Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur ROGER B |
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APPORT DE L'IRM DANS LA STRATEGIE DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DES PUBALGIES / P. Christel in Journal de traumatologie du sport, vol. 13/2 (juin 1996)
[article]
Titre : APPORT DE L'IRM DANS LA STRATEGIE DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DES PUBALGIES Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Christel ; P. Djian ; ROGER B ; WITVOET J ; Y. Demarais Année de publication : 1996 Article en page(s) : p. 95 - 101 Résumé : De façon à détecter l'existence d'une lésion des adducteurs devant un tableau de pubalgie mixte, avec douleurs sus- et sous-pubiennes, les auteurs ont utilisé systématiquement depuis 1991 l'IRM, dans une prospective pré-opératoire du traitement chirurgical des pubalgies. Pour vérifier le bien fondé de cette démarche, deux groupes de patients ont été comparés. Un premier groupe de 45 patients, tous opérés avant 1991 par remise en tension des muscles larges de l'abdomen selon la technique de Nesovic, sans IRM pré-opératoire, avec 75 % de bons et excellents résultats globaux. Un second groupe de 20 patients, opérés entre 1991 et 1995, a bénéficié d'une IRM pré-opératoire. Cet examen a permis d'identifier 5 fois une enthésopathie des adducteurs associée à l'insuffisance pariéto-abdominale. Dans ces 5 cas, une chirurgie des adducteurs par ténotomie ou excision plus large a été combinée à l'intervention de Nesovic. Dans ce second groupe, 95 % de bons et excellents résultats ont été obtenus. Ainsi l'IRM a permis d'affiner la stratégie chirurgicale en faisant recourir, en cas d'enthésopathie démontrée, à une technique chirurgicale mixte associant remise en tension des muscles larges de l'abdomen et détente des adducteurs, qui aboutit à de meilleurs résultats que l'intervention de Nésovic isolée. Sans la mesure où les seuls éléments de l'examen clinique ne permettent pas d'affirmer avec certitude l'atteinte associée des adducteurs à l'insuffisance pariéto-abdominale, les auteurs recommandent d'utiliser l'IRM dans le bilan d'imagerie des pubalgies pour démontrer cette atteinte.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14287
in Journal de traumatologie du sport > vol. 13/2 (juin 1996) . - p. 95 - 101[article] APPORT DE L'IRM DANS LA STRATEGIE DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DES PUBALGIES [texte imprimé] / P. Christel ; P. Djian ; ROGER B ; WITVOET J ; Y. Demarais . - 1996 . - p. 95 - 101.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 13/2 (juin 1996) . - p. 95 - 101
Résumé : De façon à détecter l'existence d'une lésion des adducteurs devant un tableau de pubalgie mixte, avec douleurs sus- et sous-pubiennes, les auteurs ont utilisé systématiquement depuis 1991 l'IRM, dans une prospective pré-opératoire du traitement chirurgical des pubalgies. Pour vérifier le bien fondé de cette démarche, deux groupes de patients ont été comparés. Un premier groupe de 45 patients, tous opérés avant 1991 par remise en tension des muscles larges de l'abdomen selon la technique de Nesovic, sans IRM pré-opératoire, avec 75 % de bons et excellents résultats globaux. Un second groupe de 20 patients, opérés entre 1991 et 1995, a bénéficié d'une IRM pré-opératoire. Cet examen a permis d'identifier 5 fois une enthésopathie des adducteurs associée à l'insuffisance pariéto-abdominale. Dans ces 5 cas, une chirurgie des adducteurs par ténotomie ou excision plus large a été combinée à l'intervention de Nesovic. Dans ce second groupe, 95 % de bons et excellents résultats ont été obtenus. Ainsi l'IRM a permis d'affiner la stratégie chirurgicale en faisant recourir, en cas d'enthésopathie démontrée, à une technique chirurgicale mixte associant remise en tension des muscles larges de l'abdomen et détente des adducteurs, qui aboutit à de meilleurs résultats que l'intervention de Nésovic isolée. Sans la mesure où les seuls éléments de l'examen clinique ne permettent pas d'affirmer avec certitude l'atteinte associée des adducteurs à l'insuffisance pariéto-abdominale, les auteurs recommandent d'utiliser l'IRM dans le bilan d'imagerie des pubalgies pour démontrer cette atteinte.
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtChoix et intérêt de l'imagerie dans les ruptures basses du tendon du triceps brachial / ROGER B in Journal de traumatologie du sport, Vol. 15 supplément 1 (février 1998)
[article]
Titre : Choix et intérêt de l'imagerie dans les ruptures basses du tendon du triceps brachial Type de document : texte imprimé Auteurs : ROGER B ; FRANC J. ; H. de Labareyre ; PEYRE M. ; D. Poux ; P. Thoreux ; J. S. ANTOINE Année de publication : 1998 Résumé : La rupture complète du tendon distal du triceps brachial est une lésion rare correspondant le plus souvent à une désinsertion du tendon sur l'olécrane. La rupture partielle est exceptionnelle. Nous rapportons 8 observations de lésion de l'insertion distale du triceps brachial : 5 ruptures complètes et 3 ruptures partielles. Le diagnostic de rupture complète peut passer inaperçu, notamment en urgence, sauf si on sait rechercher le test de l'extension contrariée ou contre pesanteur. Le diagnostic de rupture partielle est plus difficile et c'est là tout l'intérêt de l'imagerie que de pouvoir affirmer cette lésion, qu'il s'agisse de l'échographie ou, de façon plus performante, de l'IRM. Le bilan lésionnel pré-opératoire est également parfaitement bien réalisé en IRM pour apprécier l'état des berges du tendon et l'importance de sa rétraction. La radiographie standard reste indispensable au stade initial pour montrer une avulsion corticale olécranienne, alors qu'à un stade plus tardif, il peut exister à distance une calcification dans les parties molles.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14305
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 15 supplément 1 (février 1998)[article] Choix et intérêt de l'imagerie dans les ruptures basses du tendon du triceps brachial [texte imprimé] / ROGER B ; FRANC J. ; H. de Labareyre ; PEYRE M. ; D. Poux ; P. Thoreux ; J. S. ANTOINE . - 1998.
in Journal de traumatologie du sport > Vol. 15 supplément 1 (février 1998)
Résumé : La rupture complète du tendon distal du triceps brachial est une lésion rare correspondant le plus souvent à une désinsertion du tendon sur l'olécrane. La rupture partielle est exceptionnelle. Nous rapportons 8 observations de lésion de l'insertion distale du triceps brachial : 5 ruptures complètes et 3 ruptures partielles. Le diagnostic de rupture complète peut passer inaperçu, notamment en urgence, sauf si on sait rechercher le test de l'extension contrariée ou contre pesanteur. Le diagnostic de rupture partielle est plus difficile et c'est là tout l'intérêt de l'imagerie que de pouvoir affirmer cette lésion, qu'il s'agisse de l'échographie ou, de façon plus performante, de l'IRM. Le bilan lésionnel pré-opératoire est également parfaitement bien réalisé en IRM pour apprécier l'état des berges du tendon et l'importance de sa rétraction. La radiographie standard reste indispensable au stade initial pour montrer une avulsion corticale olécranienne, alors qu'à un stade plus tardif, il peut exister à distance une calcification dans les parties molles.
