[article]
Titre : |
L’activité physique a peu d’effet pour prévenir l’obésité chez les enfants et adolescents |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dominique Monnin ; Ivo Neto Silva |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 25-27 |
Note générale : |
https://doi : 10.1016/j.kine.2024.08.010 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Obésité pédiatrique |
Résumé : |
Un problème aux conséquences majeures, immédiates et à l’âge adulte
La prévalence du surpoids et de l’obésité chez les enfants a commencé à augmenter à la fin des années 1980. En 2010, 43 millions d’enfants de moins de cinq ans présentaient un surpoids ou une obésité dans le monde. Parmi eux, 35 millions vivaient dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Les taux d’obésité infantile continuent d’augmenter, malgré des signes d’un ralentissement ou d’un plateau dans certains pays. En 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a considéré ce problème comme un défi urgent et grave.Les comorbidités liées à l’obésité, notamment l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et l’insensibilité à l’insuline, sont observées à un âge de plus en plus précoce. L’obésité infantile peut également entraîner des problèmes musculosquelettiques, l’apnée obstructive du sommeil, l’asthme et un certain nombre de problèmes psychologiques. On sait aussi que l’obésité pendant l’enfance est associée à des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires chez l’adulte, ce qui souligne l’importance des efforts de sa prévention.La prévention de l’obésité chez les enfants a fait l’objet d’une revue systématique Cochrane publiée en 2002 déjà, mise à jour en 2005, 2011 puis 2019 [1]. Le nombre d’études dans ce domaine a considérablement augmenté au cours des cinq à dix dernières années. Il était donc important d’effectuer une mise à jour de cette revue systématique pour disposer de connaissances actualisées. Les auteurs ont cette fois-ci séparé la recherche en deux tranches d’âges : 5–11 ans et 12–18 ans [3, 2]. Les interventions prises en compte comportaient les actions au niveau de la diététique, de l’activité physique et de la diététique associée à l’activité physique. Les interventions étaient comparées à des groupes qui n’avaient pas ces interventions.Seuls les résultats liés à l’activité physique et à la diététique associée à l’activité physique sont présentés et discutés ci-après. Les critères de jugement étaient l’indice de masse corporelle (IMC) et l’indice de masse corporelle standardisé pour l’âge et le sexe (IMCz) |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=120135 |
in Kinésithérapie, la revue > 276 (Décembre 2024) . - p. 25-27
[article] L’activité physique a peu d’effet pour prévenir l’obésité chez les enfants et adolescents [texte imprimé] / Dominique Monnin ; Ivo Neto Silva . - 2024 . - p. 25-27. https://doi : 10.1016/j.kine.2024.08.010 Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie, la revue > 276 (Décembre 2024) . - p. 25-27
Mots-clés : |
Obésité pédiatrique |
Résumé : |
Un problème aux conséquences majeures, immédiates et à l’âge adulte
La prévalence du surpoids et de l’obésité chez les enfants a commencé à augmenter à la fin des années 1980. En 2010, 43 millions d’enfants de moins de cinq ans présentaient un surpoids ou une obésité dans le monde. Parmi eux, 35 millions vivaient dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Les taux d’obésité infantile continuent d’augmenter, malgré des signes d’un ralentissement ou d’un plateau dans certains pays. En 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a considéré ce problème comme un défi urgent et grave.Les comorbidités liées à l’obésité, notamment l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et l’insensibilité à l’insuline, sont observées à un âge de plus en plus précoce. L’obésité infantile peut également entraîner des problèmes musculosquelettiques, l’apnée obstructive du sommeil, l’asthme et un certain nombre de problèmes psychologiques. On sait aussi que l’obésité pendant l’enfance est associée à des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires chez l’adulte, ce qui souligne l’importance des efforts de sa prévention.La prévention de l’obésité chez les enfants a fait l’objet d’une revue systématique Cochrane publiée en 2002 déjà, mise à jour en 2005, 2011 puis 2019 [1]. Le nombre d’études dans ce domaine a considérablement augmenté au cours des cinq à dix dernières années. Il était donc important d’effectuer une mise à jour de cette revue systématique pour disposer de connaissances actualisées. Les auteurs ont cette fois-ci séparé la recherche en deux tranches d’âges : 5–11 ans et 12–18 ans [3, 2]. Les interventions prises en compte comportaient les actions au niveau de la diététique, de l’activité physique et de la diététique associée à l’activité physique. Les interventions étaient comparées à des groupes qui n’avaient pas ces interventions.Seuls les résultats liés à l’activité physique et à la diététique associée à l’activité physique sont présentés et discutés ci-après. Les critères de jugement étaient l’indice de masse corporelle (IMC) et l’indice de masse corporelle standardisé pour l’âge et le sexe (IMCz) |
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