[article]
Titre : |
Du « Bien vieillir » à l’âgisme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Christine Rolland |
Année de publication : |
2025 |
Article en page(s) : |
p. 3-6 |
Note générale : |
Cet article fait partie du dossier "2ème journée du GI gériatrie". |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Vieillissement |
Résumé : |
L’article explore les perceptions contrastées de la vieillesse dans la littérature et la société, oscillant entre une vision négative, associée à la perte et à la dépendance, et une vision positive valorisant la sagesse et le détachement. Il souligne que le vieillissement est un processus influencé par des facteurs sociaux, économiques et individuels. La manière dont la société perçoit la vieillesse est façonnée par les termes utilisés et les catégories construites (3e âge, seniors, etc.), qui tendent à homogénéiser cette population. Le vieillissement est un travail identitaire où chacun cherche à maintenir une continuité avec son passé malgré les transformations physiques et sociales. Les politiques publiques françaises ont longtemps présenté la vieillesse comme un problème socio-économique, renforçant une vision négative et homogène des personnes âgées. Toutefois, à partir des années 2000, l’idée du « Bien Vieillir » a émergé, encourageant une vieillesse active et en bonne santé, souvent perçue comme une injonction paradoxale à rester jeune. L’article met en lumière l’âgisme, une discrimination répandue et parfois institutionnalisée, notamment dans le domaine de la santé. Celui-ci affecte l’accès aux soins et la prise en charge des patients âgés, renforçant leur marginalisation. En conclusion, lutter contre l’âgisme nécessite une prise de conscience individuelle et collective. Il est essentiel de déconstruire les stéréotypes et de considérer la vieillesse comme une diversité d’expériences plutôt qu’une fatalité. |
Note de contenu : |
https://doi.org/10.1016/j.kine.2025.02.003 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=123986 |
in Kinésithérapie, la revue > 280 (Avril 2025) . - p. 3-6
[article] Du « Bien vieillir » à l’âgisme [texte imprimé] / Christine Rolland . - 2025 . - p. 3-6. Cet article fait partie du dossier "2ème journée du GI gériatrie". Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > 280 (Avril 2025) . - p. 3-6
Mots-clés : |
Vieillissement |
Résumé : |
L’article explore les perceptions contrastées de la vieillesse dans la littérature et la société, oscillant entre une vision négative, associée à la perte et à la dépendance, et une vision positive valorisant la sagesse et le détachement. Il souligne que le vieillissement est un processus influencé par des facteurs sociaux, économiques et individuels. La manière dont la société perçoit la vieillesse est façonnée par les termes utilisés et les catégories construites (3e âge, seniors, etc.), qui tendent à homogénéiser cette population. Le vieillissement est un travail identitaire où chacun cherche à maintenir une continuité avec son passé malgré les transformations physiques et sociales. Les politiques publiques françaises ont longtemps présenté la vieillesse comme un problème socio-économique, renforçant une vision négative et homogène des personnes âgées. Toutefois, à partir des années 2000, l’idée du « Bien Vieillir » a émergé, encourageant une vieillesse active et en bonne santé, souvent perçue comme une injonction paradoxale à rester jeune. L’article met en lumière l’âgisme, une discrimination répandue et parfois institutionnalisée, notamment dans le domaine de la santé. Celui-ci affecte l’accès aux soins et la prise en charge des patients âgés, renforçant leur marginalisation. En conclusion, lutter contre l’âgisme nécessite une prise de conscience individuelle et collective. Il est essentiel de déconstruire les stéréotypes et de considérer la vieillesse comme une diversité d’expériences plutôt qu’une fatalité. |
Note de contenu : |
https://doi.org/10.1016/j.kine.2025.02.003 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=123986 |
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