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtCOMPRESSION KYSTIQUE DU NERF SUS-SCAPULAIRE: A PROPOS DE TROIS CAS. REVUE DE LA LITTERATURE / LEVY P. in Journal de traumatologie du sport, vol. 12/2 (1995)
[article]
Titre : COMPRESSION KYSTIQUE DU NERF SUS-SCAPULAIRE: A PROPOS DE TROIS CAS. REVUE DE LA LITTERATURE Type de document : texte imprimé Auteurs : LEVY P. ; GRENIER P. ; LAZENNEC J. Y. ; Jacques Rodineau ; ROGER B ; DANOWSKI G. Année de publication : 1995 Article en page(s) : p. 65 - 72 Résumé : Cette étude rapporte trois cas de compression du nerf sus-scapulaire par une formation kystique située dans l'échancrure spino-glénoïdienne et analyse les diverses causes possibles d'atteinte de ce nerf. La neuropathie du nerf sus-scapulaire résulte d'une lésion située le plus souvent dans l'échancrure coracoïdienne ou spino-glénoïdienne. Cette lésion est due soit à une traction du nerf consécutive à un effort violent, soit à des micro-traumatismes répétés dans le cadre de professions exposées ou chez le sportif, soit à l'existence d'une masse tissulaire ou kystique compressive. Cliniquement, le patient souffre d'une douleur non spécifique avec, à un stade tardif, une amyotrophie des muscles sous- et sus-épineux. L'examen électromyographique est perturbé. L'Imagerie par Résonance Magnétique fait le diagnostic en montrant une masse dans l'échancrure coracoïdienne ou spino-glénoïdienne. Le plus souvent, il s'agit d'une formation kystique. L'IRM précise aussi l'état du bourrelet glénoïdien et l'importance de l'atrophie des muscles sus- et sous-épineux.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14313
in Journal de traumatologie du sport > vol. 12/2 (1995) . - p. 65 - 72[article] COMPRESSION KYSTIQUE DU NERF SUS-SCAPULAIRE: A PROPOS DE TROIS CAS. REVUE DE LA LITTERATURE [texte imprimé] / LEVY P. ; GRENIER P. ; LAZENNEC J. Y. ; Jacques Rodineau ; ROGER B ; DANOWSKI G. . - 1995 . - p. 65 - 72.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 12/2 (1995) . - p. 65 - 72
Résumé : Cette étude rapporte trois cas de compression du nerf sus-scapulaire par une formation kystique située dans l'échancrure spino-glénoïdienne et analyse les diverses causes possibles d'atteinte de ce nerf. La neuropathie du nerf sus-scapulaire résulte d'une lésion située le plus souvent dans l'échancrure coracoïdienne ou spino-glénoïdienne. Cette lésion est due soit à une traction du nerf consécutive à un effort violent, soit à des micro-traumatismes répétés dans le cadre de professions exposées ou chez le sportif, soit à l'existence d'une masse tissulaire ou kystique compressive. Cliniquement, le patient souffre d'une douleur non spécifique avec, à un stade tardif, une amyotrophie des muscles sous- et sus-épineux. L'examen électromyographique est perturbé. L'Imagerie par Résonance Magnétique fait le diagnostic en montrant une masse dans l'échancrure coracoïdienne ou spino-glénoïdienne. Le plus souvent, il s'agit d'une formation kystique. L'IRM précise aussi l'état du bourrelet glénoïdien et l'importance de l'atrophie des muscles sus- et sous-épineux.
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Exclu du prêtCritères de reprise après un accident musculaire / H. de Labareyre in Journal de traumatologie du sport, vol. 22/4 (2005)
[article]
Titre : Critères de reprise après un accident musculaire Type de document : texte imprimé Auteurs : H. de Labareyre ; BRASSEUR J. L. ; Jacques Rodineau ; ROGER B ; BOUVAT E Année de publication : 2005 Article en page(s) : P. 232 Résumé : Tout sportif est impatient de savoir à quelle date il pourra reprendre ses activités après une lésion musculaire. A un stade précoce, il est possible de donner une approximation théorique ; dans certains cas l'imagerie permet de préciser l'importance des lésions. A un stade tardif, les indications pronostiques gagnent en précision car l'évolution sous traitement peut être évaluée. Comme ni les tests cliniques, ni l'échographie, ni l'IRM ne permettent d'obtenir une certitude de la solidité de la cicatrisation, il est proposé un schéma de reprise progressive d'activité basé sur des constatations de terrain, permettant toutes les modulations à partir d'un calendrier relativement rigide.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14320
in Journal de traumatologie du sport > vol. 22/4 (2005) . - P. 232[article] Critères de reprise après un accident musculaire [texte imprimé] / H. de Labareyre ; BRASSEUR J. L. ; Jacques Rodineau ; ROGER B ; BOUVAT E . - 2005 . - P. 232.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 22/4 (2005) . - P. 232
