Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Détail de l'auteur
Auteur ROUVILLAIN J.-L. |
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Complications vasculaires des luxations de l'épaule en pratique sportive : à propos de deux cas / CATONNE Y. in Journal de traumatologie du sport, vol. 12/1 (1995)
[article]
Titre : Complications vasculaires des luxations de l'épaule en pratique sportive : à propos de deux cas Type de document : texte imprimé Auteurs : CATONNE Y. ; BERGES B. ; DELATTRE O. ; MAATOUK M. ; ROUVILLAIN J.-L. ; BENMANSOUR B. Année de publication : 1995 Article en page(s) : p. 1 - 6 Résumé : Les complications vasculaires des luxations de l'épaule sont rares. Elles doivent cependant être systématiquement recherchées en raison de l'urgence chirurgicale représentée par le rétablissement de la continuité vasculaire. Main froide, disparition du pouls qui ne réapparaît pas après la réduction de la luxation, doivent faire pratiquer l'artériographie en urgence. Après traitement chirurgical tôt entrepris et après rééducation, le sport peut être repris au 6 mois
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14310
in Journal de traumatologie du sport > vol. 12/1 (1995) . - p. 1 - 6[article] Complications vasculaires des luxations de l'épaule en pratique sportive : à propos de deux cas [texte imprimé] / CATONNE Y. ; BERGES B. ; DELATTRE O. ; MAATOUK M. ; ROUVILLAIN J.-L. ; BENMANSOUR B. . - 1995 . - p. 1 - 6.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 12/1 (1995) . - p. 1 - 6
Résumé : Les complications vasculaires des luxations de l'épaule sont rares. Elles doivent cependant être systématiquement recherchées en raison de l'urgence chirurgicale représentée par le rétablissement de la continuité vasculaire. Main froide, disparition du pouls qui ne réapparaît pas après la réduction de la luxation, doivent faire pratiquer l'artériographie en urgence. Après traitement chirurgical tôt entrepris et après rééducation, le sport peut être repris au 6 mois
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtRevue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtLes ruptures de l'extrémité inférieure du biceps brachial chez le sportif / CATONNE Y. in Journal de traumatologie du sport, vol. 15/3 (novembre 1998)
[article]
Titre : Les ruptures de l'extrémité inférieure du biceps brachial chez le sportif Type de document : texte imprimé Auteurs : CATONNE Y. ; COMBELLES F. ; DELATTRE O. ; DUPONT P. ; PASCAL-MOUSSELARD H. ; ROUVILLAIN J.-L. ; BENMANSOUR B. Année de publication : 1998 Article en page(s) : p. 146 - 152 Résumé : Dix-neuf ruptures basses du tendon du biceps brachial provenant d'une étude multicentrique, survenues au cours de la pratique sportive sont étudiées. Il s'agissait de 19 hommes âgés de 27 à 62 ans, moyenne : 47 ans. Les sports pratiqués étaient le plus souvent les sports de contact (judo et rugby), les sports de force (haltérophilie et culturisme), la gymnastique et les sports mécaniques. Le mécanisme causal constituait toujours en une extension passive s'opposant à une flexion active. Le diagnostic a le plus souvent été fait cliniquement, avec un délai souvent long du fait du caractère tardif de la première consultation ; 8 jour en moyenne. Echographie, scanner, ou IRM s'avèrent surtout utiles dans les cas vus tardivement. Le traitement a été chirurgical 17 fois et conservateur 2 fois. Dans 11 cas, une réinsertion sur la tubérosité bicipitale a été réalisée. 