[article]
Titre : |
La recherche pour les kinésithérapeutes sénologiques, une opportunité à saisir |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pierre-Henri Ganchou, Auteur |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 5-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Recherche clinique Tumeurs du sein |
Résumé : |
Un long chemin sépare les infirmiers-masseurs des kinésithérapeutes actuels. La Kinésithérapie fut d’abord un métier, avant d’être une profession. Créée en 1946, coalisant des infirmiers-masseurs, des gymnastes médicaux et des physiothérapeutes, les masseurs-kinésithérapeutes (MK) étaient des exécutants du savoir médical, issu de la recherche exercée par d’autres.En octobre 1996, un décret élargit le champ de compétence des MK à la prévention, au conseil et à la recherche. Le désir de participer à l’édification de la connaissance dans le champ de la kinésithérapie et de faire émerger une discipline scientifique propre devient accessible.En septembre 2015, la formation des kinésithérapeutes subit une réingénierie, passant à 240 crédits du Système Européen de transfert et d’accumulation des crédits (ECTS), et incluant l’initiation à la recherche dans la maquette pédagogique. Ce processus a abouti en août 2021 avec l’obtention du grade Master pour le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute.Pour la discipline, en octobre 2019, la sous-section 91 du Conseil National des Universités, organisme gérant les carrières des enseignants universitaires, est créée. Elle regroupe l’ensemble des métiers de la rééducation (kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes, ergothérapeutes...). Des professeurs kinésithérapeutes sont nommés et des laboratoires spécialisés se développent.
Ceci vient compenser une réalité étonnante, la densité des kinésithérapeutes en France est supérieure à la plupart des pays comparables en Union Européenne, hors Allemagne, densité européenne déjà supérieure à tous les autres continents. Un tel poids démographique laisserait supposer un poids universitaire en conséquence. Or, l’universitarisation de la profession ne s’est produit que tardivement dans son histoire. Ouvrant ainsi un nouveau champ de possibilités de carrières aux kinésithérapeutes, d’enseignants et de chercheurs |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=117172 |
in Kinésithérapie scientifique > 663 (avril 2024) . - p. 5-7
[article] La recherche pour les kinésithérapeutes sénologiques, une opportunité à saisir [texte imprimé] / Pierre-Henri Ganchou, Auteur . - 2024 . - p. 5-7. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 663 (avril 2024) . - p. 5-7
Mots-clés : |
Recherche clinique Tumeurs du sein |
Résumé : |
Un long chemin sépare les infirmiers-masseurs des kinésithérapeutes actuels. La Kinésithérapie fut d’abord un métier, avant d’être une profession. Créée en 1946, coalisant des infirmiers-masseurs, des gymnastes médicaux et des physiothérapeutes, les masseurs-kinésithérapeutes (MK) étaient des exécutants du savoir médical, issu de la recherche exercée par d’autres.En octobre 1996, un décret élargit le champ de compétence des MK à la prévention, au conseil et à la recherche. Le désir de participer à l’édification de la connaissance dans le champ de la kinésithérapie et de faire émerger une discipline scientifique propre devient accessible.En septembre 2015, la formation des kinésithérapeutes subit une réingénierie, passant à 240 crédits du Système Européen de transfert et d’accumulation des crédits (ECTS), et incluant l’initiation à la recherche dans la maquette pédagogique. Ce processus a abouti en août 2021 avec l’obtention du grade Master pour le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute.Pour la discipline, en octobre 2019, la sous-section 91 du Conseil National des Universités, organisme gérant les carrières des enseignants universitaires, est créée. Elle regroupe l’ensemble des métiers de la rééducation (kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes, ergothérapeutes...). Des professeurs kinésithérapeutes sont nommés et des laboratoires spécialisés se développent.
Ceci vient compenser une réalité étonnante, la densité des kinésithérapeutes en France est supérieure à la plupart des pays comparables en Union Européenne, hors Allemagne, densité européenne déjà supérieure à tous les autres continents. Un tel poids démographique laisserait supposer un poids universitaire en conséquence. Or, l’universitarisation de la profession ne s’est produit que tardivement dans son histoire. Ouvrant ainsi un nouveau champ de possibilités de carrières aux kinésithérapeutes, d’enseignants et de chercheurs |
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