Résumé : Tout sportif est impatient de savoir à quelle date il pourra reprendre ses activités après une lésion musculaire. A un stade précoce, il est possible de donner une approximation théorique ; dans certains cas l'imagerie permet de préciser l'importance des lésions. A un stade tardif, les indications pronostiques gagnent en précision car l'évolution sous traitement peut être évaluée. Comme ni les tests cliniques, ni l'échographie, ni l'IRM ne permettent d'obtenir une certitude de la solidité de la cicatrisation, il est proposé un schéma de reprise progressive d'activité basé sur des constatations de terrain, permettant toutes les modulations à partir d'un calendrier relativement rigide.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14320 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtDouleurs d'origine tibiale chez le sportif / H. de Labareyre in Journal de traumatologie du sport, vol. 17/3 (2000)
[article]
Titre : Douleurs d'origine tibiale chez le sportif Type de document : texte imprimé Auteurs : H. de Labareyre ; ROGER B ; E. Rolland ; BOUVAT E Année de publication : 2000 Article en page(s) : P. 163-177 Résumé : Le tibia est fréquemment à l'origine de douleurs de jambe chez le sportif. Plusieurs entités différentes peuvent être distinguées. Elles possèdent chacune des spécificités cliniques et d'imagerie qui permettent de les différencier, bien que certaines zones d'incertitude persistent, en particulier en ce qui concerne les possibilités de passage d'une lésion à l'autre. La « périostite » relève probablement de phénomènes de souffrance, à la fois du périoste et des structures aponévrotiques qui s'insèrent sur le bord postéro-médial du tibia. Les sportifs de bon niveau « débutants» représentent la population la plus exposée. Le diagnostic clinique est fortement influencé par l'interrogatoire alors que l'examen retrouve essentiellement une douleur étendue sur 10 à 15 cm, le long du bord postéro-médial du tibia. L'imagerie n'aide que peu le diagnostic positif mais a un grand intérêt dans le diagnostic différentiel : la radiographie est normale, la scintigraphie peut montrer une hyperfixation modérée et étendue au temps osseux, la TDM et l'IRM sont rarement démonstratives. Le traitement est difficile avec une efficacité relative des orthèses plantaires et des massages périostés. La fracture de fatigue est une maladie d'adaptation de l'os à l'effort. Les contraintes actives musculaires sont à l'origine de phénomènes de tractions et de compressions, alors que la fatigue musculaire diminue la protection de l'os face aux ondes de choc. Il faut différencier les fractures de fatigue du bord postéro-médial du tibia, de bon pronostic, des fractures du bord antérieur, de mauvais pronostic. La douleur est proportionnelle à l'effort et l'examen retrouve une douleur très localisée sur le tibia, parfois un petit cal osseux. L'imagerie doit permettre de mettre en évidence la lésion. La radiographie n'est que rarement positive pour les fractures postéro-médiales mais est très démonstrative pour les fractures antérieures. La scintigraphie montre une hyperfixation intense et très localisée aux trois temps de l'examen. La TDM et l'IRM doivent permettre de visualiser les lésions non vues sur les radiographies. Le traitement des fractures postéro-médiales repose actuellement sur les orthèses jambières et l'évolution est favorable en quelques semaines, alors que les fractures antérieures peuvent conduire à la chirurgie chez les sportifs de bon niveau. Périostite et fracture de fatigue sont à considérer comme deux pathologies bien distinctes. Il existe fréquemment des phénomènes pré-fracturaires ou d'os hyperactif sans traduction clinique, avec des anomalies à l'imagerie. Il existe également des tableaux cliniques douloureux s'accompagnant d'anomalies atypiques à l'imagerie, qui ne rentrent ni dans le cadre des périostites, ni dans celui des fractures de fatigue : le terme d'hyperostose tibiale diffuse d'adaptation est proposé.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14331
in Journal de traumatologie du sport > vol. 17/3 (2000) . - P. 163-177[article] Douleurs d'origine tibiale chez le sportif [texte imprimé] / H. de Labareyre ; ROGER B ; E. Rolland ; BOUVAT E . - 2000 . - P. 163-177.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 17/3 (2000) . - P. 163-177
