[article]
Titre : |
Politique(s) de l’inconscient |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Claude Polack ; Blandine Ponet |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 174-175 |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
À Belfort, une place dévolue au parking automobile. Elle est dominée par les murs d’un immeuble en U qui surplombent ce lieu désolé.
2
Un jour, ces murs se sont mis à exister. Ernest Pignon-Ernest y a peint une fresque qui vient à notre rencontre et se déploie. Cette image raconte. Installés dans une paix familière et la certitude de leur permanence, voici ceux dont la pensée et la passion ont inscrit une trace dans le monde où nous vivons. Marx et Robespierre, Dürer, Apollinaire, Sartre ou Madame de Staël, Rimbaud bien sûr et Marie Curie, et Hugo, Einstein, Freud ou Molière, impossible de les citer tous. D’ailleurs, ils n’y sont pas tous... mais peu importe. J’ai été saisie d’émotion en découvrant la fresque au-dessus de ce parking minable. De les voir réunis, là, c’était comme retrouver une grande famille à laquelle je découvrais une sorte d’appartenance, certes lointaine, et pourtant si proche. |
En ligne : |
https://doi.org/10.3917/empa.129.0174 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=110525 |
in Empan > 129 (Mars 2023) . - p. 174-175
[article] Politique(s) de l’inconscient [texte imprimé] / Jean-Claude Polack ; Blandine Ponet . - 2023 . - p. 174-175. Langues : Français ( fre) in Empan > 129 (Mars 2023) . - p. 174-175
Résumé : |
À Belfort, une place dévolue au parking automobile. Elle est dominée par les murs d’un immeuble en U qui surplombent ce lieu désolé.
2
Un jour, ces murs se sont mis à exister. Ernest Pignon-Ernest y a peint une fresque qui vient à notre rencontre et se déploie. Cette image raconte. Installés dans une paix familière et la certitude de leur permanence, voici ceux dont la pensée et la passion ont inscrit une trace dans le monde où nous vivons. Marx et Robespierre, Dürer, Apollinaire, Sartre ou Madame de Staël, Rimbaud bien sûr et Marie Curie, et Hugo, Einstein, Freud ou Molière, impossible de les citer tous. D’ailleurs, ils n’y sont pas tous... mais peu importe. J’ai été saisie d’émotion en découvrant la fresque au-dessus de ce parking minable. De les voir réunis, là, c’était comme retrouver une grande famille à laquelle je découvrais une sorte d’appartenance, certes lointaine, et pourtant si proche. |
En ligne : |
https://doi.org/10.3917/empa.129.0174 |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=110525 |
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