Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur VOUAILLAT H. |
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Les accidents de ski et de glisse sur neige. Etude épidémiologique rétrospective à propos de 4 647 accidents (1990-1997) / Dominique Saragaglia in Journal de traumatologie du sport, Vol. 16/3 (octobre 1999)
[article]
Titre : Les accidents de ski et de glisse sur neige. Etude épidémiologique rétrospective à propos de 4 647 accidents (1990-1997) Type de document : texte imprimé Auteurs : Dominique Saragaglia ; HUBOUD-PERON A. ; KIRCHMEIER M. ; THENAULT M.-H. ; VOUAILLAT H. ; DIEMER C. Année de publication : 1999 Article en page(s) : p. 155 - 170 Résumé : L'objectif de ce travail était de recenser les accidents de ski et des sports de glisse admis à l'Hôpital-Sud de Grenoble, entre octobre 1990 et avril 1997, soit en 7 saisons de sports d'hiver. Nous avons colligé 4 920 lésions pour 4 647 accidents (ski de piste - 3 570 -, surf des neiges - 535 -, ski de fond -322 -, ski de randonnée - 110 -, ski artistique - 86 -monoski - 19 -, télémark - 3 -, skwal - 1 -, bigfoot -1 -) chez 4 647 patients : 2 586 hommes et 2 061 femmes âgés de 3 à 81 ans (âge moyen de 29 ans). La grande majorité était des sportifs de loisir (4 608) et nous n'avions que 39 sportifs de compétition. Le mécanisme causal était la plupart du temps indirect (82,3 %) et il s'agissait dans 810 cas (17,7 %) d'une collision. 241 avaient une lésion associée, 29 avaient deux lésions associées, et 3, trois lésions associées. En ce qui concerne le bilan des lésions, nous avons colligé 1 707 lésions des membres supérieurs (34.7 %), 2 866 lésions des membres inférieurs (58,3 %) et 347 lésions autres (7 % ). Parmi les lésions dues au ski alpin, il faut remarquer plusieurs chiffres qui soulignent l'évolution de cette traumatologie au cours des dix dernières années : 31 % de lésions du membre supérieur dont 37,5 % de lésions de l'épaule et de la ceinture scapulaire, et 19,4 % d'entorses de la métacarpophalangienne du pouce, 5 % de fractures du fémur, 37 % de lésions du genou dont 91,5 % d'entorses, et 11,5 % de fractures de jambe. À signaler également 7 % de traumatismes de la tête et du tronc. En ce qui concerne le surf des neiges, on constate une augmentation constante de la traumatologie avec des traumatismes beaucoup moins graves qu'en ski alpin: 51.2 % de lésions du membre supérieur dont 19 % de traumatismes de l'épaule et de la ceinture scapulaire et 60 % de traumatismes de l'avant-bras et du poignet, 16 % de lésions du genou dont 80 % d'entorses du ligament collatéral médial et 9,6 % de ruptures du ligament croisé antérieur, 5,8 % de fractures de jambe et 12,6 % de lésions du cou-de-pied. Au total, il ressort de cette étude que la lésion spécifique du ski de piste et de randonnée est l'entorse du genou (32,5 % pour le premier. 42,4% pour le deuxième). En ce qui concerne le surf des neiges, ce sont les traumatismes du poignet (99) et de l'avant-bras (75) qui arrivent à la première place avec 174 lésions (soit 31 % ). Pour ce qui est du ski de fond, il ne se dégage pas de lésion spécifique, les articulations de l'épaule (53), du genou (67) et du cou-de-pied (57) représentent 53 % des traumatismes.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14523
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 16/3 (octobre 1999) . - p. 155 - 170[article] Les accidents de ski et de glisse sur neige. Etude épidémiologique rétrospective à propos de 4 647 accidents (1990-1997) [texte imprimé] / Dominique Saragaglia ; HUBOUD-PERON A. ; KIRCHMEIER M. ; THENAULT M.-H. ; VOUAILLAT H. ; DIEMER C. . - 1999 . - p. 155 - 170.
