Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur D. Biau |
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Association entre les douleurs autour de l’épaule et les syndromes canalaires au membre supérieur. À propos d’une série de 209 cas / P. Cottias in Journal de traumatologie du sport, Vol.37, n°2 (Juin 2020)
[article]
Titre : Association entre les douleurs autour de l’épaule et les syndromes canalaires au membre supérieur. À propos d’une série de 209 cas Type de document : texte imprimé Auteurs : P. Cottias, Auteur ; D. Biau, Auteur ; D. Leclerc, Auteur ; P. Anract, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 73-79 Langues : Français (fre) Mots-clés : canal carpien Syndrome du canal carpien Syndrome du tunnel ulnaire au coude Électromyographie Scapula Résumé : Introduction Le but de ce travail a été d’établir les rapports entre le syndrome des tunnels médian et ulnaire et les douleurs d’épaule, compte tenu de leur fréquence.
Matériel et méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective non randomisée de 596 neurolyses dont 209 cas présentaient une douleur de l’épaule. Deux sous-groupes ont été étudiés. Le groupe 1 était constitué de : 109 cas de douleurs du moignon de l’épaule antérieure ou externe (77 femmes et 32 hommes), et le groupe 2 était composé de : 100 cas de douleurs postérieures de l’épaule ou de la scapula (64 femmes et 36 hommes). L’âge moyen des patients était de 55 ans pour le groupe 1 versus 49 ans pour le groupe 2. Le motif de consultation initial était : un syndrome du canal carpien (66 % groupe 1, 32 % groupe 2) ; un syndrome du canal carpien et du tunnel ulnaire (16 % groupe 1, 17 % groupe 2) ; une tendinopathie de l’épaule (3 % groupe 1, 27 % groupe 2). Les douleurs étaient principalement nocturnes (88 %) et associées à des acroparesthésies des doigts (médio-ulnaires : 60 % dans le groupe 1 et 69 % dans le groupe 2). La majorité des patients ont eu un EMG qui montrait un syndrome du canal carpien (62 % groupe 1, 41 % groupe 2), un syndrome canalaire au niveau du tunnel ulnaire (6 % groupe 1, 17 % groupe 2) ou les deux associés (15 % groupe 1 et 13 % groupe 2) ou bien un examen normal (17 % groupe 1, 26 % groupe 2). Les patients ont été opérés en fonction de la clinique, de l’électromyogramme et du résultat du test infiltratif thérapeutique. Il a été pratiqué une neurolyse du médian (33 cas groupe 1, 5 cas groupe 2), du nerf ulnaire (4 cas groupe 1, 12 cas groupe 2) et des deux (72 cas dans le groupe 1, 83 cas dans le groupe 2). Les critères d’évaluation des résultats étaient l’atteinte clinique et/ou électromyographique et l’effet de la neurolyse sur la douleur atypique, à l’aide du logiciel R®.
Résultats
Nous avons constaté une corrélation significative entre les scapulalgies et l’atteinte cubitale au coude dans le groupe 2 et l’atteinte du nerf médian au canal carpien dans le groupe 1.
Discussion
La projection de la douleur cubitale n’a jamais été étudiée.
Conclusion
Le syndrome du nerf médian au poignet serait plus pourvoyeur de douleurs antérieures de l’épaule alors que le tunnel cubital au coude engendrerait plus de douleurs postérieures au niveau de la scapula.
Niveau de preuve
Étude rétrospective comparative, bicentrique, niveau de preuve : 3.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=88101
in Journal de traumatologie du sport > Vol.37, n°2 (Juin 2020) . - p. 73-79[article] Association entre les douleurs autour de l’épaule et les syndromes canalaires au membre supérieur. À propos d’une série de 209 cas [texte imprimé] / P. Cottias, Auteur ; D. Biau, Auteur ; D. Leclerc, Auteur ; P. Anract, Auteur . - 2020 . - p. 73-79.
Langues : Français (fre)
in Journal de traumatologie du sport > Vol.37, n°2 (Juin 2020) . - p. 73-79
Mots-clés : canal carpien Syndrome du canal carpien Syndrome du tunnel ulnaire au coude Électromyographie Scapula Résumé : Introduction Le but de ce travail a été d’établir les rapports entre le syndrome des tunnels médian et ulnaire et les douleurs d’épaule, compte tenu de leur fréquence.
Matériel et méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective non randomisée de 596 neurolyses dont 209 cas présentaient une douleur de l’épaule. Deux sous-groupes ont été étudiés. Le groupe 1 était constitué de : 109 cas de douleurs du moignon de l’épaule antérieure ou externe (77 femmes et 32 hommes), et le groupe 2 était composé de : 100 cas de douleurs postérieures de l’épaule ou de la scapula (64 femmes et 36 hommes). L’âge moyen des patients était de 55 ans pour le groupe 1 versus 49 ans pour le groupe 2. Le motif de consultation initial était : un syndrome du canal carpien (66 % groupe 1, 32 % groupe 2) ; un syndrome du canal carpien et du tunnel ulnaire (16 % groupe 1, 17 % groupe 2) ; une tendinopathie de l’épaule (3 % groupe 1, 27 % groupe 2). Les douleurs étaient principalement nocturnes (88 %) et associées à des acroparesthésies des doigts (médio-ulnaires : 60 % dans le groupe 1 et 69 % dans le groupe 2). La majorité des patients ont eu un EMG qui montrait un syndrome du canal carpien (62 % groupe 1, 41 % groupe 2), un syndrome canalaire au niveau du tunnel ulnaire (6 % groupe 1, 17 % groupe 2) ou les deux associés (15 % groupe 1 et 13 % groupe 2) ou bien un examen normal (17 % groupe 1, 26 % groupe 2). Les patients ont été opérés en fonction de la clinique, de l’électromyogramme et du résultat du test infiltratif thérapeutique. Il a été pratiqué une neurolyse du médian (33 cas groupe 1, 5 cas groupe 2), du nerf ulnaire (4 cas groupe 1, 12 cas groupe 2) et des deux (72 cas dans le groupe 1, 83 cas dans le groupe 2). Les critères d’évaluation des résultats étaient l’atteinte clinique et/ou électromyographique et l’effet de la neurolyse sur la douleur atypique, à l’aide du logiciel R®.
Résultats
Nous avons constaté une corrélation significative entre les scapulalgies et l’atteinte cubitale au coude dans le groupe 2 et l’atteinte du nerf médian au canal carpien dans le groupe 1.
Discussion
La projection de la douleur cubitale n’a jamais été étudiée.
Conclusion
Le syndrome du nerf médian au poignet serait plus pourvoyeur de douleurs antérieures de l’épaule alors que le tunnel cubital au coude engendrerait plus de douleurs postérieures au niveau de la scapula.
Niveau de preuve
Étude rétrospective comparative, bicentrique, niveau de preuve : 3.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=88101 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtFractures sur os pathologique de l'adulte et de l'enfant / A. Felden in EMC : Appareil locomoteur, vol. 13, n°1 (Janvier 2018)
[article]
Titre : Fractures sur os pathologique de l'adulte et de l'enfant Type de document : texte imprimé Auteurs : A. Felden ; P. Anract ; V. Tlemsani ; C. Scemama ; D. Biau Année de publication : 2018 Article en page(s) : 14-031-C-10 [Tome 2] Langues : Français (fre) Mots-clés : Fracture pathologique Biopsie Métastase Chirurgie de reconstruction Résumé : Les fractures sur os pathologiques présentent des spécificités diagnostiques et thérapeutiques qu'il ne faut surtout pas méconnaître au risque de compromettre au moins le pronostic fonctionnel, si ce n'est le pronostic vital du patient en cas de tumeur maligne. Le caractère pathologique d'une fracture doit ainsi être suspecté devant toute anamnèse inhabituelle, notamment en l'absence de traumatisme, sur le simple examen clinique et la radiographie osseuse. L'affirmation du caractère pathologique et celle du diagnostic causal sont ensuite réalisées au moyen d'examens complémentaires orientés par l'examen initial. Parmi les différentes causes possibles de fracture pathologique, trois groupes de pathologies peuvent être identifiés. La fracture survenant sur os tumoral, majoritairement sur métastase, la fracture sur maladie osseuse acquise et