[article]
Titre : |
Abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans: quels enjeux et quels obstacles ? |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Jacqueline Fastrès |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 1-8 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Scolarité obligatoire -- Belgique Age |
Résumé : |
Depuis 2020, en Fédération Wallonie-Bruxelles, les enfants doivent suivre un parcours scolaire reconnu à partir de l’âge de 5 ans1. Cette mesure s’inscrit dans un allongement de la scolarité dont l’esprit de la loi est de permettre à tous les enfants d’aller à l’école depuis l’âge de 5 ans (ce qui correspond généralement à la 3è maternelle), jusqu’à leur majorité, soit 18 ans, sans en être empêchés2.
Quatre ans après la mise en œuvre de cette obligation scolaire à 5 ans, l’objectif de la nouvelle coalition politique est de réduire encore l’âge de l’inscription en maternelle et de l’avancer à 3 ans. La DPC pour la législature 2024-2029, datée du 11 juillet 20243, l’expose de la sorte :
Enfin, si la loi du 23 mars 2019 modifiant la loi du 29 juin 1983 concernant l’obligation scolaire a ramené l’âge de l’obligation scolaire de six à cinq ans à partir de l’année scolaire 2020-2021, le Gouvernement entend favoriser la fréquentation de l’école à partir de trois ans. Pour ce faire, il entend attirer l’attention du Gouvernement fédéral sur la nécessité, dans ce cas de figure, de réformer le mécanisme de financement des Communautés, plus particulièrement le dispositif de la clé-élèves4.
En effet, si le taux d’inscription à cet âge est de 96,6 % en Wallonie et de 85,5 % à Bruxelles, ces moyennes cachent en réalité d’importantes disparités locales. Or, le Gouvernement estime qu’une telle mesure peut avoir des impacts bénéfiques, comme l’épanouissement des enfants concernés, la réduction du redoublement, le meilleur ancrage des élèves dans la société et une meilleure
maîtrise de la langue. Elle bénéficie en particulier aux enfants de familles en situation précaire, moins sensibles à la fréquentation de l’enseignement maternel, et favorise l’épanouissement de la femme. |
En ligne : |
https://www.intermag.be/images/stories/pdf/rta2024m10n1.pdf |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=125563 |
in Intermag : magazine d'intervention [périodique électronique] > Octobre 2024 (Octobre 2024) . - p. 1-8
[article] Abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans: quels enjeux et quels obstacles ? [document électronique] / Jacqueline Fastrès . - 2024 . - p. 1-8. Langues : Français ( fre) in Intermag : magazine d'intervention [périodique électronique] > Octobre 2024 (Octobre 2024) . - p. 1-8
Mots-clés : |
Scolarité obligatoire -- Belgique Age |
Résumé : |
Depuis 2020, en Fédération Wallonie-Bruxelles, les enfants doivent suivre un parcours scolaire reconnu à partir de l’âge de 5 ans1. Cette mesure s’inscrit dans un allongement de la scolarité dont l’esprit de la loi est de permettre à tous les enfants d’aller à l’école depuis l’âge de 5 ans (ce qui correspond généralement à la 3è maternelle), jusqu’à leur majorité, soit 18 ans, sans en être empêchés2.
Quatre ans après la mise en œuvre de cette obligation scolaire à 5 ans, l’objectif de la nouvelle coalition politique est de réduire encore l’âge de l’inscription en maternelle et de l’avancer à 3 ans. La DPC pour la législature 2024-2029, datée du 11 juillet 20243, l’expose de la sorte :
Enfin, si la loi du 23 mars 2019 modifiant la loi du 29 juin 1983 concernant l’obligation scolaire a ramené l’âge de l’obligation scolaire de six à cinq ans à partir de l’année scolaire 2020-2021, le Gouvernement entend favoriser la fréquentation de l’école à partir de trois ans. Pour ce faire, il entend attirer l’attention du Gouvernement fédéral sur la nécessité, dans ce cas de figure, de réformer le mécanisme de financement des Communautés, plus particulièrement le dispositif de la clé-élèves4.
En effet, si le taux d’inscription à cet âge est de 96,6 % en Wallonie et de 85,5 % à Bruxelles, ces moyennes cachent en réalité d’importantes disparités locales. Or, le Gouvernement estime qu’une telle mesure peut avoir des impacts bénéfiques, comme l’épanouissement des enfants concernés, la réduction du redoublement, le meilleur ancrage des élèves dans la société et une meilleure
maîtrise de la langue. Elle bénéficie en particulier aux enfants de familles en situation précaire, moins sensibles à la fréquentation de l’enseignement maternel, et favorise l’épanouissement de la femme. |
En ligne : |
https://www.intermag.be/images/stories/pdf/rta2024m10n1.pdf |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=125563 |
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