6 fois, une suture du biceps au brachial antérieur a été faite. Le type anatomique de la rupture a été précisé 15 fois sur 17 interventions. Dans 14 cas, s'agissait d'une avulsion complète de la tubérosité bicipitale, dans un cas seulement d'une rupture en zone tendineuse. Les complications post-opératoires ont consisté en une paralysie radiale régressive en 1 an et un hématome nécessitant un drainage. Les résultats subjectifs ont été jugés bons 17 fois, assez bons une fois, mauvais une fois. Les résultats objectifs n'ont été précisés que dans 4 cas de cette série de 19 patients. En ce qui concerne le niveau sportif, dans 8 cas la reprise à niveau identique a été possible. Dans 5 cas, la reprise a été faite à un niveau inférieur ; dans 5 cas, elle est non précisée. Au total, les lésions surviennent chez le sportif souvent au-delà de la quarantaine. La restauration de la force de supination n'est possible que par une réinsertion anatomique du tendon. Le risque de complication nerveuse par compression de la branche postérieure du nerf radial est moindre si l'on utilise deux voies d'abord pour cette réinsertion.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14571
in Journal de traumatologie du sport > vol. 15/3 (novembre 1998) . - p. 146 - 152[article] Les ruptures de l'extrémité inférieure du biceps brachial chez le sportif [texte imprimé] / CATONNE Y. ; COMBELLES F. ; DELATTRE O. ; DUPONT P. ; PASCAL-MOUSSELARD H. ; ROUVILLAIN J.-L. ; BENMANSOUR B. . - 1998 . - p. 146 - 152.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 15/3 (novembre 1998) . - p. 146 - 152
Résumé : Dix-neuf ruptures basses du tendon du biceps brachial provenant d'une étude multicentrique, survenues au cours de la pratique sportive sont étudiées. Il s'agissait de 19 hommes âgés de 27 à 62 ans, moyenne : 47 ans. Les sports pratiqués étaient le plus souvent les sports de contact (judo et rugby), les sports de force (haltérophilie et culturisme), la gymnastique et les sports mécaniques. Le mécanisme causal constituait toujours en une extension passive s'opposant à une flexion active. Le diagnostic a le plus souvent été fait cliniquement, avec un délai souvent long du fait du caractère tardif de la première consultation ; 8 jour en moyenne. Echographie, scanner, ou IRM s'avèrent surtout utiles dans les cas vus tardivement. Le traitement a été chirurgical 17 fois et conservateur 2 fois. Dans 11 cas, une réinsertion sur la tubérosité bicipitale a été réalisée. 6 fois, une suture du biceps au brachial antérieur a été faite. Le type anatomique de la rupture a été précisé 15 fois sur 17 interventions. Dans 14 cas, s'agissait d'une avulsion complète de la tubérosité bicipitale, dans un cas seulement d'une rupture en zone tendineuse. Les complications post-opératoires ont consisté en une paralysie radiale régressive en 1 an et un hématome nécessitant un drainage. Les résultats subjectifs ont été jugés bons 17 fois, assez bons une fois, mauvais une fois. Les résultats objectifs n'ont été précisés que dans 4 cas de cette série de 19 patients. En ce qui concerne le niveau sportif, dans 8 cas la reprise à niveau identique a été possible. Dans 5 cas, la reprise a été faite à un niveau inférieur ; dans 5 cas, elle est non précisée. Au total, les lésions surviennent chez le sportif souvent au-delà de la quarantaine. La restauration de la force de supination n'est possible que par une réinsertion anatomique du tendon. Le risque de complication nerveuse par compression de la branche postérieure du nerf radial est moindre si l'on utilise deux voies d'abord pour cette réinsertion.
