Centre de Documentation Campus Montignies
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[article]
Titre : |
Traitement de la maladie de Dravet et faux dépistage urinaire à l’ecstasy : une interférence méconnue |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Romain Magny ; Mathieu Le Seigle ; Chrystelle Oppon |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 668-672 |
Note générale : |
DOI : 10.1684/abc.2024.1931 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
maladie de Dravet stiripentol ecstasy faux positif urines enfants |
Résumé : |
Le dépistage urinaire des drogues est réalisé sur de nombreuses plateformes d’analyses automatisées par méthodes immunoenzymatiques. Si ces méthodes sont rapides, elles manquent souvent de spécificité. Nous rapportons le cas d’une enfant de 5 ans, traitée pour la maladie de Dravet et hospitalisée pour crises cloniques. Durant son hospitalisation, 3 échantillons d’urines seront adressés au laboratoire de Toxicologie afin d’éliminer toute origine toxique à ces crises. Les deux premiers conduiront à un dépistage positif en ecstasy, négatifs pour les autres drogues. Pour le dernier échantillon, tous les dépistages seront négatifs. La présence d’ecstasy dans les 2 premiers échantillons n’a pas été confirmée par chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse, qui a identifié du stiripentol dans les 3 urines. Le stiripentol est un antiépileptique qui possède un groupement 3,4 méthylènedioxy commun avec la MDMA. Nous avons déterminé que l’anticorps de la trousse croisait à 20 % avec le stiripentol et nous avons pu définir une concentration « cut-off en stiripentol » à 2 500 ng/mL. Nous avons contrôlé ce cut-off en dosant le stiripentol dans les 3 urines retrouvant des concentrations à 47 600 et 5 800 ng/mL, respectivement pour le premier et le second échantillon et à 1 900 ng/mL pour le dernier. Ces concentrations expliquent les faux positifs sur les deux premières urines, et le résultat négatif de la dernière. Ce travail souligne la nécessité de rester critique vis-à-vis des résultats des méthodes d’immuno-dépistage et de les confirmer par une méthode de référence. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=122791 |
in Annales de Biologie Clinique > Vol.82 N°6 (Novembre-décembre 2024) . - p. 668-672
[article] Traitement de la maladie de Dravet et faux dépistage urinaire à l’ecstasy : une interférence méconnue [texte imprimé] / Romain Magny ; Mathieu Le Seigle ; Chrystelle Oppon . - 2024 . - p. 668-672. DOI : 10.1684/abc.2024.1931 Langues : Français ( fre) in Annales de Biologie Clinique > Vol.82 N°6 (Novembre-décembre 2024) . - p. 668-672
Mots-clés : |
maladie de Dravet stiripentol ecstasy faux positif urines enfants |
Résumé : |
Le dépistage urinaire des drogues est réalisé sur de nombreuses plateformes d’analyses automatisées par méthodes immunoenzymatiques. Si ces méthodes sont rapides, elles manquent souvent de spécificité. Nous rapportons le cas d’une enfant de 5 ans, traitée pour la maladie de Dravet et hospitalisée pour crises cloniques. Durant son hospitalisation, 3 échantillons d’urines seront adressés au laboratoire de Toxicologie afin d’éliminer toute origine toxique à ces crises. Les deux premiers conduiront à un dépistage positif en ecstasy, négatifs pour les autres drogues. Pour le dernier échantillon, tous les dépistages seront négatifs. La présence d’ecstasy dans les 2 premiers échantillons n’a pas été confirmée par chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse, qui a identifié du stiripentol dans les 3 urines. Le stiripentol est un antiépileptique qui possède un groupement 3,4 méthylènedioxy commun avec la MDMA. Nous avons déterminé que l’anticorps de la trousse croisait à 20 % avec le stiripentol et nous avons pu définir une concentration « cut-off en stiripentol » à 2 500 ng/mL. Nous avons contrôlé ce cut-off en dosant le stiripentol dans les 3 urines retrouvant des concentrations à 47 600 et 5 800 ng/mL, respectivement pour le premier et le second échantillon et à 1 900 ng/mL pour le dernier. Ces concentrations expliquent les faux positifs sur les deux premières urines, et le résultat négatif de la dernière. Ce travail souligne la nécessité de rester critique vis-à-vis des résultats des méthodes d’immuno-dépistage et de les confirmer par une méthode de référence. |
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./index.php?lvl=notice_display&id=122791 |
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