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 16/3 (octobre 1999) . - p. 155 - 170
Résumé : L'objectif de ce travail était de recenser les accidents de ski et des sports de glisse admis à l'Hôpital-Sud de Grenoble, entre octobre 1990 et avril 1997, soit en 7 saisons de sports d'hiver. Nous avons colligé 4 920 lésions pour 4 647 accidents (ski de piste - 3 570 -, surf des neiges - 535 -, ski de fond -322 -, ski de randonnée - 110 -, ski artistique - 86 -monoski - 19 -, télémark - 3 -, skwal - 1 -, bigfoot -1 -) chez 4 647 patients : 2 586 hommes et 2 061 femmes âgés de 3 à 81 ans (âge moyen de 29 ans). La grande majorité était des sportifs de loisir (4 608) et nous n'avions que 39 sportifs de compétition. Le mécanisme causal était la plupart du temps indirect (82,3 %) et il s'agissait dans 810 cas (17,7 %) d'une collision. 241 avaient une lésion associée, 29 avaient deux lésions associées, et 3, trois lésions associées. En ce qui concerne le bilan des lésions, nous avons colligé 1 707 lésions des membres supérieurs (34.7 %), 2 866 lésions des membres inférieurs (58,3 %) et 347 lésions autres (7 % ). Parmi les lésions dues au ski alpin, il faut remarquer plusieurs chiffres qui soulignent l'évolution de cette traumatologie au cours des dix dernières années : 31 % de lésions du membre supérieur dont 37,5 % de lésions de l'épaule et de la ceinture scapulaire, et 19,4 % d'entorses de la métacarpophalangienne du pouce, 5 % de fractures du fémur, 37 % de lésions du genou dont 91,5 % d'entorses, et 11,5 % de fractures de jambe. À signaler également 7 % de traumatismes de la tête et du tronc. En ce qui concerne le surf des neiges, on constate une augmentation constante de la traumatologie avec des traumatismes beaucoup moins graves qu'en ski alpin: 51.2 % de lésions du membre supérieur dont 19 % de traumatismes de l'épaule et de la ceinture scapulaire et 60 % de traumatismes de l'avant-bras et du poignet, 16 % de lésions du genou dont 80 % d'entorses du ligament collatéral médial et 9,6 % de ruptures du ligament croisé antérieur, 5,8 % de fractures de jambe et 12,6 % de lésions du cou-de-pied. Au total, il ressort de cette étude que la lésion spécifique du ski de piste et de randonnée est l'entorse du genou (32,5 % pour le premier. 42,4% pour le deuxième). En ce qui concerne le surf des neiges, ce sont les traumatismes du poignet (99) et de l'avant-bras (75) qui arrivent à la première place avec 174 lésions (soit 31 % ). Pour ce qui est du ski de fond, il ne se dégage pas de lésion spécifique, les articulations de l'épaule (53), du genou (67) et du cou-de-pied (57) représentent 53 % des traumatismes.
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtÉvolution de la traumatologie du ski alpin : comparaison de deux études réalisées à 20 ans d'intervalle à Grenohle (1968-1976 et 1990-1997) / DIEMER C. in Journal de traumatologie du sport, vol. 17/1 (2000)
[article]
Titre : Évolution de la traumatologie du ski alpin : comparaison de deux études réalisées à 20 ans d'intervalle à Grenohle (1968-1976 et 1990-1997) Type de document : texte imprimé Auteurs : DIEMER C. ; KIRCHMEIER M. ; Dominique Saragaglia ; VOUAILLAT H. ; HUBOUD-PERON A. Année de publication : 2000 Article en page(s) : P. 16-28 Résumé : En vue d'établir une cartographie de la traumatologie du ski alpin dans les années 1990, nous avons revu 4 647 dossiers d'accidentés des sports d'hiver accueillis à l'Hôpital Sud de Grenoble d'octobre 1990 à avril 1997, dont 3 570 concernaient des accidents de ski alpin (totalisant 3 788 lésions). Puis nous avons comparé notre série à celle du Pr Bèzes réalisée entre 1968 et 1976 dans ce même Hôpital Sud, sur 5 200 blessés porteurs de 5 200 lésions, afin de mettre en évidence les tendances évolutives de la traumatologie du ski alpin. En ce qui concerne les pratiquants, le profil du skieur accidenté s'est modifié dans l'intervalle, passant d'un skieur jeune préférentiellement masculin dans les années 1970 (moyenne d'âge 20 ans et 59 % d'hommes) à un skieur plus âgé (29 ans) souvent masculin mais de façon moins