[article]
Titre : |
Thérapie manuelle Impact du Covid-19 sur la santé des musiciens |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Céleste Rousseau |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 51-53 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
musicien COVID-19 / Complications COVID-19 / Psychologie |
Résumé : |
Si la pandémie de Covid-19 a grandement impacté nos vies à différents niveaux de gravité, un des secteurs les plus touchés fut celui de la musique et plus largement du spectacle vivant. En effet, les musiciens professionnels, qu’ils soient employés par de grandes structures comme les opéras ou les orchestres symphoniques, ou qu’ils soient intermittents du spectacle, furent contraints et forcés de déserter les scènes, fermées au public et à leurs travailleurs.En France, le système de l’intermittence fut relativement protecteur pour ceux que l’on nomme les musiciens freelances. Mais la quasi-exception française n’est pas représentative de la situation des musiciens dans le monde. En effet, au Royaume-Uni, où 85 % des musiciens sont auto-employés [1], leur situation pendant la pandémie de Covid-19 et les confinements associés fut tout autre. La succession des confinements et des mesures de distanciation sociale, à la fois imprévisibles et inévitables, rendirent la vie de la plupart des musiciens – dont l’activité professionnelle repose sur des gigs ponctuels – incertaines, pouvant potentiellement fragiliser grandement leur santé et leur bien-être.Pour rappel, bien que les lecteurs aguerris de ces articles soient relativement habitués à lire cette définition, les troubles musculo-squelettiques liés à l’exécution musicale sont définis comme tout/toute « douleur, faiblesse, perte de contrôle, engourdissement, fourmillement ou tout autre symptôme qui interagirait avec la capacité [du musicien] à jouer au niveau auquel il est habitué. ». Parmi les facteurs de risque mentionnés dans la littérature, certains ont particulièrement été exacerbés par la situation. Parmi eux, le nombre d’heures de jeu (en général), un changement drastique dans la charge de travail, l’anxiété et la dépression |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=120152 |
in Kinésithérapie scientifique > 670 (décembre 2024) . - p. 51-53
[article] Thérapie manuelle Impact du Covid-19 sur la santé des musiciens [texte imprimé] / Céleste Rousseau . - 2024 . - p. 51-53. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 670 (décembre 2024) . - p. 51-53
Mots-clés : |
musicien COVID-19 / Complications COVID-19 / Psychologie |
Résumé : |
Si la pandémie de Covid-19 a grandement impacté nos vies à différents niveaux de gravité, un des secteurs les plus touchés fut celui de la musique et plus largement du spectacle vivant. En effet, les musiciens professionnels, qu’ils soient employés par de grandes structures comme les opéras ou les orchestres symphoniques, ou qu’ils soient intermittents du spectacle, furent contraints et forcés de déserter les scènes, fermées au public et à leurs travailleurs.En France, le système de l’intermittence fut relativement protecteur pour ceux que l’on nomme les musiciens freelances. Mais la quasi-exception française n’est pas représentative de la situation des musiciens dans le monde. En effet, au Royaume-Uni, où 85 % des musiciens sont auto-employés [1], leur situation pendant la pandémie de Covid-19 et les confinements associés fut tout autre. La succession des confinements et des mesures de distanciation sociale, à la fois imprévisibles et inévitables, rendirent la vie de la plupart des musiciens – dont l’activité professionnelle repose sur des gigs ponctuels – incertaines, pouvant potentiellement fragiliser grandement leur santé et leur bien-être.Pour rappel, bien que les lecteurs aguerris de ces articles soient relativement habitués à lire cette définition, les troubles musculo-squelettiques liés à l’exécution musicale sont définis comme tout/toute « douleur, faiblesse, perte de contrôle, engourdissement, fourmillement ou tout autre symptôme qui interagirait avec la capacité [du musicien] à jouer au niveau auquel il est habitué. ». Parmi les facteurs de risque mentionnés dans la littérature, certains ont particulièrement été exacerbés par la situation. Parmi eux, le nombre d’heures de jeu (en général), un changement drastique dans la charge de travail, l’anxiété et la dépression |
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