[article]
Titre : |
Nouvelles neuro-technologies |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
A. Thibaut ; L. De Beaumont |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 284-287 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Neuroimagerie fonctionnelle Imagerie par résonance magnétique Marqueurs biologiques Neuroimagerie, Électrophysiologie, Biomarqueur, Imagerie par résonance magnétique, Électroencéphalographie |
Résumé : |
L’émergence des outils de neuroimagerie (imagerie par résonance magnétique structurelle, fonctionnelle et spectroscopie, tomographie par émission de positons) et de neurophysiologie telle que l’électroencéphalographie quantitative au repos ou l’étude des potentiels évoqués, est en pleine expansion, permettant de mesurer avec précision autant l’intégrité neuronale que l’activité cérébrale. Une récente méta-analyse sur les technologies émergentes réalisée par le groupe de travail sur les commotions dans le sport, présentée lors de la conférence de consensus d’Amsterdam de 2022, a mis en évidence que ces techniques peuvent être d’une grande utilité pour la recherche, tant pour le diagnostic que le pronostic des commotions cérébrales. En effet, l’utilisation des techniques de neuroimagerie ou électrophysiologie avancées, montre une sensibilité prometteuse pour l’évaluation des effets neurobiologiques aigus qui pourrait aider au diagnostic. De plus, cela permet de documenter les modifications neurophysiologiques au décours de la récupération à la suite d’une commotion cérébrale, pouvant être utiles au pronostic. Cependant, d’autres recherches sont nécessaires pour valider leur utilisation en pratique clinique. En effet, bien que leur sensibilité à détecter une commotion cérébrale ou prédire un mauvais pronostic de récupération (symptômes post-commotionnels persistants) soit prometteuse, leur spécificité reste faible. De plus, il existe encore un nombre insuffisant des données longitudinales permettant de corréler les changements neurobiologiques objectivés grâce à ces techniques, aux indices de récupération (ou altérations) cliniques qui découlent d’une commotion cérébrale. |
Note de contenu : |
Doi : 10.1016/j.jts.2024.07.004 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=119176 |
in Journal de traumatologie du sport > vol. 41, N°3 (Septembre 2024) . - p. 284-287
[article] Nouvelles neuro-technologies [texte imprimé] / A. Thibaut ; L. De Beaumont . - 2024 . - p. 284-287. Langues : Français ( fre) in Journal de traumatologie du sport > vol. 41, N°3 (Septembre 2024) . - p. 284-287
Mots-clés : |
Neuroimagerie fonctionnelle Imagerie par résonance magnétique Marqueurs biologiques Neuroimagerie, Électrophysiologie, Biomarqueur, Imagerie par résonance magnétique, Électroencéphalographie |
Résumé : |
L’émergence des outils de neuroimagerie (imagerie par résonance magnétique structurelle, fonctionnelle et spectroscopie, tomographie par émission de positons) et de neurophysiologie telle que l’électroencéphalographie quantitative au repos ou l’étude des potentiels évoqués, est en pleine expansion, permettant de mesurer avec précision autant l’intégrité neuronale que l’activité cérébrale. Une récente méta-analyse sur les technologies émergentes réalisée par le groupe de travail sur les commotions dans le sport, présentée lors de la conférence de consensus d’Amsterdam de 2022, a mis en évidence que ces techniques peuvent être d’une grande utilité pour la recherche, tant pour le diagnostic que le pronostic des commotions cérébrales. En effet, l’utilisation des techniques de neuroimagerie ou électrophysiologie avancées, montre une sensibilité prometteuse pour l’évaluation des effets neurobiologiques aigus qui pourrait aider au diagnostic. De plus, cela permet de documenter les modifications neurophysiologiques au décours de la récupération à la suite d’une commotion cérébrale, pouvant être utiles au pronostic. Cependant, d’autres recherches sont nécessaires pour valider leur utilisation en pratique clinique. En effet, bien que leur sensibilité à détecter une commotion cérébrale ou prédire un mauvais pronostic de récupération (symptômes post-commotionnels persistants) soit prometteuse, leur spécificité reste faible. De plus, il existe encore un nombre insuffisant des données longitudinales permettant de corréler les changements neurobiologiques objectivés grâce à ces techniques, aux indices de récupération (ou altérations) cliniques qui découlent d’une commotion cérébrale. |
Note de contenu : |
Doi : 10.1016/j.jts.2024.07.004 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=119176 |
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