Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Détail de l'auteur
Auteur KATZ R. |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la recherche
Réévaluation des mécanismes physiologiques qui génèrent le réflexe d'étirement : de nouvelles hypothèses sur la physiopathologie de la spasticité / KATZ R. in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 44, n°5 (juin 2001)
[article]
Titre : Réévaluation des mécanismes physiologiques qui génèrent le réflexe d'étirement : de nouvelles hypothèses sur la physiopathologie de la spasticité Type de document : texte imprimé Auteurs : KATZ R. Année de publication : 2001 Article en page(s) : p. 268-272 Mots-clés : Spasticité Contraction musculaire Etirement musculaire Résumé : Introduction: Depuis Lance en 1980, la spasticité est définie comme l'exagération des réflexes ostéo-tendineux et l'augmentation de la contraction musculaire réflexe qui s'oppose à l'étirement qui lui a donné naissance. Il était très généralement admis que cette exagération du réflexe d'étirement était dû à une hyperexcitabilité du réflexe myotatique, c'est-à-dire de la synapse entre la fibre la issue du fuseau neuro-musculaire et sensible à l'étirement et le motoneurone . Cette interprétation a été remise en cause récemment prenant en compte des données neurophysiologiques obtenues chez le chat et des résultats récents obtenus chez le malade spastique. État de la question: Le réflexe myotatique, c'est-à-dire la contraction du muscle consécutive à son propre allongement a été décrit chez le chat décérébré en 1924 par Liddel et Sherrington. Plusieurs étapes ont ensuite été nécessaires pour caractériser les récepteurs musculaires qui sont à l'origine du réflexe, les fibres sensitives afférentes et l'articulation synaptique entre ces fibres afférentes et les motoneurones. C'est à Llyod, en 1943, que l'on doit la démonstration de l'articulation monosynaptique entre la fibre la issue de la partie centrale du fuseau neuromusculaire et le motoneurone a. L'essentiel des études consacrées au réflexe d'étirement tant chez l'animal que chez l'homme normal ou spastique s'est alors concentré sur cette étude du réflexe mosynaptique. Cependant, l'existence d'une deuxième catégorie de fibres sensitives issues du fuseau neuro-musculaire (fibres II) de plus petit calibre que les fibres la, mais également sensibles aux composants phasiques et toniques de l'étirement et quelques expériences auraient dû faire discuter leur intervention dans la genèse de la portion statique du réflexe d'étirement, d'autant plus que quelques observations anciennes faites chez l'homme suggéraient nettement l'existence de deux composantes distinctes dans le réflexe d'étirement. Résultats : Des études récentes effectuées au niveau du membre inférieur de l'homme ont montré que les fibres du groupe Il jouent un rôle majeur dans la genèse du réflexe d'étirement des muscles de la jambe chez l'homme et que chez les malades spastiques hémiplégiques l'effet facilitateur des fibres du groupe Il était notablement renforcé. Discussion: Les résultats obtenus chez l'animal et chez l'homme suggèrent que les fibres du groupe Il jouent également un rôle dans la genèse du réflexe d'étirement et il était logique d'envisager que le dérèglement de ces circuits puisse contribuer à la spasticité. Conclusion : Les conceptions concernant la physiopathologie de la spasticité se sont profondément modifiées au cours des dernières années pour faire place à côté des modifications du réflexe myotatique à celles des circuits alimentés par les fibres du groupe Il et également à la modification des propriétés des fibres musculaires elles-mêmes.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13421
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 44, n°5 (juin 2001) . - p. 268-272[article] Réévaluation des mécanismes physiologiques qui génèrent le réflexe d'étirement : de nouvelles hypothèses sur la physiopathologie de la spasticité [texte imprimé] / KATZ R. . - 2001 . - p. 268-272.
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 44, n°5 (juin 2001) . - p. 268-272
Mots-clés : Spasticité Contraction musculaire Etirement musculaire Résumé : Introduction: Depuis Lance en 1980, la spasticité est définie comme l'exagération des réflexes ostéo-tendineux et l'augmentation de la contraction musculaire réflexe qui s'oppose à l'étirement qui lui a donné naissance. Il était très généralement admis que cette exagération du réflexe d'étirement était dû à une hyperexcitabilité du réflexe myotatique, c'est-à-dire de la synapse entre la fibre la issue du fuseau neuro-musculaire et sensible à l'étirement et le motoneurone . Cette interprétation a été remise en cause récemment prenant en compte des données neurophysiologiques obtenues chez le chat et des résultats récents obtenus chez le malade spastique. État de la question: Le réflexe myotatique, c'est-à-dire la contraction du muscle consécutive à son propre allongement a été décrit chez le chat décérébré en 1924 par Liddel et Sherrington. Plusieurs étapes ont ensuite été nécessaires pour caractériser les récepteurs musculaires qui sont à l'origine du réflexe, les fibres sensitives afférentes et l'articulation synaptique entre ces fibres afférentes et les motoneurones. C'est à Llyod, en 1943, que l'on doit la démonstration de l'articulation monosynaptique entre la fibre la issue de la partie centrale du fuseau neuromusculaire et le motoneurone a. L'essentiel des études consacrées au réflexe d'étirement tant chez l'animal que chez l'homme normal ou spastique s'est alors concentré sur cette étude du réflexe mosynaptique. Cependant, l'existence d'une deuxième catégorie de fibres sensitives issues du fuseau neuro-musculaire (fibres II) de plus petit calibre que les fibres la, mais également sensibles aux composants phasiques et toniques de l'étirement et quelques expériences auraient dû faire discuter leur intervention dans la genèse de la portion statique du réflexe d'étirement, d'autant plus que quelques observations anciennes faites chez l'homme suggéraient nettement l'existence de deux composantes distinctes dans le réflexe d'étirement. Résultats : Des études récentes effectuées au niveau du membre inférieur de l'homme ont montré que les fibres du groupe Il jouent un rôle majeur dans la genèse du réflexe d'étirement des muscles de la jambe chez l'homme et que chez les malades spastiques hémiplégiques l'effet facilitateur des fibres du groupe Il était notablement renforcé. Discussion: Les résultats obtenus chez l'animal et chez l'homme suggèrent que les fibres du groupe Il jouent également un rôle dans la genèse du réflexe d'étirement et il était logique d'envisager que le dérèglement de ces circuits puisse contribuer à la spasticité. Conclusion : Les conceptions concernant la physiopathologie de la spasticité se sont profondément modifiées au cours des dernières années pour faire place à côté des modifications du réflexe myotatique à celles des circuits alimentés par les fibres du groupe Il et également à la modification des propriétés des fibres musculaires elles-mêmes.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13421 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêt