Centre de Documentation Campus Montignies
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Mardi : 8h-17h30
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Jeudi : 8h30-18h30
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Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Mention de date : Mars 2013
Paru le : 05/03/2013
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Dépouillements
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[article]
Titre : |
Épidémiologie des maladies rhumatismales |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
A.-C. Rat ; H. El Adssi |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
14-001-A-10 [Tome 1] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Épidémiologie des maladies rhumatismales Polyarthrite rhumatoïde Spondylarthrite Arthrose Ostéoporose Lombalgies Rhumatismes inflammatoires Incidence des maladies rhumatismales Prévalence des maladies rhumatismales Pronostic des maladies rhumatismales Facteurs de risque des maladies rhumatismales |
Résumé : |
Les maladies rhumatologiques sont la cause la plus fréquente de douleurs et de handicap dans les pays occidentaux. Elles peuvent altérer significativement la qualité de vie des patients mais aussi de leurs aidants et de leurs proches. Le coût des soins médicaux et sociaux et de perte de productivité est notable. Malgré ces conséquences majeures, les données épidémiologiques sont encore insuffisantes et surtout la prise en compte des maladies rhumatismales dans les priorités de santé publique est encore dérisoire. Il est fondamental de mieux comprendre l'impact et le poids de ces maladies non létales afin de soutenir le développement de stratégies et de politiques de prévention et de prise en charge. Fournir des données d'épidémiologie descriptive, analytique et pronostique est essentiel pour comprendre le poids des maladies rhumatologiques (prévalence) et leur évolution dans le temps (incidence), ainsi que leurs déterminants et leurs facteurs pronostiques. Au cours des dernières décennies, les progrès de notre compréhension de l'épidémiologie des maladies rhumatismales ont été très importants. Le rôle des comorbidités a notamment été souligné et est mieux apprécié. Les résultats montrent qu'il existe une variabilité géographique et dans le temps des estimations d'incidence et de prévalence, soulignant la nature dynamique de l'impact des facteurs génétiques et environnementaux mais également des méthodes d'étude utilisées. En effet, les méthodes de l'épidémiologie ont progressé et si les résultats semblent simples, produire des estimations fiables est complexe et il faut notamment utiliser une définition appropriée de la maladie, identifier la source de données appropriée, choisir une méthode d'étude, interpréter les estimations en fonction de la précision et de la standardisation ou non des estimations. |
Note de contenu : |
Polyarthrite rhumatoïde
Définition des cas : arthrite débutante ou polyarthrite rhumatoïde débutante
Incidence
Prévalence
Évolution dans le temps
Mortalité
Comorbidités
Facteurs de risque
Facteurs prédictifs de l'évolution de la maladie
Interaction gènes-environnement
Spondylarthrites
Définition des cas
Prévalence et incidence
Évolution dans le temps
Mortalité
Comorbidités
Facteurs de risque
Facteurs pronostiques
Rhumatisme psoriasique
Arthrite réactionnelle
Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin et spondylarthrite ankylosante
Lupus érythémateux systémique
Syndrome de Gougerot-Sjögren
Définition des cas
Incidence
Prévalence
Facteurs pronostiques
Sclérodermie systémique
Définition des cas
Incidence
Prévalence
Évolution dans le temps
Mortalité
Facteurs étiologiques et physiopathologiques
Facteurs pronostiques
Artérite gigantocellulaire et pseudopolyarthrite rhizomélique
Arthrose
Définition des cas
Incidence
Prévalence
Facteurs de risque d'arthrose
Facteurs prédictifs de progression
Goutte
Chondrocalcinose
Ostéoporose
Fractures ostéoporotiques
Ostéoporose
Lombalgies
Définition des cas
Incidence
Prévalence
Évolution
Facteurs de risque
Facteurs pronostiques |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=43643 |
in EMC : Appareil locomoteur > (Mars 2013) . - 14-001-A-10 [Tome 1]
[article] Épidémiologie des maladies rhumatismales [texte imprimé] / A.-C. Rat ; H. El Adssi . - 2013 . - 14-001-A-10 [Tome 1]. Langues : Français ( fre) in EMC : Appareil locomoteur > (Mars 2013) . - 14-001-A-10 [Tome 1]
Mots-clés : |