celle survenant sur maladie osseuse congénitale. La biopsie osseuse dans des règles strictes est le plus souvent un préalable à tout traitement de fracture sur os tumoral. Lorsque le diagnostic étiologique de la maladie est établi, il convient de définir une stratégie thérapeutique claire et savoir qui de la fracture ou de la pathologie sous-jacente a la primauté du traitement. Dans le cas de tumeurs osseuses malignes, cette stratégie doit obligatoirement être établie en réunion de concertation pluridisciplinaire. Il convient de traiter à la fois la fracture et la pathologie causale. Le traitement de la fracture repose sur des règles claires et s'adapte au terrain de chaque pathologie. En cas d'ostéosynthèse de fracture sur métastase, la consolidation doit toujours être recherchée et l'irradiation postopératoire est la règle. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56616
in EMC : Appareil locomoteur > vol. 13, n°1 (Janvier 2018) . - 14-031-C-10 [Tome 2][article] Fractures sur os pathologique de l'adulte et de l'enfant [texte imprimé] / A. Felden ; P. Anract ; V. Tlemsani ; C. Scemama ; D. Biau . - 2018 . - 14-031-C-10 [Tome 2].
Langues : Français (fre)
in EMC : Appareil locomoteur > vol. 13, n°1 (Janvier 2018) . - 14-031-C-10 [Tome 2]
Mots-clés : Fracture pathologique Biopsie Métastase Chirurgie de reconstruction Résumé : Les fractures sur os pathologiques présentent des spécificités diagnostiques et thérapeutiques qu'il ne faut surtout pas méconnaître au risque de compromettre au moins le pronostic fonctionnel, si ce n'est le pronostic vital du patient en cas de tumeur maligne. Le caractère pathologique d'une fracture doit ainsi être suspecté devant toute anamnèse inhabituelle, notamment en l'absence de traumatisme, sur le simple examen clinique et la radiographie osseuse. L'affirmation du caractère pathologique et celle du diagnostic causal sont ensuite réalisées au moyen d'examens complémentaires orientés par l'examen initial. Parmi les différentes causes possibles de fracture pathologique, trois groupes de pathologies peuvent être identifiés. La fracture survenant sur os tumoral, majoritairement sur métastase, la fracture sur maladie osseuse acquise et celle survenant sur maladie osseuse congénitale. La biopsie osseuse dans des règles strictes est le plus souvent un préalable à tout traitement de fracture sur os tumoral. Lorsque le diagnostic étiologique de la maladie est établi, il convient de définir une stratégie thérapeutique claire et savoir qui de la fracture ou de la pathologie sous-jacente a la primauté du traitement. Dans le cas de tumeurs osseuses malignes, cette stratégie doit obligatoirement être établie en réunion de concertation pluridisciplinaire. Il convient de traiter à la fois la fracture et la pathologie causale. Le traitement de la fracture repose sur des règles claires et s'adapte au terrain de chaque pathologie. En cas d'ostéosynthèse de fracture sur métastase, la consolidation doit toujours être recherchée et l'irradiation postopératoire est la règle. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=56616 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Intérêt de la mobilisation passive continue par rapport aux mobilisations intermittentes après pose d'une prothèse totale de genou. Élaboration de recommandations françaises pour la pratique clinique / Philippe Thoumie in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 50, n°4 (mai 2007)
[article]
Titre : Intérêt de la mobilisation passive continue par rapport aux mobilisations intermittentes après pose d'une prothèse totale de genou. Élaboration de recommandations françaises pour la pratique clinique Type de document : texte imprimé Auteurs : Philippe Thoumie, Auteur ; D. Biau ; MISSAOUI B. ; Jean-Marie Postel, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.244-250 Langues : Français (fre) Mots-clés : Arthrose Physiothérapie Kinésithérapie Phase postopératoire Arthroplastie RPC Résumé : Objectifs : Élaborer des recommandations concernant l'intérêt de la mobilisation passive continue par rapport aux mobilisations intermittentes après pose d'une prothèse totale de genou.
