Centre de Documentation Campus Montignies
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[article]
Titre : |
La souffrance de la personne âgée : une entrave au soin ? |
Type de document : |
document graphique à deux dimensions |
Auteurs : |
Amaral Gomes |
Année de publication : |
2025 |
Article en page(s) : |
p. 9-13 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Sujet âgé / psychologie relation thérapeutique |
Résumé : |
Le kinésithérapeute est souvent confronté à des plaintes qui traduisent la souffrance que peuvent éprouver les patients âgés. Il peut se retrouver démuni en raison d’un manque de moyens et de connaissances qui lui permettraient de soulager et d’accompagner moralement le patient. La souffrance reste alors une notion souvent incomprise. La souffrance consiste en une expérience difficile à supporter par le patient. En effet, le patient peut ne plus trouver de sens à son existence : il ne se reconnaît plus dans ses possibilités d’agir et ses relations sont taries par un enfermement physique et psychique. Le philosophe Paul Ricoeur propose de considérer la souffrance comme une altération du rapport à soi et du rapport à l’Autre. La souffrance traduit une altération de la puissance d’agir et concerne quatre niveaux : la parole, la narration, l’action et l’imputabilité morale. C’est dans la relation patient-thérapeute et les possibilités d’action du soin kinésithérapique que cette approche devient concrète. Intégrer la souffrance au soin, à la lumière de la philosophie de Paul Ricoeur, devient une perspective pour le soignant. Il est déterminant de considérer la souffrance, considération qui passe par la parole et se traduit par des échanges entre le thérapeute et le patient. Il s’avère fructueux pour le soignant de comprendre l’idée de souffrance, de lui accorder la place et la valeur qu’elle mérite, conduisant à regarder le vieillissement comme un champ de possibilités. Le soin devient une relation entre deux sujets, dans laquelle il est permis de dire, de faire, de raconter, de se raconter et de s’estimer soi-même en tant qu’être agissant. Le sujet souffrant peut sortir d’une passivité subie pour devenir acteur de son propre parcours de vie. |
Note de contenu : |
https://doi.org/10.1016/j.kine.2025.02.005 |
En ligne : |
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S177901232500138X |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=123627 |
in Kinésithérapie, la revue > 280 (avril 2025) . - p. 9-13
[article] La souffrance de la personne âgée : une entrave au soin ? [document graphique à deux dimensions] / Amaral Gomes . - 2025 . - p. 9-13. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > 280 (avril 2025) . - p. 9-13
Mots-clés : |
Sujet âgé / psychologie relation thérapeutique |
Résumé : |
Le kinésithérapeute est souvent confronté à des plaintes qui traduisent la souffrance que peuvent éprouver les patients âgés. Il peut se retrouver démuni en raison d’un manque de moyens et de connaissances qui lui permettraient de soulager et d’accompagner moralement le patient. La souffrance reste alors une notion souvent incomprise. La souffrance consiste en une expérience difficile à supporter par le patient. En effet, le patient peut ne plus trouver de sens à son existence : il ne se reconnaît plus dans ses possibilités d’agir et ses relations sont taries par un enfermement physique et psychique. Le philosophe Paul Ricoeur propose de considérer la souffrance comme une altération du rapport à soi et du rapport à l’Autre. La souffrance traduit une altération de la puissance d’agir et concerne quatre niveaux : la parole, la narration, l’action et l’imputabilité morale. C’est dans la relation patient-thérapeute et les possibilités d’action du soin kinésithérapique que cette approche devient concrète. Intégrer la souffrance au soin, à la lumière de la philosophie de Paul Ricoeur, devient une perspective pour le soignant. Il est déterminant de considérer la souffrance, considération qui passe par la parole et se traduit par des échanges entre le thérapeute et le patient. Il s’avère fructueux pour le soignant de comprendre l’idée de souffrance, de lui accorder la place et la valeur qu’elle mérite, conduisant à regarder le vieillissement comme un champ de possibilités. Le soin devient une relation entre deux sujets, dans laquelle il est permis de dire, de faire, de raconter, de se raconter et de s’estimer soi-même en tant qu’être agissant. Le sujet souffrant peut sortir d’une passivité subie pour devenir acteur de son propre parcours de vie. |
Note de contenu : |
https://doi.org/10.1016/j.kine.2025.02.005 |
En ligne : |
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S177901232500138X |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=123627 |
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