Épidémiologie des maladies rhumatismales Polyarthrite rhumatoïde Spondylarthrite Arthrose Ostéoporose Lombalgies Rhumatismes inflammatoires Incidence des maladies rhumatismales Prévalence des maladies rhumatismales Pronostic des maladies rhumatismales Facteurs de risque des maladies rhumatismales |
Résumé : |
Les maladies rhumatologiques sont la cause la plus fréquente de douleurs et de handicap dans les pays occidentaux. Elles peuvent altérer significativement la qualité de vie des patients mais aussi de leurs aidants et de leurs proches. Le coût des soins médicaux et sociaux et de perte de productivité est notable. Malgré ces conséquences majeures, les données épidémiologiques sont encore insuffisantes et surtout la prise en compte des maladies rhumatismales dans les priorités de santé publique est encore dérisoire. Il est fondamental de mieux comprendre l'impact et le poids de ces maladies non létales afin de soutenir le développement de stratégies et de politiques de prévention et de prise en charge. Fournir des données d'épidémiologie descriptive, analytique et pronostique est essentiel pour comprendre le poids des maladies rhumatologiques (prévalence) et leur évolution dans le temps (incidence), ainsi que leurs déterminants et leurs facteurs pronostiques. Au cours des dernières décennies, les progrès de notre compréhension de l'épidémiologie des maladies rhumatismales ont été très importants. Le rôle des comorbidités a notamment été souligné et est mieux apprécié. Les résultats montrent qu'il existe une variabilité géographique et dans le temps des estimations d'incidence et de prévalence, soulignant la nature dynamique de l'impact des facteurs génétiques et environnementaux mais également des méthodes d'étude utilisées. En effet, les méthodes de l'épidémiologie ont progressé et si les résultats semblent simples, produire des estimations fiables est complexe et il faut notamment utiliser une définition appropriée de la maladie, identifier la source de données appropriée, choisir une méthode d'étude, interpréter les estimations en fonction de la précision et de la standardisation ou non des estimations. |
Note de contenu : |
Polyarthrite rhumatoïde
Définition des cas : arthrite débutante ou polyarthrite rhumatoïde débutante
Incidence
Prévalence
Évolution dans le temps
Mortalité
Comorbidités
Facteurs de risque
Facteurs prédictifs de l'évolution de la maladie
Interaction gènes-environnement
Spondylarthrites
Définition des cas
Prévalence et incidence
Évolution dans le temps
Mortalité
Comorbidités
Facteurs de risque
Facteurs pronostiques
Rhumatisme psoriasique
Arthrite réactionnelle
Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin et spondylarthrite ankylosante
Lupus érythémateux systémique
Syndrome de Gougerot-Sjögren
Définition des cas
Incidence
Prévalence
Facteurs pronostiques
Sclérodermie systémique
Définition des cas
Incidence
Prévalence
Évolution dans le temps
Mortalité
Facteurs étiologiques et physiopathologiques
Facteurs pronostiques
Artérite gigantocellulaire et pseudopolyarthrite rhizomélique
Arthrose
Définition des cas
Incidence
Prévalence
Facteurs de risque d'arthrose
Facteurs prédictifs de progression
Goutte
Chondrocalcinose
Ostéoporose
Fractures ostéoporotiques
Ostéoporose
Lombalgies
Définition des cas
Incidence
Prévalence
Évolution
Facteurs de risque
Facteurs pronostiques |
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./index.php?lvl=notice_display&id=43643 |
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Exemplaires
[article]
Titre : |
Substituts osseux |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
D. Mainard |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
14-015-B-10 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Céramiques de phosphate de calcium Hydroxyapatite Phosphate tricalcique Ciment phosphocalcique Nanocristaux d'hydroxyapatite Sulfate de calcium Allogreffe sécurisée |
Résumé : |
Les pertes de substance osseuse sont fréquentes en orthopédie et traumatologie et peuvent connaître de multiples étiologies. De nombreuses possibilités sont à la disposition du chirurgien pour combler ces pertes osseuses. Les substituts osseux font maintenant partie de l'arsenal du chirurgien pour faire face à une perte osseuse. Il en existe plusieurs familles, la plupart d'origine synthétique, certaines d'origine biologique. Le choix du mode de comblement se fait selon de nombreux critères parmi lesquels l'étiologie, l'état local, le volume à combler, l'âge du patient, etc. Il dépend également du choix personnel du chirurgien en fonction des avantages et inconvénients du substitut osseux. Les céramiques de phosphate de calcium représentent la principale famille de substitut osseux. Ils se présentent sous différentes formes et tailles (granulés, formes géométriques, etc.). Leur principale propriété est la bioactivité qui permet des échanges avec les cellules, tissus et fluides environnants. Ils possèdent une macroporosité qui permet l'envahissement cellulaire et osseux. Les ciments phosphocalciques ont l'avantage d'être injectés sous forme liquide, éventuellement en percutané. La prise et le durcissement se font in situ. Les substituts à base de nanocristaux d'hydroxyapatite comportent des nanocristaux identiques à ceux du tissu osseux et possèdent une bioactivité particulière. Ils se présentent sous forme injectable, mais ne durcissent pas in situ. Les allogreffes ayant fait l'objet d'une sécurisation microbiologique évitent tout risque infectieux, tout en conservant l'essentiel des propriétés de l'os spongieux. Elles sont maintenant plus utilisées que les allogreffes cryoconservées. Il appartient au chirurgien de bien connaître les propriétés, avantages et inconvénients de chacune de ces familles de substitut et de faire l'analyse de la perte osseuse avant de décider de son mode de comblement. |
Note de contenu : |
Introduction
Historique
Substituts d'origine osseuse
Allogreffes traitées pour sécurisation microbiologique
Matrices osseuses déminéralisées
Xénogreffes
Substituts osseux de synthèse
Céramiques de phosphate de calcium
Sulfates de calcium
Substituts osseux injectables
Nanocristaux de phosphates de calcium
Autres substituts
Carbonate de calcium
Phosphate ou sulfate de calcium associé à d'autres biomatériaux
Bioverres
Conclusion et perspectives |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=43669 |
in EMC : Appareil locomoteur > (Mars 2013) . - 14-015-B-10
[article] Substituts osseux [texte imprimé] / D. Mainard . - 2013 . - 14-015-B-10. Langues : Français ( fre) in EMC : Appareil locomoteur > (Mars 2013) . - 14-015-B-10
Mots-clés : |
Céramiques de phosphate de calcium Hydroxyapatite Phosphate tricalcique Ciment phosphocalcique Nanocristaux d'hydroxyapatite Sulfate de calcium Allogreffe sécurisée |
Résumé : |
Les pertes de substance osseuse sont fréquentes en orthopédie et traumatologie et peuvent connaître de multiples étiologies. De nombreuses possibilités sont à la disposition du chirurgien pour combler ces pertes osseuses. Les substituts osseux font maintenant partie de l'arsenal du chirurgien pour faire face à une perte osseuse. Il en existe plusieurs familles, la plupart d'origine synthétique, certaines d'origine biologique. Le choix du mode de comblement se fait selon de nombreux critères parmi lesquels l'étiologie, l'état local, le volume à combler, l'âge du patient, etc. Il dépend également du choix personnel du chirurgien en fonction des avantages et inconvénients du substitut osseux. Les céramiques de phosphate de calcium représentent la principale famille de substitut osseux. Ils se présentent sous différentes formes et tailles (granulés, formes géométriques, etc.). Leur principale propriété est la bioactivité qui permet des échanges avec les cellules, tissus et fluides environnants. Ils possèdent une macroporosité qui permet l'envahissement cellulaire et osseux. Les ciments phosphocalciques ont l'avantage d'être injectés sous forme liquide, éventuellement en percutané. La prise et le durcissement se font in situ. Les substituts à base de nanocristaux d'hydroxyapatite comportent des nanocristaux identiques à ceux du tissu osseux et possèdent une bioactivité particulière. Ils se présentent sous forme injectable, mais ne durcissent pas in situ. Les allogreffes ayant fait l'objet d'une sécurisation microbiologique évitent tout risque infectieux, tout en conservant l'essentiel des propriétés de l'os spongieux. Elles sont maintenant plus utilisées que les allogreffes cryoconservées. Il appartient au chirurgien de bien connaître les propriétés, avantages et inconvénients de chacune de ces familles de substitut et de faire l'analyse de la perte osseuse avant de décider de son mode de comblement. |
Note de contenu : |
Introduction
Historique
Substituts d'origine osseuse
Allogreffes traitées pour sécurisation microbiologique
Matrices osseuses déminéralisées
Xénogreffes
Substituts osseux de synthèse
Céramiques de phosphate de calcium
Sulfates de calcium
Substituts osseux injectables
Nanocristaux de phosphates de calcium
Autres substituts
Carbonate de calcium
Phosphate ou sulfate de calcium associé à d'autres biomatériaux
Bioverres
Conclusion et perspectives |
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./index.php?lvl=notice_display&id=43669 |
