218-227 Résumé : La Martinique voit chaque hiver un nombre croissant de voiliers en provenance d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud y faire escale. Cette population méconnue cumule les risques sur le plan médical du fait de son moyen de transport, des zones qu'elle traverse et de son isolement. Il n'existe aucune publication sur cette population. Le but de cette étude est de mieux connaître cette population habitant une grande partie de l'année sur des bateaux à voile croisant aux Antilles et, en particulier, d'étudier l'épidémiologie des lésions traumatiques et des pathologies ostéo-articulaires et d'essayer d'en déduire des moyens de prévention. Ce travail a été réalisé à partir de l'interrogatoire de 100 équipages de voiliers de croisière en escale à la Martinique de décembre 2001 à mai 2002. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire lors d'un entretien singulier d'une heure environ avec l'un des auteurs (F.M.). Pour être inclus dans l'étude il fallait être francophone, vivre à bord 6 mois par an au minimum. La population étudiée se répartie en 3 effectifs : 1 3 des équipages a quitté l'Europe depuis moins d'un an. 1 3 navigue depuis de nombreuses années autour du monde. 1 3 effectue chaque année une transhumance le long de l'archipel des Petites Antilles. Il y a eu 56 cas de traumatismes recensés, 20 cas concernaient le membre supérieur et 20 cas le membre inférieur, 7 cas l'atteinte de la tête et du cou. Il y a eu 19 brûlures dont 11 photo-induites et 8 accidentelles, et 16 infections cutanées qui se sont compliquées d'arthrites dans 3 cas. Il a été noté aussi 10 lombosciatalgies et 4 pathologies tendineuses de type microtraumatisme sportif. Cette étude nous a permis de montrer que les endroits à risque sur un bateau sont surtout le pont, que la fréquence des traumatismes est, en fait, fonction de l'expérience des équipages et en particulier en rapport inverse avec le nombre de milles parcourus. Les atteintes du membre inférieur intéressent surtout le pied. Le port de chaussure permettrait d'éviter plus de la moitié des traumatismes. Au membre supérieur, la main est la plus touchée. Un capot de descente permettrait d'éviter les traumatismes crâniens dus à la bôme. Bien que tous les équipages soient sensibilisés à la protection solaire, l'équipement du bateau en bimitop serait une mesure de protection bien utile. Un guindeau même mécanique permettrait d'éviter les plaies des mains ainsi que les lombalgies aiguës. Enfin, le traitement soigneux de toutes les plaies jusqu'à guérison complète permettrait d'éviter les surinfections cutanées, si fréquentes, dans ce milieu marin. Si les pathologies des marins professionnels et des équipages de course au large sont bien étudiées, celles du plaisancier à la voile le sont peu, alors que cette population est en augmentation et qu'elle doit assurer seule, le plus souvent, une totale autonomie en particulier médicale.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14742
in Journal de traumatologie du sport > vol. 21/4 (2004) . - P. 218-227[article] Traumatismes et pathologies ostéo-articulaires à bord des voiliers de loisir croisant aux Antilles [texte imprimé] / ROUVILLAIN J.-L. ; MERCKY F. ; LETHUILLIER D. . - 2004 . - P. 218-227.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 21/4 (2004) . - P. 218-227
Résumé : La Martinique voit chaque hiver un nombre croissant de voiliers en provenance d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud y faire escale. Cette population méconnue cumule les risques sur le plan médical du fait de son moyen de transport, des zones qu'elle traverse et de son isolement. Il n'existe aucune publication sur cette population. Le but de cette étude est de mieux connaître cette population habitant une grande partie de l'année sur des bateaux à voile croisant aux Antilles et, en particulier, d'étudier l'épidémiologie des lésions traumatiques et des pathologies ostéo-articulaires et d'essayer d'en déduire des moyens de prévention. Ce travail a été réalisé à partir de l'interrogatoire de 100 équipages de voiliers de croisière en escale à la Martinique de décembre 2001 à mai 2002. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire lors d'un entretien singulier d'une heure environ avec l'un des auteurs (F.M.). Pour être inclus dans l'étude il fallait être francophone, vivre à bord 6 mois par an au minimum. La population étudiée se répartie en 3 effectifs : 1 3 des équipages a quitté l'Europe depuis moins d'un an. 1 3 navigue depuis de nombreuses années autour du monde. 1 3 effectue chaque année une transhumance le long de l'archipel des Petites Antilles. Il y a eu 56 cas de traumatismes recensés, 20 cas concernaient le membre supérieur et 20 cas le membre inférieur, 7 cas l'atteinte de la tête et du cou. Il y a eu 19 brûlures dont 11 photo-induites et 8 accidentelles, et 16 infections cutanées qui se sont compliquées d'arthrites dans 3 cas. Il a été noté aussi 10 lombosciatalgies et 4 pathologies tendineuses de type microtraumatisme sportif. Cette étude nous a permis de montrer que les endroits à risque sur un bateau sont surtout le pont, que la fréquence des traumatismes est, en fait, fonction de l'expérience des équipages et en particulier en rapport inverse avec le nombre de milles parcourus. Les atteintes du membre inférieur intéressent surtout le pied. Le port de chaussure permettrait d'éviter plus de la moitié des traumatismes. Au membre supérieur, la main est la plus touchée. Un capot de descente permettrait d'éviter les traumatismes crâniens dus à la bôme. Bien que tous les équipages soient sensibilisés à la protection solaire, l'équipement du bateau en bimitop serait une mesure de protection bien utile. Un guindeau même mécanique permettrait d'éviter les plaies des mains ainsi que les lombalgies aiguës. Enfin, le traitement soigneux de toutes les plaies jusqu'à guérison complète permettrait d'éviter les surinfections cutanées, si fréquentes, dans ce milieu marin. Si les pathologies des marins professionnels et des équipages de course au large sont bien étudiées, celles du plaisancier à la voile le sont peu, alors que cette population est en augmentation et qu'elle doit assurer seule, le plus souvent, une totale autonomie en particulier médicale.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14742 Exemplaires (1)
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