[article]
Titre : |
Le diagnostic anatomopathologique des tumeurs épithéliales de l’ovaire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alexis Trecourt ; Mojgan Devouassoux-Shisheboran |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 30-42 |
Note générale : |
Issu du dossier "Anatomie et cytologie pathologiques. Le pathologiste, à la conquête de l’espace"
Doi : 10.1016/S1773-035X(24)00395-2 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
adénocarcinome ovarien carcinome séreux de haut grade carcinose péritonéale STIC tumeur borderline |
Résumé : |
Les tumeurs épithéliales représentent les tumeurs les plus fréquentes de l’ovaire. La majorité est bénigne, environ 10 % sont des tumeurs frontières (borderline) et seulement 30 % sont malignes (carcinomes). Cependant, les carcinomes ovariens correspondent à plus de 80 % des cancers de l’ovaire, les tumeurs malignes germinales et les tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique étant très rares. Les carcinomes ovariens sont classés en différents sous-types histologiques en fonction du type de revêtement qui les compose. Ils correspondent à plusieurs entités avec une morphologie, un profil immunohistochimique et moléculaire et un pronostic distincts. Les carcinomes ovariens sont de type séreux de haut grade prenant leur origine à partir du revêtement tubaire et se caractérisent par un déficit en recombinaison homologue dans environ 50 % des cas, ce qui ouvre la voie à une thérapie ciblée par inhibiteurs de PARP chez ces patientes. Le diagnostic de malignité, du type histologique de cancer, du sous-type histologique du carcinome ovarien, nécessite un prélèvement tissulaire, souvent obtenu par une cœlioscopie diagnostique en raison de la carcinose péritonéale révélant la tumeur dans la majorité des cas. Ainsi, sur ce matériel tissulaire, une étude morphologique, une étude immunohistochimique par un panel large d’anticorps, et la recherche du profil moléculaire permettent une prise en charge thérapeutique adaptée. Le rôle du pathologiste est essentiel dans cette prise en charge. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=120312 |
in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 567 (décembre 2024) . - p. 30-42
[article] Le diagnostic anatomopathologique des tumeurs épithéliales de l’ovaire [texte imprimé] / Alexis Trecourt ; Mojgan Devouassoux-Shisheboran . - 2024 . - p. 30-42. Issu du dossier "Anatomie et cytologie pathologiques. Le pathologiste, à la conquête de l’espace"
Doi : 10.1016/S1773-035X(24)00395-2 Langues : Français ( fre) in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 567 (décembre 2024) . - p. 30-42
Mots-clés : |
adénocarcinome ovarien carcinome séreux de haut grade carcinose péritonéale STIC tumeur borderline |
Résumé : |
Les tumeurs épithéliales représentent les tumeurs les plus fréquentes de l’ovaire. La majorité est bénigne, environ 10 % sont des tumeurs frontières (borderline) et seulement 30 % sont malignes (carcinomes). Cependant, les carcinomes ovariens correspondent à plus de 80 % des cancers de l’ovaire, les tumeurs malignes germinales et les tumeurs des cordons sexuels et du stroma gonadique étant très rares. Les carcinomes ovariens sont classés en différents sous-types histologiques en fonction du type de revêtement qui les compose. Ils correspondent à plusieurs entités avec une morphologie, un profil immunohistochimique et moléculaire et un pronostic distincts. Les carcinomes ovariens sont de type séreux de haut grade prenant leur origine à partir du revêtement tubaire et se caractérisent par un déficit en recombinaison homologue dans environ 50 % des cas, ce qui ouvre la voie à une thérapie ciblée par inhibiteurs de PARP chez ces patientes. Le diagnostic de malignité, du type histologique de cancer, du sous-type histologique du carcinome ovarien, nécessite un prélèvement tissulaire, souvent obtenu par une cœlioscopie diagnostique en raison de la carcinose péritonéale révélant la tumeur dans la majorité des cas. Ainsi, sur ce matériel tissulaire, une étude morphologique, une étude immunohistochimique par un panel large d’anticorps, et la recherche du profil moléculaire permettent une prise en charge thérapeutique adaptée. Le rôle du pathologiste est essentiel dans cette prise en charge. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=120312 |
|