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Exemplaires
[article]
Titre : |
Lésions ligamentaires du genou de l'enfant (aiguës et chroniques) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
F. Chotel ; M. Chaker ; J. Bérard |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
14-080-A-30 [Tome 3] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Ligament croisé antérieur de l'enfant Reconstruction du ligament croisé antérieur chez l'enfant Entorse du genou chez l'enfant Cartilage de croissance |
Résumé : |
Les entorses du genou de l'enfant ont vu leur épidémiologie se modifier en trois décennies avec une proportion considérable d'accidents sportifs. La fréquence et l'apparente bénignité des atteintes périphériques ne doivent pas faire oublier certains pièges et sous-estimer les lésions associées. Les avulsions osseuses du ligament croisé antérieur (LCA) restent très classiques chez le jeune enfant, néanmoins les ruptures intraligamentaires du LCA sont en constante augmentation. L'hémarthrose post-traumatique témoigne souvent de lésions articulaires graves mais a des causes beaucoup plus variées que chez l'adulte ; la faible fiabilité de l'examen clinique justifie la réalisation d'une imagerie par résonance magnétique, examen de choix pour un diagnostic lésionnel précis. L'avulsion osseuse déplacée de l'éminence tibiale requiert une intervention chirurgicale pour remise en tension du ligament croisé et limiter le risque de laxité résiduelle à terme. La rupture intraligamentaire du LCA de l'enfant s'accompagne en phase aiguë de 50 % de lésions méniscales associées (plutôt latérales que médiales). Ces lésions ont un fort potentiel de cicatrisation si l'enfant n'est pas exposé aux épisodes d'instabilité récidivants. Le choix d'un traitement conservateur de principe de la rupture du LCA de l'enfant est dangereux car il ne semble pas modifier l'histoire naturelle : il conduit souvent à l'instabilité, aux lésions méniscales médiales, puis à un processus dégénératif accéléré. La laxité articulaire importante, la faible observance et l'activité sportive désordonnée en sont les principaux facteurs explicatifs. Différer la reconstruction du LCA en fin de croissance, lorsque l'enfant est à quelques mois de la maturité de son genou, est une option qui semble raisonnable. Toutefois, cela ne doit pas amener à intervenir trop tôt par une technique d'adulte au risque de s'exposer à un trouble de croissance. Par ailleurs, les techniques spécifiques de reconstruction du LCA pour l'enfant sont bien maîtrisées et donnent des résultats aussi fiables que ceux des techniques pour adultes avec un risque minime de trouble de croissance en des mains entraînées. |
Note de contenu : |
Introduction
Épidémiologie
Données générales et spécificités de l'enfant
Particularités anatomiques
Genou en croissance
Hyperlaxité articulaire de l'enfant
Limites de l'évaluation
Démarche diagnostique en phase aiguë
Épidémiologie et approche clinique
Examen radiographique
Examen d'imagerie par résonance magnétique en cas d'hémarthrose
Entorses périphériques
Diagnostic et ses pièges
Traitement
Séquelles et complications
Fractures de l'éminence tibiale antérieure
Mécanisme traumatique
Radiographies et classifications
Traitement
Complications
Rupture intraligamentaire du ligament croisé antérieur
Épidémiologie et anatomopathologie
Traitement en urgence de l'entorse grave
Laxité antérieure chronique du genou
Limites du traitement conservateur de principe
Option du traitement conservateur dit « d'attente »
Reconstruction ligamentaire précoce avant maturation osseuse
Indications thérapeutiques
Lésions du ligament croisé postérieur
Conclusion |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=43938 |
in EMC : Appareil locomoteur > (Mars 2013) . - 14-080-A-30 [Tome 3]
[article] Lésions ligamentaires du genou de l'enfant (aiguës et chroniques) [texte imprimé] / F. Chotel ; M. Chaker ; J. Bérard . - 2013 . - 14-080-A-30 [Tome 3]. Langues : Français ( fre) in EMC : Appareil locomoteur > (Mars 2013) . - 14-080-A-30 [Tome 3]
Mots-clés : |
Ligament croisé antérieur de l'enfant Reconstruction du ligament croisé antérieur chez l'enfant Entorse du genou chez l'enfant Cartilage de croissance |
Résumé : |
