[article]
Titre : |
Bienfaits et méfaits de l'activité physique sur la minéralisation dusquelette de la femme : ni trop, ni trop peu |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
VIDALIN H ; DUPECHOT M. |
Année de publication : |
2001 |
Article en page(s) : |
P. 150-157 |
Résumé : |
L'activité physique chez la femme présente deux versants : favorable ou lésionnel sur le squelette. Une revue de la littérature permet de mettre en évidence ces effets. Que ce soit chez l'enfant, la jeune fille ou la femme plus âgée, si l'activité est indispensable pour maintenir ou améliorer la minéralisation osseuse, à l'inverse, en cas d'excès les effets péjoratifs sont nombreux et parfois graves. Lors de l'examen systématique ou en cas de blessure, une enquête doit être faite et un traitement doit être proposé. Ce traitement peut être une recommandation d'activité physique, ou en cas de troubles un traitement spécifique :-chez la fillette, une surveillance de la nutrition, de la courbe de croissance et de la tolérance aux activités sportives est nécessaire. En cas d'anomalie de la courbe de croissance, un avis spécialisé sera demandé ;-lors de la phase pubertaire, une attention toute particulière sera portée sur la qualité de la nutrition et sur les signes de déclenchement de la puberté. Après 16 ans, en l'absence de signes pubertaires, un bilan sera demandé et un traitement pourra être mis en route. Il en sera de même en cas de pathologie concernant le squelette ;-chez la jeune femme, si l'activité physique induit des modifications du cycle, des troubles nutritionnels ou une pathologie osseuse, une analyse plus approfondie sera demandée (mesure de la DMO, bilan hormonal) ;-en cas de pathologie traumatique itérative ou de fracture de contrainte, un bilan sera demandé (hormonal, DMO) et des recommandations nutritionnelles et thérapeutiques seront préconisées si nécessaire ;-chez la jeune femme sportive, les signes de la « triade de la sportive » seront recherchés. S'ils sont présents, des recommandations thérapeutiques seront données ;-chez la femme ménopausée ou aménorrhéique, l'activité physique sera adaptée, en plus ou en moins, selon la pathologie: recommandations d'activité en cas de sédentarité et aménagement des programmes de travail en cas de surcharge. A chaque femme correspond un programme d'activité. La sédentarité peut avoir des effets péjoratifs sur la minéralisation osseuse, mais l'activité soutenue également. C'est pourquoi, au vu de la bibliographie, la prise en charge médicale de la femme inactive ou ayant une activité soutenue quel que soit son âge est souhaitable. L'activité physique peut être un complément du programme thérapeutique, et une thérapeutique peut être conseillée en cas d'effets péjoratifs de l'activité physique. Nous en donnons ici les principes directeurs au vu des données bibliographiques actuelles.
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Permalink : |
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in Journal de traumatologie du sport > vol. 18/3 (2001) . - P. 150-157
[article] Bienfaits et méfaits de l'activité physique sur la minéralisation dusquelette de la femme : ni trop, ni trop peu [texte imprimé] / VIDALIN H ; DUPECHOT M. . - 2001 . - P. 150-157. in Journal de traumatologie du sport > vol. 18/3 (2001) . - P. 150-157
Résumé : |
L'activité physique chez la femme présente deux versants : favorable ou lésionnel sur le squelette. Une revue de la littérature permet de mettre en évidence ces effets. Que ce soit chez l'enfant, la jeune fille ou la femme plus âgée, si l'activité est indispensable pour maintenir ou améliorer la minéralisation osseuse, à l'inverse, en cas d'excès les effets péjoratifs sont nombreux et parfois graves. Lors de l'examen systématique ou en cas de blessure, une enquête doit être faite et un traitement doit être proposé. Ce traitement peut être une recommandation d'activité physique, ou en cas de troubles un traitement spécifique :-chez la fillette, une surveillance de la nutrition, de la courbe de croissance et de la tolérance aux activités sportives est nécessaire. En cas d'anomalie de la courbe de croissance, un avis spécialisé sera demandé ;-lors de la phase pubertaire, une attention toute particulière sera portée sur la qualité de la nutrition et sur les signes de déclenchement de la puberté. Après 16 ans, en l'absence de signes pubertaires, un bilan sera demandé et un traitement pourra être mis en route. Il en sera de même en cas de pathologie concernant le squelette ;-chez la jeune femme, si l'activité physique induit des modifications du cycle, des troubles nutritionnels ou une pathologie osseuse, une analyse plus approfondie sera demandée (mesure de la DMO, bilan hormonal) ;-en cas de pathologie traumatique itérative ou de fracture de contrainte, un bilan sera demandé (hormonal, DMO) et des recommandations nutritionnelles et thérapeutiques seront préconisées si nécessaire ;-chez la jeune femme sportive, les signes de la « triade de la sportive » seront recherchés. S'ils sont présents, des recommandations thérapeutiques seront données ;-chez la femme ménopausée ou aménorrhéique, l'activité physique sera adaptée, en plus ou en moins, selon la pathologie: recommandations d'activité en cas de sédentarité et aménagement des programmes de travail en cas de surcharge. A chaque femme correspond un programme d'activité. La sédentarité peut avoir des effets péjoratifs sur la minéralisation osseuse, mais l'activité soutenue également. C'est pourquoi, au vu de la bibliographie, la prise en charge médicale de la femme inactive ou ayant une activité soutenue quel que soit son âge est souhaitable. L'activité physique peut être un complément du programme thérapeutique, et une thérapeutique peut être conseillée en cas d'effets péjoratifs de l'activité physique. Nous en donnons ici les principes directeurs au vu des données bibliographiques actuelles.
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