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Exclu du prêtSENSIBILITE ET SPECIFICITE DES SIGNES CLINIQUES POUR LE DIAGNOSTIC DES RUPTURES DU LCA / ROUVILLAIN J.-L. in Journal de traumatologie du sport, vol. 13/4 (décembre 1996)
[article]
Titre : SENSIBILITE ET SPECIFICITE DES SIGNES CLINIQUES POUR LE DIAGNOSTIC DES RUPTURES DU LCA Type de document : texte imprimé Auteurs : ROUVILLAIN J.-L. ; DELATTRE O. ; DIB C. ; CATONNE Y. Année de publication : 1996 Article en page(s) : p. 188 - 191 Résumé : Il est classique de dire que le diagnostic d'une rupture du ligament croisé antérieur est avant tout clinique. Il nous a semblé qu'une analyse statistique permettrait de mieux confirmer cette impression clinique. Nous avons revu, pour cela, une série continue de 1000 arthroscopies réalisées par un seul opérateur et réalisé une confrontation anatomo-clinique entre les tests cliniques et l'état du ligament croisé antérieur lors de l'arthroscopie: rupture totale, partielle, LCA accolé sur le LCP ou détendu. Nous avons défini la spécificité, la sensibilité, la valeur prédictive positive (VPP), et la valeur prédictive négative (VPN) des tests de Lachman et du ressaut, puis de leur association, pour toutes les atteintes du LCA et pour les seules ruptures totales du LCA. Comme on pouvait s'y attendre, si on considère l'association d'un Lachman et d'un ressaut cotés à 2, nous retrouvons 100 % de rupture totale du ligament croisé antérieur. Par contre, lorsque le Lachman est coté à 1 ou à 2 avec un ressaut coté à 1, la rupture n'est retrouvée totale que dans 77 % des cas. Dans les 23 % restants, on retrouve un LCA soit détendu, soit avec une rupture partielle, ou accolé sur le ligament croisé postérieur.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14685
in Journal de traumatologie du sport > vol. 13/4 (décembre 1996) . - p. 188 - 191[article] SENSIBILITE ET SPECIFICITE DES SIGNES CLINIQUES POUR LE DIAGNOSTIC DES RUPTURES DU LCA [texte imprimé] / ROUVILLAIN J.-L. ; DELATTRE O. ; DIB C. ; CATONNE Y. . - 1996 . - p. 188 - 191.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 13/4 (décembre 1996) . - p. 188 - 191
Résumé : Il est classique de dire que le diagnostic d'une rupture du ligament croisé antérieur est avant tout clinique. Il nous a semblé qu'une analyse statistique permettrait de mieux confirmer cette impression clinique. Nous avons revu, pour cela, une série continue de 1000 arthroscopies réalisées par un seul opérateur et réalisé une confrontation anatomo-clinique entre les tests cliniques et l'état du ligament croisé antérieur lors de l'arthroscopie: rupture totale, partielle, LCA accolé sur le LCP ou détendu. Nous avons défini la spécificité, la sensibilité, la valeur prédictive positive (VPP), et la valeur prédictive négative (VPN) des tests de Lachman et du ressaut, puis de leur association, pour toutes les atteintes du LCA et pour les seules ruptures totales du LCA. Comme on pouvait s'y attendre, si on considère l'association d'un Lachman et d'un ressaut cotés à 2, nous retrouvons 100 % de rupture totale du ligament croisé antérieur. Par contre, lorsque le Lachman est coté à 1 ou à 2 avec un ressaut coté à 1, la rupture n'est retrouvée totale que dans 77 % des cas. Dans les 23 % restants, on retrouve un LCA soit détendu, soit avec une rupture partielle, ou accolé sur le ligament croisé postérieur.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14685 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtSuture percutanée des ruptures fraîches du tendon calcanéen. A propos de 60 cas. / ROUVILLAIN J.-L. in Journal de traumatologie du sport, vol. 25/2 (juin 2008)
[article]
Titre : Suture percutanée des ruptures fraîches du tendon calcanéen. A propos de 60 cas. Type de document : texte imprimé Auteurs : ROUVILLAIN J.-L., Auteur ; T. NAVARRE, Auteur ; O. LABRADA-BLANCO, Auteur Année de publication : 2008 Article en page(s) : pp. 75-79 Langues : Français (fre) Mots-clés : Rupture Tendon d'Achille Résumé : Une série prospective de 60sutures percutanées du tendon d’Achille a été réalisée entre janvier 2001 et septembre 2006. Il y avait 28sportifs dont trois de compétition et 25de loisir. Les patients ont été revus avec un recul moyen de 13mois (6–58). Les résultats ont montré trois complications majeures (deux reruptures, une infection profonde) et cinq complications mineures (une tendinopathie corporéale, deux thromboses veineuses profondes, une algodystrophie, un nodule sous-cutané douloureux). Il n’y a pas eu de complication neurologique par atteinte du nerf sural. La reprise des activités sportives a été possible en moyenne à 5,2 mois (3–12) dans 89 % des cas, avec 68 % de reprise sportive à un niveau identique. La reprise des activités professionnelles a été possible en moyenne à 85 jours (15–270). La méthode décrite est simple, efficace, peu coûteuse et permet d’obtenir des résultats satisfaisants dans la prise en charge des ruptures aiguës du tendon d’Achille. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=17510
