Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur SESBOUE B. |
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La fatigue musculaire / SESBOUE B. in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 49, n°6 (juillet 2006)
[article]
Titre : La fatigue musculaire Type de document : texte imprimé Auteurs : SESBOUE B., Auteur ; GUINCESTRE J. Y., Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : p.257-264 Langues : Français (fre) Mots-clés : Fatigue Endurance Résumé : Si chacun connaît personnellement la fatigue, c'est en fait une notion difficile à définir. Pour ce qui est de la fatigue musculaire, il faut savoir à quel aspect de la performance on s'intéresse. Les manifestations les plus évidentes sont une baisse de la force maximale et un ralentissement de la réponse musculaire. La fatigue peut être d'origine centrale par diminution des performances cognitives ou baisse d'excitation des motoneurones. Différents médiateurs sont en cause (sérotonine, moduline, dopamine). Les contractions musculaires fatigantes s'accompagnent d'une diminution de la fréquence de décharge des motoneurones. La plaque motrice ne semble pas être en cause. Le froid altère en lui-même la puissance musculaire alors que l'ambiance chaude limite l'exercice par un mécanisme central, ce qui déclenche la réponse comportementale normale d'arrêt de l'exercice. La fatigue peut aussi être la conséquence d'un surentraînement. À la périphérie, l'activité électrique de la membrane de surface est le premier site de défaillance possible, ce qui explique la fatigue de haute fréquence : l'accumulation de potassium à l'extérieur de la cellule bloque les canaux sodiques d'où un blocage des potentiels d'action ou un ralentissement de leur propagation. Avec la fatigue, moins de calcium est libéré ce qui limite le nombre de liaisons actine-myosine formées. Le ralentissement de la réponse musculaire traduit une altération du fonctionnement des ponts actine-myosine. Sur le plan métabolique les changements les plus souvent évoqués sont la baisse du pH et l'augmentation du lactate intracellulaire. Cependant, ces variations ne peuvent tout expliquer puisque les patients atteints de Mc Ardle ne sont pas soumis à ces variations mais voient très rapidement apparaître la fatigue. C'est en fait probablement une association de petites variations métaboliques intracellulaires qui pourrait expliquer la fatigue. Les fibres rapides sont plus grosses que les fibres lentes ; leurs besoins métaboliques sont plus élevés et elles sont donc plus sensibles à la fatigue. La récupération se fait avec une demi-vie d'environ une minute, les valeurs normales de force et de puissance étant retrouvées après cinq à dix minutes. Au cours de l'endurance, les facteurs limitants seront les réserves de glycogène et la richesse en enzymes oxydatives. Au total, il reste beaucoup de mécanismes à explorer pour comprendre totalement les phénomènes qui président à l'apparition de la fatigue. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13580
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 49, n°6 (juillet 2006) . - p.257-264[article] La fatigue musculaire [texte imprimé] / SESBOUE B., Auteur ; GUINCESTRE J. Y., Auteur . - 2006 . - p.257-264.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 49, n°6 (juillet 2006) . - p.257-264
Mots-clés : Fatigue Endurance Résumé : Si chacun connaît personnellement la fatigue, c'est en fait une notion difficile à définir. Pour ce qui est de la fatigue musculaire, il faut savoir à quel aspect de la performance on s'intéresse. Les manifestations les plus évidentes sont une baisse de la force maximale et un ralentissement de la réponse musculaire. La fatigue peut être d'origine centrale par diminution des performances cognitives ou baisse d'excitation des motoneurones. Différents médiateurs sont en cause (sérotonine, moduline, dopamine). Les contractions musculaires fatigantes s'accompagnent d'une diminution de la fréquence de décharge des motoneurones. La plaque motrice ne semble pas être en cause. Le froid altère en lui-même la puissance musculaire alors que l'ambiance chaude limite l'exercice par un mécanisme central, ce qui déclenche la réponse comportementale normale d'arrêt de l'exercice. La fatigue peut aussi être la conséquence d'un surentraînement. À la périphérie, l'activité électrique de la membrane de surface est le premier site de défaillance possible, ce qui explique la fatigue de haute fréquence : l'accumulation de potassium à l'extérieur de la cellule bloque les canaux sodiques d'où un blocage des potentiels d'action ou un ralentissement de leur propagation. Avec la fatigue, moins de calcium est libéré ce qui limite le nombre de liaisons actine-myosine formées. Le ralentissement de la réponse musculaire traduit une altération du fonctionnement des ponts actine-myosine. Sur le plan métabolique les changements les plus souvent évoqués sont la baisse du pH et l'augmentation du lactate intracellulaire. Cependant, ces variations ne peuvent tout expliquer puisque les patients atteints de Mc Ardle ne sont pas soumis à ces variations mais voient très rapidement apparaître la fatigue. C'est en fait probablement une association de petites variations métaboliques intracellulaires qui pourrait expliquer la fatigue. Les fibres rapides sont plus grosses que les fibres lentes ; leurs besoins métaboliques sont plus élevés et elles sont donc plus sensibles à la fatigue. La récupération se fait avec une demi-vie d'environ une minute, les valeurs normales de force et de puissance étant retrouvées après cinq à dix minutes. Au cours de l'endurance, les facteurs limitants seront les réserves de glycogène et la richesse en enzymes oxydatives. Au total, il reste beaucoup de mécanismes à explorer pour comprendre totalement les phénomènes qui président à l'apparition de la fatigue. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13580 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtMuscular fatigue / SESBOUE B. in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 49, n°6 (juillet 2006)
[article]
Titre : Muscular fatigue Type de document : texte imprimé Auteurs : SESBOUE B., Auteur ; GUINCESTRE J. Y., Auteur Année de publication : 2006 Article en page(s) : p.348-354 Langues : Anglais (eng) Résumé : Although everyone knows fatigue personally, it is a difficult concept to define. For muscular fatigue, one must know the aspect of performance affected. The most obvious demonstrations are decreased maximal force and slowed muscular answer. Fatigue can have a central origin, by reducing cognitive performance or lowering excitation of motoneurons. Various mediators are in question (serotonin, moduline, dopamine). The fatiguing muscular contractions are accompanied by reduced discharges of motoneurons. The neuromuscular junction does not seem to be in question. Cold reduces muscular power, whereas a hot environment limits exercise by a central mechanism, which starts the normal behavioural response to stop the exercise. Fatigue can also be the consequence of overtraining. In the periphery, the electric activity of the membrane's surface is the first possible sign of failure, which explains high-frequency fatigue: the accumulation of potassium outside the cell blocks the sodic channels to block the potentials of action or slow down their propagation. With fatigue, less calcium is released and limits the number of attached actin-myosin bridges connections of actin-myosin. The slowing down of the muscular answer represents a deterioration of the function of actin-myosin bridges. On the metabolic level, the most-often evoked changes are reduced pH and increased intracellular lactate level. However, these variations cannot all describe fatigue, since patients with Mc Ardle disease do not exhibit these variations but very quickly experience tiredness. In fact, an association of small metabolic intracellular variations could explain tiredness. The fast fibres are larger than slow fibres; their metabolic needs are higher and they are thus more sensitive to tiredness. The half time of recovery is within approximately 1 min: normal values of force and power are recovered after 5 to 10 min. During endurance activities, the limiting factors are glycogen reserves and levels of oxidative enzymes. On the whole, mechanisms of fatigue must be explored to completely understand the governing phenomena. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13591
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 49, n°6 (juillet 2006) . - p.348-354[article] Muscular fatigue [texte imprimé] / SESBOUE B., Auteur ; GUINCESTRE J. Y., Auteur . - 2006 . - p.348-354.