Les entorses du genou de l'enfant ont vu leur épidémiologie se modifier en trois décennies avec une proportion considérable d'accidents sportifs. La fréquence et l'apparente bénignité des atteintes périphériques ne doivent pas faire oublier certains pièges et sous-estimer les lésions associées. Les avulsions osseuses du ligament croisé antérieur (LCA) restent très classiques chez le jeune enfant, néanmoins les ruptures intraligamentaires du LCA sont en constante augmentation. L'hémarthrose post-traumatique témoigne souvent de lésions articulaires graves mais a des causes beaucoup plus variées que chez l'adulte ; la faible fiabilité de l'examen clinique justifie la réalisation d'une imagerie par résonance magnétique, examen de choix pour un diagnostic lésionnel précis. L'avulsion osseuse déplacée de l'éminence tibiale requiert une intervention chirurgicale pour remise en tension du ligament croisé et limiter le risque de laxité résiduelle à terme. La rupture intraligamentaire du LCA de l'enfant s'accompagne en phase aiguë de 50 % de lésions méniscales associées (plutôt latérales que médiales). Ces lésions ont un fort potentiel de cicatrisation si l'enfant n'est pas exposé aux épisodes d'instabilité récidivants. Le choix d'un traitement conservateur de principe de la rupture du LCA de l'enfant est dangereux car il ne semble pas modifier l'histoire naturelle : il conduit souvent à l'instabilité, aux lésions méniscales médiales, puis à un processus dégénératif accéléré. La laxité articulaire importante, la faible observance et l'activité sportive désordonnée en sont les principaux facteurs explicatifs. Différer la reconstruction du LCA en fin de croissance, lorsque l'enfant est à quelques mois de la maturité de son genou, est une option qui semble raisonnable. Toutefois, cela ne doit pas amener à intervenir trop tôt par une technique d'adulte au risque de s'exposer à un trouble de croissance. Par ailleurs, les techniques spécifiques de reconstruction du LCA pour l'enfant sont bien maîtrisées et donnent des résultats aussi fiables que ceux des techniques pour adultes avec un risque minime de trouble de croissance en des mains entraînées. |
Note de contenu : |
Introduction
Épidémiologie
Données générales et spécificités de l'enfant
Particularités anatomiques
Genou en croissance
Hyperlaxité articulaire de l'enfant
Limites de l'évaluation
Démarche diagnostique en phase aiguë
Épidémiologie et approche clinique
Examen radiographique
Examen d'imagerie par résonance magnétique en cas d'hémarthrose
Entorses périphériques
Diagnostic et ses pièges
Traitement
Séquelles et complications
Fractures de l'éminence tibiale antérieure
Mécanisme traumatique
Radiographies et classifications
Traitement
Complications
Rupture intraligamentaire du ligament croisé antérieur
Épidémiologie et anatomopathologie
Traitement en urgence de l'entorse grave
Laxité antérieure chronique du genou
Limites du traitement conservateur de principe
Option du traitement conservateur dit « d'attente »
Reconstruction ligamentaire précoce avant maturation osseuse
Indications thérapeutiques
Lésions du ligament croisé postérieur
Conclusion |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=43938 |
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Exemplaires
[article]
Titre : |
Fracture du rachis chez l'enfant |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
T. Odent ; C. Pfirrmann ; C. Glorion |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
15-815-A-10 [Tome 7] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Luxation rotatoire SCIWORA Burst fracture Tassement vertébral Cyphose |
Résumé : |
Les fractures du rachis sont rares chez l'enfant (1 à 10 % des lésions traumatiques selon les auteurs). Elles diffèrent des fractures de l'adulte par leurs causes, leurs localisations, l'anatomopathologie des lésions rencontrées, leur potentiel évolutif et leur traitement. Elles intéressent un squelette en croissance comprenant des zones cartilagineuses vertébrales non encore ossifiées, qui sont des zones de fragilité chez l'enfant et parfois difficilement analysables avec des clichés radiographiques. Ces particularités disparaissent au fur et à mesure que la maturation squelettique se produit, jusqu'à l'adolescence où les lésions sont superposables à celles de l'adulte. Il est important de connaître la sémiologie radiologique de ces lésions, notamment pour les lésions du rachis cervical supérieur. En complément des clichés radiologiques, les examens complémentaires comme l'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRMN) ou la tomodensitométrie (TDM) sont indiqués en cas de fractures ou de lésions neurologiques associées. Ces examens seront les plus performants pour établir un bilan lésionnel précis des lésions osseuses, cartilagineuses et du contenu rachidien. Le traitement orthopédique reste la règle chez l'enfant en cas de lésion osseuse ou cartilagineuse sans lésion ligamentaire associée. Le traitement chirurgical a des indications certaines et doit être limité aux lésions pour éviter les troubles de croissance secondaires au geste chirurgical (laminectomie, dépériostage, etc.). La surveillance de ces lésions à long terme est indispensable compte tenu du risque de troubles de croissance à long terme. Les déformations post-traumatiques se rencontrent le plus souvent lorsque la gravité de la lésion initiale a été méconnue ou lorsque le traitement orthopédique ou chirurgical a été inadapté. La prévention de ces déformations nécessite donc une connaissance des éléments anatomiques responsables de la stabilité et de la croissance rachidienne. |
Note de contenu : |
Introduction
Généralités
Épidémiologie
Anatomie des vertèbres en croissance
Élément de stabilité rachidienne
Particularités biomécaniques
Bilan clinique et radiologique
Particularités des lésions traumatiques de l'enfant
Lésions médullaires sans lésion radiologique osseuse visible
Risque évolutif avec la croissance
Traumatisme du rachis cervical
Lésions du rachis cervical supérieur
Luxation occipitocervicale
Fracture de l'atlas
Luxation rotatoire C1-C2
Fracture de l'apophyse odontoïde
Fractures de l'arc postérieur de C2
Luxation C2-C3
Lésions du rachis cervical inférieur
Traumatisme du rachis thoracolombaire
Généralités
Classification
Traitement
Conclusion |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=44090 |
in EMC : Appareil locomoteur > (Mars 2013) . - 15-815-A-10 [Tome 7]
[article] Fracture du rachis chez l'enfant [texte imprimé] / T. Odent ; C. Pfirrmann ; C. Glorion . - 2013 . - 15-815-A-10 [Tome 7]. Langues : Français ( fre) in EMC : Appareil locomoteur > (Mars 2013) . - 15-815-A-10 [Tome 7]
Mots-clés : |
Luxation rotatoire SCIWORA Burst fracture Tassement vertébral Cyphose |
Résumé : |
Les fractures du rachis sont rares chez l'enfant (1 à 10 % des lésions traumatiques selon les auteurs). Elles diffèrent des fractures de l'adulte par leurs causes, leurs localisations, l'anatomopathologie des lésions rencontrées, leur potentiel évolutif et leur traitement. Elles intéressent un squelette en croissance comprenant des zones cartilagineuses vertébrales non encore ossifiées, qui sont des zones de fragilité chez l'enfant et parfois difficilement analysables avec des clichés radiographiques. Ces particularités disparaissent au fur et à mesure que la maturation squelettique se produit, jusqu'à l'adolescence où les lésions sont superposables à celles de l'adulte. Il est important de connaître la sémiologie radiologique de ces lésions, notamment pour les lésions du rachis cervical supérieur. En complément des clichés radiologiques, les examens complémentaires comme l'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRMN) ou la tomodensitométrie (TDM) sont indiqués en cas de fractures ou de lésions neurologiques associées. Ces examens seront les plus performants pour établir un bilan lésionnel précis des lésions osseuses, cartilagineuses et du contenu rachidien. Le traitement orthopédique reste la règle chez l'enfant en cas de lésion osseuse ou cartilagineuse sans lésion ligamentaire associée. Le traitement chirurgical a des indications certaines et doit être limité aux lésions pour éviter les troubles de croissance secondaires au geste chirurgical (laminectomie, dépériostage, etc.). La surveillance de ces lésions à long terme est indispensable compte tenu du risque de troubles de croissance à long terme. Les déformations post-traumatiques se rencontrent le plus souvent lorsque la gravité de la lésion initiale a été méconnue ou lorsque le traitement orthopédique ou chirurgical a été inadapté. La prévention de ces déformations nécessite donc une connaissance des éléments anatomiques responsables de la stabilité et de la croissance rachidienne. |
Note de contenu : |
Introduction
Généralités
Épidémiologie
Anatomie des vertèbres en croissance
Élément de stabilité rachidienne
Particularités biomécaniques
Bilan clinique et radiologique
Particularités des lésions traumatiques de l'enfant
Lésions médullaires sans lésion radiologique osseuse visible
Risque évolutif avec la croissance
Traumatisme du rachis cervical
Lésions du rachis cervical supérieur
Luxation occipitocervicale
Fracture de l'atlas
Luxation rotatoire C1-C2
Fracture de l'apophyse odontoïde
Fractures de l'arc postérieur de C2
Luxation C2-C3
Lésions du rachis cervical inférieur
Traumatisme du rachis thoracolombaire
Généralités
Classification
Traitement
Conclusion |
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Exemplaires