in Journal de traumatologie du sport > vol. 25/2 (juin 2008) . - pp. 75-79[article] Suture percutanée des ruptures fraîches du tendon calcanéen. A propos de 60 cas. [texte imprimé] / ROUVILLAIN J.-L., Auteur ; T. NAVARRE, Auteur ; O. LABRADA-BLANCO, Auteur . - 2008 . - pp. 75-79.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > vol. 25/2 (juin 2008) . - pp. 75-79
Mots-clés : Rupture Tendon d'Achille Résumé : Une série prospective de 60sutures percutanées du tendon d’Achille a été réalisée entre janvier 2001 et septembre 2006. Il y avait 28sportifs dont trois de compétition et 25de loisir. Les patients ont été revus avec un recul moyen de 13mois (6–58). Les résultats ont montré trois complications majeures (deux reruptures, une infection profonde) et cinq complications mineures (une tendinopathie corporéale, deux thromboses veineuses profondes, une algodystrophie, un nodule sous-cutané douloureux). Il n’y a pas eu de complication neurologique par atteinte du nerf sural. La reprise des activités sportives a été possible en moyenne à 5,2 mois (3–12) dans 89 % des cas, avec 68 % de reprise sportive à un niveau identique. La reprise des activités professionnelles a été possible en moyenne à 85 jours (15–270). La méthode décrite est simple, efficace, peu coûteuse et permet d’obtenir des résultats satisfaisants dans la prise en charge des ruptures aiguës du tendon d’Achille. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=17510 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtTraumatismes et pathologies ostéo-articulaires à bord des voiliers de loisir croisant aux Antilles / ROUVILLAIN J.-L. in Journal de traumatologie du sport, vol. 21/4 (2004)
[article]
Titre : Traumatismes et pathologies ostéo-articulaires à bord des voiliers de loisir croisant aux Antilles Type de document : texte imprimé Auteurs : ROUVILLAIN J.-L. ; MERCKY F. ; LETHUILLIER D. Année de publication : 2004 Article en page(s) : P. 218-227 Résumé : La Martinique voit chaque hiver un nombre croissant de voiliers en provenance d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud y faire escale. Cette population méconnue cumule les risques sur le plan médical du fait de son moyen de transport, des zones qu'elle traverse et de son isolement. Il n'existe aucune publication sur cette population. Le but de cette étude est de mieux connaître cette population habitant une grande partie de l'année sur des bateaux à voile croisant aux Antilles et, en particulier, d'étudier l'épidémiologie des lésions traumatiques et des pathologies ostéo-articulaires et d'essayer d'en déduire des moyens de prévention. Ce travail a été réalisé à partir de l'interrogatoire de 100 équipages de voiliers de croisière en escale à la Martinique de décembre 2001 à mai 2002. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire lors d'un entretien singulier d'une heure environ avec l'un des auteurs (F.M.). Pour être inclus dans l'étude il fallait être francophone, vivre à bord 6 mois par an au minimum. La population étudiée se répartie en 3 effectifs : 1 3 des équipages a quitté l'Europe depuis moins d'un an. 1 3 navigue depuis de nombreuses années autour du monde. 1 3 effectue chaque année une transhumance le long de l'archipel des Petites Antilles. Il y a eu 56 cas de traumatismes recensés, 20 cas concernaient le membre supérieur et 20 cas le membre inférieur, 7 cas l'atteinte de la tête et du cou. Il y a eu 19 brûlures dont 11 photo-induites et 8 accidentelles, et 16 infections cutanées qui se sont compliquées d'arthrites dans 3 cas. Il a été noté aussi 10 lombosciatalgies et 4 pathologies tendineuses de type microtraumatisme sportif. Cette étude nous a permis de montrer que les endroits à risque sur un bateau sont surtout le pont, que la fréquence des traumatismes est, en fait, fonction de l'expérience des équipages et en