[article]
Titre : |
La prescription d'auto-exercices est aussi efficace que des exercices sous supervision par le MK dans les pathologies de la coiffe des rotateurs |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Aymeric Le Neindre |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 45-49 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Coiffe des rotateurs CORTICOSTEROIDE |
Résumé : |
Les douleurs d’épaule constituent un motif fréquent de consultation en médecine générale, se classant au troisième rang des douleurs musculo-squelettiques après les lombalgies et les gonalgies. La prévalence de la douleur d’épaule en population générale varie entre 6,9 et 26 % à l’échelle internationale.En France, parmi les adultes âgés de 30 à 69 ans, la prévalence de la douleur d’épaule persistante (durant au moins 30 jours) est d’environ 20 %. L'atteinte de la coiffe des rotateurs est impliquée dans environ 70 % des douleurs d’épaule, avec une prévalence estimée entre 2 et 8 % de la population générale. Les tendinopathies de la coiffe des rotateurs représentent un véritable problème de Santé publique en raison de leur coût et de leur impact socio-professionnel. En 2019, les troubles musculo-squelettiques représentaient 88 % des maladies professionnelles reconnues en France, dont 34 % étaient des pathologies de la coiffe des rotateurs. Ces troubles incluent des pathologies telles que la tendinopathie, le syndrome de conflit sub-acromial, et les déchirures partielles ou complètes des tendons de la coiffe des rotateurs. Ils peuvent entraîner des incapacités significatives, affectant la qualité de vie et limitant les activités quotidiennes et professionnelles.La prise en charge des troubles de la coiffe des rotateurs en kinésithérapie est cruciale pour améliorer la fonction de l'épaule et réduire la douleur. Les kinésithérapeutes jouent un rôle essentiel dans la rééducation des patients, en utilisant une variété de techniques et de protocoles de traitement. Les traitements incluent généralement des programmes d'exercices structurés, des thérapies manuelles et des conseils sur l'activité physique et, dans certains cas, des injections de corticostéroïdes pour réduire l'inflammation et la douleur.
Les programmes d'exercices peuvent être progressifs, visant à renforcer les muscles de l'épaule et améliorer la mobilité, ou basés sur des conseils de meilleures pratiques destinés à encourager les patients à suivre des exercices à domicile. Les exercices de résistance progressive sont souvent utilisés pour améliorer la force musculaire et la fonctionnalité de l'épaule. En parallèle, les injections de corticostéroïdes sont fréquemment administrées pour leurs effets anti-inflammatoires, bien que leur bénéfice à long terme reste controversé. En France, les modalités de consultation pour ces troubles varient, mais incluent souvent des consultations initiales chez le médecin généraliste, suivies de prescriptions pour des séances de kinésithérapie. Selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), un traitement initial conservateur est privilégié, comprenant des exercices thérapeutiques supervisés et des interventions non pharmacologiques. En fonction de la gravité et de la réponse au traitement initial, des options supplémentaires comme les injections de corticostéroïdes ou la chirurgie peuvent être envisagées. L'article que nous allons analyser se penche sur l'efficacité comparative d'un programme d'exercice progressif et de recommandations d’exercices adaptés, avec ou sans injection de corticostéroïdes, chez des patients présentant des troubles de la coiffe des rotateurs. Il s’agit de l’étude GRASP, menée par Hopewell et al. et publiée dans la prestigieuse revue The Lancet |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=118798 |
in Kinésithérapie scientifique > 667 (septembre 2024) . - p. 45-49
[article] La prescription d'auto-exercices est aussi efficace que des exercices sous supervision par le MK dans les pathologies de la coiffe des rotateurs [texte imprimé] / Aymeric Le Neindre . - 2024 . - p. 45-49. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 667 (septembre 2024) . - p. 45-49
Mots-clés : |
Coiffe des rotateurs CORTICOSTEROIDE |
Résumé : |
Les douleurs d’épaule constituent un motif fréquent de consultation en médecine générale, se classant au troisième rang des douleurs musculo-squelettiques après les lombalgies et les gonalgies. La prévalence de la douleur d’épaule en population générale varie entre 6,9 et 26 % à l’échelle internationale.En France, parmi les adultes âgés de 30 à 69 ans, la prévalence de la douleur d’épaule persistante (durant au moins 30 jours) est d’environ 20 %. L'atteinte de la coiffe des rotateurs est impliquée dans environ 70 % des douleurs d’épaule, avec une prévalence estimée entre 2 et 8 % de la population générale. Les tendinopathies de la coiffe des rotateurs représentent un véritable problème de Santé publique en raison de leur coût et de leur impact socio-professionnel. En 2019, les troubles musculo-squelettiques représentaient 88 % des maladies professionnelles reconnues en France, dont 34 % étaient des pathologies de la coiffe des rotateurs. Ces troubles incluent des pathologies telles que la tendinopathie, le syndrome de conflit sub-acromial, et les déchirures partielles ou complètes des tendons de la coiffe des rotateurs. Ils peuvent entraîner des incapacités significatives, affectant la qualité de vie et limitant les activités quotidiennes et professionnelles.La prise en charge des troubles de la coiffe des rotateurs en kinésithérapie est cruciale pour améliorer la fonction de l'épaule et réduire la douleur. Les kinésithérapeutes jouent un rôle essentiel dans la rééducation des patients, en utilisant une variété de techniques et de protocoles de traitement. Les traitements incluent généralement des programmes d'exercices structurés, des thérapies manuelles et des conseils sur l'activité physique et, dans certains cas, des injections de corticostéroïdes pour réduire l'inflammation et la douleur.
Les programmes d'exercices peuvent être progressifs, visant à renforcer les muscles de l'épaule et améliorer la mobilité, ou basés sur des conseils de meilleures pratiques destinés à encourager les patients à suivre des exercices à domicile. Les exercices de résistance progressive sont souvent utilisés pour améliorer la force musculaire et la fonctionnalité de l'épaule. En parallèle, les injections de corticostéroïdes sont fréquemment administrées pour leurs effets anti-inflammatoires, bien que leur bénéfice à long terme reste controversé. En France, les modalités de consultation pour ces troubles varient, mais incluent souvent des consultations initiales chez le médecin généraliste, suivies de prescriptions pour des séances de kinésithérapie. Selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), un traitement initial conservateur est privilégié, comprenant des exercices thérapeutiques supervisés et des interventions non pharmacologiques. En fonction de la gravité et de la réponse au traitement initial, des options supplémentaires comme les injections de corticostéroïdes ou la chirurgie peuvent être envisagées. L'article que nous allons analyser se penche sur l'efficacité comparative d'un programme d'exercice progressif et de recommandations d’exercices adaptés, avec ou sans injection de corticostéroïdes, chez des patients présentant des troubles de la coiffe des rotateurs. Il s’agit de l’étude GRASP, menée par Hopewell et al. et publiée dans la prestigieuse revue The Lancet |
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