prépondérante (53,2 % d'hommes) dans les années 1990. Cette étude révèle que la traumatologie du ski alpin a subi de profondes mutations, en raison notamment de l'accroissement du nombre de skieurs évoluant toujours plus vite sur des pistes toujours mieux préparées, donnant lieu à de fréquents traumatismes à haute énergie et des collisions. Il s'est produit un glissement des lésions vers le haut :-au niveau des membres, avec une atteinte proportionnellement plus importante du membre supérieur par rapport au membre inférieur : 14 % de lésions du membre supérieur en 1968-1976 devenant 31 % du total des lésions en 1990-1997 et 75 % en 1968-1976 puis 62 % en 1990-1997 au membre inférieur ;-au sein de chaque membre : au membre supérieur, augmentation des lésions de l'épaule de 6,8 à 11,6 % ; au membre inférieur, augmentation des entorses du genou de 13 % à 34 % du total avec hausse des ruptures du LCA de 11 % à 40 % ; diminution des fractures de jambe (44 % à 11,6 %) et diminution des lésions du cou-de-pied (14,4 % à 4,6 %). Cette évolution est corrélée aux progrès techniques accomplis en matière d'équipement de sécurité du skieur Cependant des recherches sont encore nécessaires pour enrayer l'épidémie d'entorses graves du genou, et une éducation rigoureuse des skieurs est à envisager pour tenter de diminuer l'incidence des accidents graves.
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in Journal de traumatologie du sport > vol. 17/1 (2000) . - P. 16-28[article] Évolution de la traumatologie du ski alpin : comparaison de deux études réalisées à 20 ans d'intervalle à Grenohle (1968-1976 et 1990-1997) [texte imprimé] / DIEMER C. ; KIRCHMEIER M. ; Dominique Saragaglia ; VOUAILLAT H. ; HUBOUD-PERON A. . - 2000 . - P. 16-28.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 17/1 (2000) . - P. 16-28
Résumé : En vue d'établir une cartographie de la traumatologie du ski alpin dans les années 1990, nous avons revu 4 647 dossiers d'accidentés des sports d'hiver accueillis à l'Hôpital Sud de Grenoble d'octobre 1990 à avril 1997, dont 3 570 concernaient des accidents de ski alpin (totalisant 3 788 lésions). Puis nous avons comparé notre série à celle du Pr Bèzes réalisée entre 1968 et 1976 dans ce même Hôpital Sud, sur 5 200 blessés porteurs de 5 200 lésions, afin de mettre en évidence les tendances évolutives de la traumatologie du ski alpin. En ce qui concerne les pratiquants, le profil du skieur accidenté s'est modifié dans l'intervalle, passant d'un skieur jeune préférentiellement masculin dans les années 1970 (moyenne d'âge 20 ans et 59 % d'hommes) à un skieur plus âgé (29 ans) souvent masculin mais de façon moins prépondérante (53,2 % d'hommes) dans les années 1990. Cette étude révèle que la traumatologie du ski alpin a subi de profondes mutations, en raison notamment de l'accroissement du nombre de skieurs évoluant toujours plus vite sur des pistes toujours mieux préparées, donnant lieu à de fréquents traumatismes à haute énergie et des collisions. Il s'est produit un glissement des lésions vers le haut :-au niveau des membres, avec une atteinte proportionnellement plus importante du membre supérieur par rapport au membre inférieur : 14 % de lésions du membre supérieur en 1968-1976 devenant 31 % du total des lésions en 1990-1997 et 75 % en 1968-1976 puis 62 % en 1990-1997 au membre inférieur ;-au sein de chaque membre : au membre supérieur, augmentation des lésions de l'épaule de 6,8 à 11,6 % ; au membre inférieur, augmentation des entorses du genou de 13 % à 34 % du total avec hausse des ruptures du LCA de 11 % à 40 % ; diminution des fractures de jambe (44 % à 11,6 %) et diminution des lésions du cou-de-pied (14,4 % à 4,6 %). Cette évolution est corrélée aux progrès techniques accomplis en matière d'équipement de sécurité du skieur Cependant des recherches sont encore nécessaires pour enrayer l'épidémie d'entorses graves du genou, et une éducation rigoureuse des skieurs est à envisager pour tenter de diminuer l'incidence des accidents graves.
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