Résumé : Le tibia est fréquemment à l'origine de douleurs de jambe chez le sportif. Plusieurs entités différentes peuvent être distinguées. Elles possèdent chacune des spécificités cliniques et d'imagerie qui permettent de les différencier, bien que certaines zones d'incertitude persistent, en particulier en ce qui concerne les possibilités de passage d'une lésion à l'autre. La « périostite » relève probablement de phénomènes de souffrance, à la fois du périoste et des structures aponévrotiques qui s'insèrent sur le bord postéro-médial du tibia. Les sportifs de bon niveau « débutants» représentent la population la plus exposée. Le diagnostic clinique est fortement influencé par l'interrogatoire alors que l'examen retrouve essentiellement une douleur étendue sur 10 à 15 cm, le long du bord postéro-médial du tibia. L'imagerie n'aide que peu le diagnostic positif mais a un grand intérêt dans le diagnostic différentiel : la radiographie est normale, la scintigraphie peut montrer une hyperfixation modérée et étendue au temps osseux, la TDM et l'IRM sont rarement démonstratives. Le traitement est difficile avec une efficacité relative des orthèses plantaires et des massages périostés. La fracture de fatigue est une maladie d'adaptation de l'os à l'effort. Les contraintes actives musculaires sont à l'origine de phénomènes de tractions et de compressions, alors que la fatigue musculaire diminue la protection de l'os face aux ondes de choc. Il faut différencier les fractures de fatigue du bord postéro-médial du tibia, de bon pronostic, des fractures du bord antérieur, de mauvais pronostic. La douleur est proportionnelle à l'effort et l'examen retrouve une douleur très localisée sur le tibia, parfois un petit cal osseux. L'imagerie doit permettre de mettre en évidence la lésion. La radiographie n'est que rarement positive pour les fractures postéro-médiales mais est très démonstrative pour les fractures antérieures. La scintigraphie montre une hyperfixation intense et très localisée aux trois temps de l'examen. La TDM et l'IRM doivent permettre de visualiser les lésions non vues sur les radiographies. Le traitement des fractures postéro-médiales repose actuellement sur les orthèses jambières et l'évolution est favorable en quelques semaines, alors que les fractures antérieures peuvent conduire à la chirurgie chez les sportifs de bon niveau. Périostite et fracture de fatigue sont à considérer comme deux pathologies bien distinctes. Il existe fréquemment des phénomènes pré-fracturaires ou d'os hyperactif sans traduction clinique, avec des anomalies à l'imagerie. Il existe également des tableaux cliniques douloureux s'accompagnant d'anomalies atypiques à l'imagerie, qui ne rentrent ni dans le cadre des périostites, ni dans celui des fractures de fatigue : le terme d'hyperostose tibiale diffuse d'adaptation est proposé.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14331 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtEchographie des ligaments de la cheville / BRASSEUR J. L. in Journal de traumatologie du sport, vol. 11/1 (1994)
PermalinkIMAGERIE DES KYSTES PARA-GLENOIDIENS / TARDIEU M. in Journal de traumatologie du sport, vol. 12/4 (1995)
PermalinkImagerie du ligament latéral interne du coude / BESSIS L. in Journal de traumatologie du sport, Vol. 15 supplément 1 (février 1998)
PermalinkImagerie en pathologie traumatique des muscles et des tendons / ROGER B in Journal de traumatologie du sport, vol. 22/3 (2005)
PermalinkImagerie du syndrome de compression de l'artère poplitée / LEVY P. in Journal de traumatologie du sport, vol. 15/4 (décembre 1998)
PermalinkKYSTES DE LA TENTE DES CROISES DU GENOU : A PROPOS D'UNE SERIE DE 40 PATIENTS / RICHARD O. in Journal de traumatologie du sport, vol. 13/4 (décembre 1996)
PermalinkLésions ostéo-chondrales traumatiques du genou en IRM / ROGER B in Journal de traumatologie du sport, vol. 8/3 (1991)
PermalinkMorphologie de l'échancrure inter-condylienne du fémur et rupture du ligament croisé antérieur : intérêt de l'exploration tomodensitométrique / LAZENNEC J. Y. in Journal de traumatologie du sport, vol. 8/2 (1991)
PermalinkUne nouvelle technique d'exploration de l'épaule : l'arthro-IRM / ROGER B in Journal de traumatologie du sport, vol. 15/1 (avril 1998)
PermalinkPLACE DES EXAMENS D'IMAGERIE DANS LE SUIVI POST-OPERATOIRE DES LIGAMENTOPLASTIES INTRA-ARTICULAIRES UTILISANT LE TENDON ROTULIEN / P. Djian in Journal de traumatologie du sport, vol. 14/2 (juin 1997)
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