particulier en rapport inverse avec le nombre de milles parcourus. Les atteintes du membre inférieur intéressent surtout le pied. Le port de chaussure permettrait d'éviter plus de la moitié des traumatismes. Au membre supérieur, la main est la plus touchée. Un capot de descente permettrait d'éviter les traumatismes crâniens dus à la bôme. Bien que tous les équipages soient sensibilisés à la protection solaire, l'équipement du bateau en bimitop serait une mesure de protection bien utile. Un guindeau même mécanique permettrait d'éviter les plaies des mains ainsi que les lombalgies aiguës. Enfin, le traitement soigneux de toutes les plaies jusqu'à guérison complète permettrait d'éviter les surinfections cutanées, si fréquentes, dans ce milieu marin. Si les pathologies des marins professionnels et des équipages de course au large sont bien étudiées, celles du plaisancier à la voile le sont peu, alors que cette population est en augmentation et qu'elle doit assurer seule, le plus souvent, une totale autonomie en particulier médicale.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14742
in Journal de traumatologie du sport > vol. 21/4 (2004) . - P. 218-227[article] Traumatismes et pathologies ostéo-articulaires à bord des voiliers de loisir croisant aux Antilles [texte imprimé] / ROUVILLAIN J.-L. ; MERCKY F. ; LETHUILLIER D. . - 2004 . - P. 218-227.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 21/4 (2004) . - P. 218-227
Résumé : La Martinique voit chaque hiver un nombre croissant de voiliers en provenance d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud y faire escale. Cette population méconnue cumule les risques sur le plan médical du fait de son moyen de transport, des zones qu'elle traverse et de son isolement. Il n'existe aucune publication sur cette population. Le but de cette étude est de mieux connaître cette population habitant une grande partie de l'année sur des bateaux à voile croisant aux Antilles et, en particulier, d'étudier l'épidémiologie des lésions traumatiques et des pathologies ostéo-articulaires et d'essayer d'en déduire des moyens de prévention. Ce travail a été réalisé à partir de l'interrogatoire de 100 équipages de voiliers de croisière en escale à la Martinique de décembre 2001 à mai 2002. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire lors d'un entretien singulier d'une heure environ avec l'un des auteurs (F.M.). Pour être inclus dans l'étude il fallait être francophone, vivre à bord 6 mois par an au minimum. La population étudiée se répartie en 3 effectifs : 1 3 des équipages a quitté l'Europe depuis moins d'un an. 1 3 navigue depuis de nombreuses années autour du monde. 1 3 effectue chaque année une transhumance le long de l'archipel des Petites Antilles. Il y a eu 56 cas de traumatismes recensés, 20 cas concernaient le membre supérieur et 20 cas le membre inférieur, 7 cas l'atteinte de la tête et du cou. Il y a eu 19 brûlures dont 11 photo-induites et 8 accidentelles, et 16 infections cutanées qui se sont compliquées d'arthrites dans 3 cas. Il a été noté aussi 10 lombosciatalgies et 4 pathologies tendineuses de type microtraumatisme sportif. Cette étude nous a permis de montrer que les endroits à risque sur un bateau sont surtout le pont, que la fréquence des traumatismes est, en fait, fonction de l'expérience des équipages et en particulier en rapport inverse avec le nombre de milles parcourus. Les atteintes du membre inférieur intéressent surtout le pied. Le port de chaussure permettrait d'éviter plus de la moitié des traumatismes. Au membre supérieur, la main est la plus touchée. Un capot de descente permettrait d'éviter les traumatismes crâniens dus à la bôme. Bien que tous les équipages soient sensibilisés à la protection solaire, l'équipement du bateau en bimitop serait une mesure de protection bien utile. Un guindeau même mécanique permettrait d'éviter les plaies des mains ainsi que les lombalgies aiguës. Enfin, le traitement soigneux de toutes les plaies jusqu'à guérison complète permettrait d'éviter les surinfections cutanées, si fréquentes, dans ce milieu marin. Si les pathologies des marins professionnels et des équipages de course au large sont bien étudiées, celles du plaisancier à la voile le sont peu, alors que cette population est en augmentation et qu'elle doit assurer seule, le plus souvent, une totale autonomie en particulier médicale.
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