Langues : Anglais (eng)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 49, n°6 (juillet 2006) . - p.348-354
Résumé : Although everyone knows fatigue personally, it is a difficult concept to define. For muscular fatigue, one must know the aspect of performance affected. The most obvious demonstrations are decreased maximal force and slowed muscular answer. Fatigue can have a central origin, by reducing cognitive performance or lowering excitation of motoneurons. Various mediators are in question (serotonin, moduline, dopamine). The fatiguing muscular contractions are accompanied by reduced discharges of motoneurons. The neuromuscular junction does not seem to be in question. Cold reduces muscular power, whereas a hot environment limits exercise by a central mechanism, which starts the normal behavioural response to stop the exercise. Fatigue can also be the consequence of overtraining. In the periphery, the electric activity of the membrane's surface is the first possible sign of failure, which explains high-frequency fatigue: the accumulation of potassium outside the cell blocks the sodic channels to block the potentials of action or slow down their propagation. With fatigue, less calcium is released and limits the number of attached actin-myosin bridges connections of actin-myosin. The slowing down of the muscular answer represents a deterioration of the function of actin-myosin bridges. On the metabolic level, the most-often evoked changes are reduced pH and increased intracellular lactate level. However, these variations cannot all describe fatigue, since patients with Mc Ardle disease do not exhibit these variations but very quickly experience tiredness. In fact, an association of small metabolic intracellular variations could explain tiredness. The fast fibres are larger than slow fibres; their metabolic needs are higher and they are thus more sensitive to tiredness. The half time of recovery is within approximately 1 min: normal values of force and power are recovered after 5 to 10 min. During endurance activities, the limiting factors are glycogen reserves and levels of oxidative enzymes. On the whole, mechanisms of fatigue must be explored to completely understand the governing phenomena. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13591 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtPrincipes, usages, mésusages et risques du renforcement musculaire / GUINCESTRE J. Y. in Journal de traumatologie du sport, vol. 22/4 (2005)
[article]
Titre : Principes, usages, mésusages et risques du renforcement musculaire Type de document : texte imprimé Auteurs : GUINCESTRE J. Y. ; C. Hulet ; SESBOUE B. ; V. Cavelier Année de publication : 2005 Article en page(s) : P. 236 Résumé : La préparation physique et en particulier le renforcement musculaire intéresse tous les sportifs, quel que soit leur niveau. Son principe est fondé sur une bonne connaissance des phénomènes histochimiques qui régissent la fibre musculaire. La mise en place d'un protocole de renforcement musculaire nécessite de suivre un processus rigoureux définissant : les objectifs, les muscles visés, les principes d'action (endurance, force) et de précaution (articulations, lésions musculaires), les types de renforcement et d'exercices (anisométrique, concentrique, excentrique, isocinétique), la progression, les outils utilisés. Responsable de lésions de surutilisation de toute la chaîne suro-musculo-téno-osseuse en cas de mauvaise application, il devrait toujours être précédé d'un bilan clinique préalable et être proposé par des « techniciens » ayant une bonne connaissance des grandes bases physiologiques. en particulier musculaires: variabilité individuelle de la réponse à l'entraînement, sarcopénie liée à l'âge, risque articulaire, déséquilibre agoniste antagoniste...
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14648
in Journal de traumatologie du sport > vol. 22/4 (2005) . - P. 236[article] Principes, usages, mésusages et risques du renforcement musculaire [texte imprimé] / GUINCESTRE J. Y. ; C. Hulet ; SESBOUE B. ; V. Cavelier . - 2005 . - P. 236.
in Journal de traumatologie du sport > vol. 22/4 (2005) . - P. 236
Résumé : La préparation physique et en particulier le renforcement musculaire intéresse tous les sportifs, quel que soit leur niveau. Son principe est fondé sur une bonne connaissance des phénomènes histochimiques qui régissent la fibre musculaire. La mise en place d'un protocole de renforcement musculaire nécessite de suivre un processus rigoureux définissant : les objectifs, les muscles visés, les principes d'action (endurance, force) et de précaution (articulations, lésions musculaires), les types de renforcement et d'exercices (anisométrique, concentrique, excentrique, isocinétique), la progression, les outils utilisés. Responsable de lésions de surutilisation de toute la chaîne suro-musculo-téno-osseuse en cas de mauvaise application, il devrait toujours être précédé d'un bilan clinique préalable et être proposé par des « techniciens » ayant une bonne connaissance des grandes bases physiologiques. en particulier musculaires: variabilité individuelle de la réponse à l'entraînement, sarcopénie liée à l'âge, risque articulaire, déséquilibre agoniste antagoniste...
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=14648 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêt