[article]
Titre : |
Dépistage par les kinésithérapeutes de la fragilité motrice par un score fonctionnel chez les personnes de 65 ans et plus, vivant à domicile guide méthodologique et score fonctionnel |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
France Mourey ; Alexandre Kubicki |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 5-11 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Score fonctionnel Prévention primaire Algorithmes bien vieillirfragilité motrice |
Résumé : |
« Le vieillissement est un processus physiologique continu très hétérogène, variable selon les individus. Le risque de chute n’est pas en rapport avec l’âge chronologique. Les données d’observation montrent que les capacités d’adaptation au risque déclinent régulièrement avec l’âge, de la personne âgée active et dynamique à la personne âgée dépendante. Chez les personnes âgées ayant une réduction de leurs capacités d’adaptation qui ne leur permet plus de faire face à des perturbations externes mineures, toute chute, outre sa gravité immédiate, leur fait courir un risque majeur de perte d’autonomie et de désinsertion sociale, avec pour conséquence éventuelle une institutionnalisation.
Il a été estimé qu’un tiers des personnes âgées de plus de 65 ans et la moitié des personnes de plus de 80 ans vivant à domicile tombent au moins une fois par an. Selon l’Institut de Veille Sanitaire il y a, chaque année en France, 450 000 chutes chez les personnes âgées. Tous âges confondus, les chutes sont la première cause de décès par accident (9 412 décès liés à une chute selon les données 2008) ; plus des trois quarts des décès par chute étant survenus chez des personnes âgées de 75 ans et plus.
La marche est l’activité la plus courante au moment de la chute (69 %). Les chutes ont donné lieu à une hospitalisation en court séjour après passage aux urgences dans 37 % des cas (41 % des lésions liées à une chute sont des fractures).
Seules 10 % des chutes seraient signalées à un médecin (lorsqu’une personne chute sans conséquence physique immédiate, elle ne rapporte pas systématiquement sa chute à son médecin traitant). »
Ce préambule rédigé par la HAS en 2012 est d’une actualité brûlante. En effet les baby-boomers nés en 1945 auront 85 ans en 2030 et le nombre des 75-84 ans va enregistrer une croissance inédite de 49 % entre 2020 et 2030. Dans ce cadre démographique et en lien avec les recommandations de la HAS et le programme de l’OMS ICOPE INSPIRE, les kinésithérapeutes souhaitent instaurer, de manière systématique, la réalisation du dépistage de la fragilité motrice à partir d’un score fonctionnel auprès des personnes de 65 ans et plus vivant à domicile. Selon le score obtenu, des conseils, un programme de préservation des capacités locomotrices sont mis en place par le kinésithérapeute ainsi qu’une orientation vers le médecin traitant ou le gériatre des personnes entrant dans la fragilité. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=109984 |
in Kinésithérapie scientifique > 652 (Avril 2023) . - p. 5-11
[article] Dépistage par les kinésithérapeutes de la fragilité motrice par un score fonctionnel chez les personnes de 65 ans et plus, vivant à domicile guide méthodologique et score fonctionnel [texte imprimé] / France Mourey ; Alexandre Kubicki . - 2023 . - p. 5-11. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 652 (Avril 2023) . - p. 5-11
Mots-clés : |
Score fonctionnel Prévention primaire Algorithmes bien vieillirfragilité motrice |
Résumé : |
« Le vieillissement est un processus physiologique continu très hétérogène, variable selon les individus. Le risque de chute n’est pas en rapport avec l’âge chronologique. Les données d’observation montrent que les capacités d’adaptation au risque déclinent régulièrement avec l’âge, de la personne âgée active et dynamique à la personne âgée dépendante. Chez les personnes âgées ayant une réduction de leurs capacités d’adaptation qui ne leur permet plus de faire face à des perturbations externes mineures, toute chute, outre sa gravité immédiate, leur fait courir un risque majeur de perte d’autonomie et de désinsertion sociale, avec pour conséquence éventuelle une institutionnalisation.
Il a été estimé qu’un tiers des personnes âgées de plus de 65 ans et la moitié des personnes de plus de 80 ans vivant à domicile tombent au moins une fois par an. Selon l’Institut de Veille Sanitaire il y a, chaque année en France, 450 000 chutes chez les personnes âgées. Tous âges confondus, les chutes sont la première cause de décès par accident (9 412 décès liés à une chute selon les données 2008) ; plus des trois quarts des décès par chute étant survenus chez des personnes âgées de 75 ans et plus.
La marche est l’activité la plus courante au moment de la chute (69 %). Les chutes ont donné lieu à une hospitalisation en court séjour après passage aux urgences dans 37 % des cas (41 % des lésions liées à une chute sont des fractures).
Seules 10 % des chutes seraient signalées à un médecin (lorsqu’une personne chute sans conséquence physique immédiate, elle ne rapporte pas systématiquement sa chute à son médecin traitant). »
Ce préambule rédigé par la HAS en 2012 est d’une actualité brûlante. En effet les baby-boomers nés en 1945 auront 85 ans en 2030 et le nombre des 75-84 ans va enregistrer une croissance inédite de 49 % entre 2020 et 2030. Dans ce cadre démographique et en lien avec les recommandations de la HAS et le programme de l’OMS ICOPE INSPIRE, les kinésithérapeutes souhaitent instaurer, de manière systématique, la réalisation du dépistage de la fragilité motrice à partir d’un score fonctionnel auprès des personnes de 65 ans et plus vivant à domicile. Selon le score obtenu, des conseils, un programme de préservation des capacités locomotrices sont mis en place par le kinésithérapeute ainsi qu’une orientation vers le médecin traitant ou le gériatre des personnes entrant dans la fragilité. |
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