[article]
Titre : |
Effet de la sieste sur les temps de réponses et la somnolence perçue lors de l’Ultra Trail du Mont Blanc®, étude pilote observationnelle |
Titre original : |
Effect of napping on response time, perceived sleepiness during the Ultra Trail du Mont Blanc®, observational pilot study |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
V. Bourlois ; P. Baron ; H. Hermand ; C. Elsworth-Edelsten's ; C. Lemaire ; R. Hurdiel |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 430-434 |
Note générale : |
10.1016/j.scispo.2022.07.007 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Capacité cognitive Sieste Sommeil Trail et Ultra-trail |
Résumé : |
Introduction
Cette étude avait pour but d’évaluer l’effet de la sieste sur la somnolence perçue et les performances cognitives lors d’un ultra trail.
Synthèse des faits et résultats
Vingt-trois coureurs, ont participé à notre étude sur l’Ultra Trail du Mont Blanc ® 2021 (UTMB®). Leur somnolence (Karolinska Sleepiness Scale , KSS) et leurs performances cognitives (temps de réaction, RT) ont été évaluées au ravitaillement du 142e kilomètre (32,2±2heures de course). Deux groupes ont été formés : un groupe sieste (GS ; n =11) et un contrôle (GC ; n =12). Les mesures ont été effectuées à l’entrée du point de ravitaillement (ENT), à la sortie de la sieste (POST ; uniquement pour GS) et 1km après le ravitaillement (1km). À ENT, GS avait des temps de réaction (RT) supérieurs à ceux de GC (p <0,05). Une baisse de RT a été observée chez le GS immédiatement après la sieste (p <0,05). Cette amélioration était encore conservée à 1km (p <0,001). À 1km il n’y avait plus de différence entre les deux groupes. Enfin le score KSS du GS a baissé entre POST et 1km (p <0,001).
Conclusion
Le groupe ayant effectué une sieste au cours de la deuxième nuit de course ont produit des RT plus faibles que le groupe GC. Plus qu’une stratégie à long terme, la perception d’une moindre vigilance semble être un facteur déterminant dans la prise de décision chez les coureurs souhaitant s’arrêter pour dormir. Dans ce cadre, une sieste de 15 à 20min, temps d’endormissement compris, semble améliorer autant les performances cognitives que la somnolence perçue. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=112457 |
in Science & sports > Vol.38 n°4 (Juin 2023) . - p. 430-434
[article] Effet de la sieste sur les temps de réponses et la somnolence perçue lors de l’Ultra Trail du Mont Blanc®, étude pilote observationnelle = Effect of napping on response time, perceived sleepiness during the Ultra Trail du Mont Blanc®, observational pilot study [texte imprimé] / V. Bourlois ; P. Baron ; H. Hermand ; C. Elsworth-Edelsten's ; C. Lemaire ; R. Hurdiel . - 2023 . - p. 430-434. 10.1016/j.scispo.2022.07.007 Langues : Français ( fre) in Science & sports > Vol.38 n°4 (Juin 2023) . - p. 430-434
Mots-clés : |
Capacité cognitive Sieste Sommeil Trail et Ultra-trail |
Résumé : |
Introduction
Cette étude avait pour but d’évaluer l’effet de la sieste sur la somnolence perçue et les performances cognitives lors d’un ultra trail.
Synthèse des faits et résultats
Vingt-trois coureurs, ont participé à notre étude sur l’Ultra Trail du Mont Blanc ® 2021 (UTMB®). Leur somnolence (Karolinska Sleepiness Scale , KSS) et leurs performances cognitives (temps de réaction, RT) ont été évaluées au ravitaillement du 142e kilomètre (32,2±2heures de course). Deux groupes ont été formés : un groupe sieste (GS ; n =11) et un contrôle (GC ; n =12). Les mesures ont été effectuées à l’entrée du point de ravitaillement (ENT), à la sortie de la sieste (POST ; uniquement pour GS) et 1km après le ravitaillement (1km). À ENT, GS avait des temps de réaction (RT) supérieurs à ceux de GC (p <0,05). Une baisse de RT a été observée chez le GS immédiatement après la sieste (p <0,05). Cette amélioration était encore conservée à 1km (p <0,001). À 1km il n’y avait plus de différence entre les deux groupes. Enfin le score KSS du GS a baissé entre POST et 1km (p <0,001).
Conclusion
Le groupe ayant effectué une sieste au cours de la deuxième nuit de course ont produit des RT plus faibles que le groupe GC. Plus qu’une stratégie à long terme, la perception d’une moindre vigilance semble être un facteur déterminant dans la prise de décision chez les coureurs souhaitant s’arrêter pour dormir. Dans ce cadre, une sieste de 15 à 20min, temps d’endormissement compris, semble améliorer autant les performances cognitives que la somnolence perçue. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=112457 |
|