[article]
Titre : |
Le réentraînement à la course dans la prise en charge du syndrome fémoro-patellaire du coureur : une revue systématique de la littérature |
Type de document : |
document graphique à deux dimensions |
Auteurs : |
Lucas Vangelista ; Eric Dessaint ; Naïm Lehman |
Année de publication : |
2025 |
Article en page(s) : |
p. 5-19 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Phénomènes biomécaniques Course à pied |
Résumé : |
La course à pied, pratiquée depuis longtemps et connaissant une croissance significative depuis les années 1970, est l'une des activités physiques les plus populaires au monde.En France, la course à pied est largement pratiquée et compte pour l'une des activités sportives les plus populaires, avec 27 % de la population générale se déclarant coureuse [1]. Néanmoins, la course à pied est associée à un taux élevé de blessures aux membres inférieurs, variant de 20 à 80 % [2]. Parmi ces blessures, les pathologies les plus courantes sont le syndrome fémoro-patellaire (SFP) (17 %), la tendinopathie d'Achille (10 %), et le syndrome de stress tibial médial (8 %).En septembre 2019, une recommandation de Grade C a été émise pour le réentraînement à la course dans le traitement du syndrome fémoro-patellaire (SFP) chez les coureurs. Cette recommandation préconise des séances multiples d'exercices visant à modifier le schéma de course en favorisant une attaque de l'avant-pied, en augmentant la cadence ou en réduisant l'adduction maximale de la hanche pendant la course .Le réentraînement à la course (RALC) suscite un intérêt croissant parmi les cliniciens. Il est recommandé par un avis d’expert concernant le traitement conservateur du SFP publié en 2019. Depuis lors, l'intérêt pour le réentraînement à la course a considérablement augmenté.Les stratégies courantes de réentraînement à la course visent à modifier certains aspects techniques de la foulée par des ajustements du schéma de frappe, de la charge d'impact et de la cadence des pas. Ces adaptations induisent généralement une réduction de la longueur des pas, de l'angle de flexion maximal du genou, de l'adduction maximale de la hanche, du moment d'extension maximal du genou, ainsi que de l'angle d'attaque du pied. Collectivement, ces ajustements se traduisent par une diminution des variables cinématiques et cinétiques au niveau de la cheville, du genou et de la hanche.Les modalités du réentraînement à la course sont variées et incluent notamment l’ajustement du schéma de frappe du pied qui désigne la manière dont le pied entre en contact avec le sol lors de la course. Les principaux types de frappe du pied sont l’attaque talon, l’attaque médio-pied, et l’attaque avant-pied.
Une autre stratégie fréquemment employée est l’augmentation de la cadence de pas, soit le nombre de pas par minute, qui implique de raccourcir légèrement la longueur de chaque foulée pour augmenter leur fréquence.En 2012, une revue systématique publiée par Anderson et al. a examiné les effets immédiats de la modification de la cadence et de la longueur de la foulée chez les coureurs à partir de 10 études. Les résultats ont montré que l'augmentation de la cadence de course peut contribuer à réduire le risque de blessures liées à la course en réduisant la charge exercée sur l’articulation fémoro-patellaire. Cette revue systématique de la littérature vise à évaluer l'efficacité du réentraînement à la course (RALC) dans la prise en charge des coureurs récréatifs adultes souffrant du SFP.L’objectif de cette étude est de déterminer si le RALC permet de réduire la douleur, d'améliorer la fonction et si les modifications de la cinématique de course observées sont maintenues à long terme chez les coureurs atteints du SFP. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=122715 |
in Kinésithérapie scientifique > 673 (mars 2025) . - p. 5-19
[article] Le réentraînement à la course dans la prise en charge du syndrome fémoro-patellaire du coureur : une revue systématique de la littérature [document graphique à deux dimensions] / Lucas Vangelista ; Eric Dessaint ; Naïm Lehman . - 2025 . - p. 5-19. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 673 (mars 2025) . - p. 5-19
Mots-clés : |
Phénomènes biomécaniques Course à pied |
Résumé : |
La course à pied, pratiquée depuis longtemps et connaissant une croissance significative depuis les années 1970, est l'une des activités physiques les plus populaires au monde.En France, la course à pied est largement pratiquée et compte pour l'une des activités sportives les plus populaires, avec 27 % de la population générale se déclarant coureuse [1]. Néanmoins, la course à pied est associée à un taux élevé de blessures aux membres inférieurs, variant de 20 à 80 % [2]. Parmi ces blessures, les pathologies les plus courantes sont le syndrome fémoro-patellaire (SFP) (17 %), la tendinopathie d'Achille (10 %), et le syndrome de stress tibial médial (8 %).En septembre 2019, une recommandation de Grade C a été émise pour le réentraînement à la course dans le traitement du syndrome fémoro-patellaire (SFP) chez les coureurs. Cette recommandation préconise des séances multiples d'exercices visant à modifier le schéma de course en favorisant une attaque de l'avant-pied, en augmentant la cadence ou en réduisant l'adduction maximale de la hanche pendant la course .Le réentraînement à la course (RALC) suscite un intérêt croissant parmi les cliniciens. Il est recommandé par un avis d’expert concernant le traitement conservateur du SFP publié en 2019. Depuis lors, l'intérêt pour le réentraînement à la course a considérablement augmenté.Les stratégies courantes de réentraînement à la course visent à modifier certains aspects techniques de la foulée par des ajustements du schéma de frappe, de la charge d'impact et de la cadence des pas. Ces adaptations induisent généralement une réduction de la longueur des pas, de l'angle de flexion maximal du genou, de l'adduction maximale de la hanche, du moment d'extension maximal du genou, ainsi que de l'angle d'attaque du pied. Collectivement, ces ajustements se traduisent par une diminution des variables cinématiques et cinétiques au niveau de la cheville, du genou et de la hanche.Les modalités du réentraînement à la course sont variées et incluent notamment l’ajustement du schéma de frappe du pied qui désigne la manière dont le pied entre en contact avec le sol lors de la course. Les principaux types de frappe du pied sont l’attaque talon, l’attaque médio-pied, et l’attaque avant-pied.
Une autre stratégie fréquemment employée est l’augmentation de la cadence de pas, soit le nombre de pas par minute, qui implique de raccourcir légèrement la longueur de chaque foulée pour augmenter leur fréquence.En 2012, une revue systématique publiée par Anderson et al. a examiné les effets immédiats de la modification de la cadence et de la longueur de la foulée chez les coureurs à partir de 10 études. Les résultats ont montré que l'augmentation de la cadence de course peut contribuer à réduire le risque de blessures liées à la course en réduisant la charge exercée sur l’articulation fémoro-patellaire. Cette revue systématique de la littérature vise à évaluer l'efficacité du réentraînement à la course (RALC) dans la prise en charge des coureurs récréatifs adultes souffrant du SFP.L’objectif de cette étude est de déterminer si le RALC permet de réduire la douleur, d'améliorer la fonction et si les modifications de la cinématique de course observées sont maintenues à long terme chez les coureurs atteints du SFP. |
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