[article]
Titre : |
Hyperthyroïdie : diagnostic et suivi |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean Guibourdenche ; Marie-Clémence LEGUY ; Christelle Laguillier-Morizot ; et al. |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 51-56 |
Note générale : |
Issu du dossier "Thyroïde et biologie: Biochimie de la thyroïde"
Doi : 10.1016/S1773-035X(24)00305-8 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
anticorps anti-récepteur de la TSH nodule thyroïdien scintigraphie thyréostimuline thyroxine libre |
Résumé : |
L’hyperthyroïdie se caractérise par une hyperproduction d’hormones thyroïdiennes menant à un tableau clinique de thyréotoxicose. Elle résulte principalement d’un hyperfonctionnement primaire de la thyroïde consécutif à une hyperstimulation du parenchyme thyroïdien par des anticorps anti-récepteurs de la TSH (TRAK) dans la maladie de Basedow, ou à l’autonomie d’une ou plusieurs régions hyperfonctionnelles du parenchyme dans la pathologie nodulaire. Le diagnostic biologique commence par le dosage de la TSH sérique. Une TSH comprise entre 0,1 et 0,4 mUI/L doit être vérifiée à six semaines. Pour toute TSH inférieure à 0,1 mUI/L ou toute TSH confirmée entre 0,1 et 0,4 mUI/L, un dosage en cascade de la T4L permet de distinguer une hyperthyroïdie avérée (T4L augmentée), d’une hyperthyroïdie subclinique (T4L normale), situation dans laquelle le dosage de T3L peut être utile pour établir une hyperthyroïdie à T3L. Le diagnostic étiologique repose essentiellement sur le dosage des TRAK dont la positivité établit le diagnostic de maladie de Basedow, la palpation et la scintigraphie thyroïdienne. L’hyperthyroïdie peut être traitée médicalement en commençant par des antithyroïdiens de synthèse (ATS), puis par irathérapie ou chirurgicalement, selon l’étiologie. L’efficacité des ATS sera évaluée biologiquement en surveillant la T4L tous les mois, puis la TSH tous les trimestres. Le traitement par ATS nécessite un suivi biologique (hCG, NFS, ASAT, ALAT) pour détecter une éventuelle complication. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=119993 |
in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 565 (septembre-octobre 2024) . - p. 51-56
[article] Hyperthyroïdie : diagnostic et suivi [texte imprimé] / Jean Guibourdenche ; Marie-Clémence LEGUY ; Christelle Laguillier-Morizot ; et al. . - 2024 . - p. 51-56. Issu du dossier "Thyroïde et biologie: Biochimie de la thyroïde"
Doi : 10.1016/S1773-035X(24)00305-8 Langues : Français ( fre) in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 565 (septembre-octobre 2024) . - p. 51-56
Mots-clés : |
anticorps anti-récepteur de la TSH nodule thyroïdien scintigraphie thyréostimuline thyroxine libre |
Résumé : |
L’hyperthyroïdie se caractérise par une hyperproduction d’hormones thyroïdiennes menant à un tableau clinique de thyréotoxicose. Elle résulte principalement d’un hyperfonctionnement primaire de la thyroïde consécutif à une hyperstimulation du parenchyme thyroïdien par des anticorps anti-récepteurs de la TSH (TRAK) dans la maladie de Basedow, ou à l’autonomie d’une ou plusieurs régions hyperfonctionnelles du parenchyme dans la pathologie nodulaire. Le diagnostic biologique commence par le dosage de la TSH sérique. Une TSH comprise entre 0,1 et 0,4 mUI/L doit être vérifiée à six semaines. Pour toute TSH inférieure à 0,1 mUI/L ou toute TSH confirmée entre 0,1 et 0,4 mUI/L, un dosage en cascade de la T4L permet de distinguer une hyperthyroïdie avérée (T4L augmentée), d’une hyperthyroïdie subclinique (T4L normale), situation dans laquelle le dosage de T3L peut être utile pour établir une hyperthyroïdie à T3L. Le diagnostic étiologique repose essentiellement sur le dosage des TRAK dont la positivité établit le diagnostic de maladie de Basedow, la palpation et la scintigraphie thyroïdienne. L’hyperthyroïdie peut être traitée médicalement en commençant par des antithyroïdiens de synthèse (ATS), puis par irathérapie ou chirurgicalement, selon l’étiologie. L’efficacité des ATS sera évaluée biologiquement en surveillant la T4L tous les mois, puis la TSH tous les trimestres. Le traitement par ATS nécessite un suivi biologique (hCG, NFS, ASAT, ALAT) pour détecter une éventuelle complication. |
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