Méthode : La méthodologie utilisée, proposée par la Société française de médecine physique et réadaptation (SOFMER), associe une revue systématique de la littérature, un recueil des pratiques professionnelles, une validation par un panel pluridisciplinaire d'experts.
Résultats : Il n'y a pas de preuves suffisantes dans la littérature pour substituer la mobilisation passive continue aux autres techniques de rééducation à visée mobilisatrice mais elle peut constituer un adjuvant pour accélérer les résultats à court terme. Cette technique demeure cependant largement intégrée dans la pratique de rééducation après prothèse totale de genou tant en service de chirurgie orthopédique qu'en médecine physique et de réadaptation en France.
Conclusion : Il y a lieu d'entreprendre des études de bonne qualité méthodologique pour évaluer différentes modalités de MPC et les techniques alternatives de mobilisation intermittente en particulier à partir d'une position de flexion.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13562
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 50, n°4 (mai 2007) . - p.244-250[article] Intérêt de la mobilisation passive continue par rapport aux mobilisations intermittentes après pose d'une prothèse totale de genou. Élaboration de recommandations françaises pour la pratique clinique [texte imprimé] / Philippe Thoumie, Auteur ; D. Biau ; MISSAOUI B. ; Jean-Marie Postel, Auteur . - 2007 . - p.244-250.
Langues : Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 50, n°4 (mai 2007) . - p.244-250
Mots-clés : Arthrose Physiothérapie Kinésithérapie Phase postopératoire Arthroplastie RPC Résumé : Objectifs : Élaborer des recommandations concernant l'intérêt de la mobilisation passive continue par rapport aux mobilisations intermittentes après pose d'une prothèse totale de genou.
Méthode : La méthodologie utilisée, proposée par la Société française de médecine physique et réadaptation (SOFMER), associe une revue systématique de la littérature, un recueil des pratiques professionnelles, une validation par un panel pluridisciplinaire d'experts.
Résultats : Il n'y a pas de preuves suffisantes dans la littérature pour substituer la mobilisation passive continue aux autres techniques de rééducation à visée mobilisatrice mais elle peut constituer un adjuvant pour accélérer les résultats à court terme. Cette technique demeure cependant largement intégrée dans la pratique de rééducation après prothèse totale de genou tant en service de chirurgie orthopédique qu'en médecine physique et de réadaptation en France.
Conclusion : Il y a lieu d'entreprendre des études de bonne qualité méthodologique pour évaluer différentes modalités de MPC et les techniques alternatives de mobilisation intermittente en particulier à partir d'une position de flexion.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13562 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtPrincipes du traitement chirurgical des sarcomes des tissus mous des membres et du tronc de l'adulte / S. Bonvalot in EMC : Appareil locomoteur, Vol.37 N°3 (Août 2023)
[article]
Titre : Principes du traitement chirurgical des sarcomes des tissus mous des membres et du tronc de l'adulte Type de document : texte imprimé Auteurs : S. Bonvalot ; G. Missenard ; H.J. Brisse ; S. El Zein ; D. Tzanis ; T. Bouhadiba ; S. Watson ; D. Biau Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 14-806 [Tome 6] Langues : Français (fre) Mots-clés : Sarcomes Diagnostic Chirurgie Traitement médical Radiothérapie Sarcome rétropéritonéal Desmoïde Fibromatose Résumé : La démarche thérapeutique et l'extension de la chirurgie d'un sarcome des tissus mous se décident en réunion de concertation pluridisciplinaire avec : une imagerie adaptée (imagerie par résonance magnétique pour les membres et parois, scanner abdominal pour les lésions intra-abdominales) effectuée avant tout geste invasif ; une biopsie préopératoire avec le résultat histologique définitif car l'examen extemporané est grevé d'un risque d'erreur élevé ; un bilan d'extension (scanner thoracique et abdominopelvien). Le principe de la chirurgie carcinologique est l'exérèse large passant à distance de la lésion. Son but est d'obtenir des marges de résection histologiquement saines. Elle doit être effectuée par un chirurgien habitué à ce type de chirurgie. L'effraction tumorale doit être absolument évitée : elle entraîne une poursuite évolutive. L'amputation est rarement nécessaire (moins de 5 % des dans les séries récentes), réservée aux situations très évoluées dans des localisations où un traitement conservateur ne serait pas fonctionnel, d'autant que celle-ci ne modifie pas la survie globale. L'abord chirurgical est orienté dans l'axe du membre. La cicatrice de biopsie, la tumeur et une marge circonférentielle de tissu non tumoral (une épaisseur de muscle ou une barrière anatomique fibreuse - comme une aponévrose ou du périoste) doivent être réséquées en bloc. L'exérèse doit être effectuée « sans voir la tumeur ». La chirurgie de reconstruction autorise certaines exérèses larges et permet d'en atténuer les conséquences fonctionnelles. La qualité de la chirurgie est déterminée par l'examen histologique des marges de la pièce opératoire par l'anatomopathologiste. C'est d'elle que dépend la suite du traitement, notamment la nécessité d'une reprise chirurgicale. Sur le plan local, la chirurgie, lorsqu'elle est carcinologique, est associée à la radiothérapie pour les tumeurs de haut risque. La chimiothérapie néoadjuvante des tumeurs primitives est une option pour les sarcomes de haut grade. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=115266
in EMC : Appareil locomoteur > Vol.37 N°3 (Août 2023) . - p. 14-806 [Tome 6][article] Principes du traitement chirurgical des sarcomes des tissus mous des membres et du tronc de l'adulte [texte imprimé] / S. Bonvalot ; G. Missenard ; H.J. Brisse ; S. El Zein ; D. Tzanis ; T. Bouhadiba ; S. Watson ; D. Biau . - 2023 . - p. 14-806 [Tome 6].
Langues : Français (fre)
in EMC : Appareil locomoteur > Vol.37 N°3 (Août 2023) . - p. 14-806 [Tome 6]
Mots-clés : Sarcomes Diagnostic Chirurgie Traitement médical Radiothérapie Sarcome rétropéritonéal Desmoïde Fibromatose Résumé : La démarche thérapeutique et l'extension de la chirurgie d'un sarcome des tissus mous se décident en réunion de concertation pluridisciplinaire avec : une imagerie adaptée (imagerie par résonance magnétique pour les membres et parois, scanner abdominal pour les lésions intra-abdominales) effectuée avant tout geste invasif ; une biopsie préopératoire avec le résultat histologique définitif car l'examen extemporané est grevé d'un risque d'erreur élevé ; un bilan d'extension (scanner thoracique et abdominopelvien). Le principe de la chirurgie carcinologique est l'exérèse large passant à distance de la lésion. Son but est d'obtenir des marges de résection histologiquement saines. Elle doit être effectuée par un chirurgien habitué à ce type de chirurgie. L'effraction tumorale doit être absolument évitée : elle entraîne une poursuite évolutive. L'amputation est rarement nécessaire (moins de 5 % des dans les séries récentes), réservée aux situations très évoluées dans des localisations où un traitement conservateur ne serait pas fonctionnel, d'autant que celle-ci ne modifie pas la survie globale. L'abord chirurgical est orienté dans l'axe du membre. La cicatrice de biopsie, la tumeur et une marge circonférentielle de tissu non tumoral (une épaisseur de muscle ou une barrière anatomique fibreuse - comme une aponévrose ou du périoste) doivent être réséquées en bloc. L'exérèse doit être effectuée « sans voir la tumeur ». La chirurgie de reconstruction autorise certaines exérèses larges et permet d'en atténuer les conséquences fonctionnelles. La qualité de la chirurgie est déterminée par l'examen histologique des marges de la pièce opératoire par l'anatomopathologiste. C'est d'elle que dépend la suite du traitement, notamment la nécessité d'une reprise chirurgicale. Sur le plan local, la chirurgie, lorsqu'elle est carcinologique, est associée à la radiothérapie pour les tumeurs de haut risque. La chimiothérapie néoadjuvante des tumeurs primitives est une option pour les sarcomes de haut grade. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=115266 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire