Neurologie / évaluation et mesure : La sclérose en plaques (2e partie) : Chirurgie précoce de l'escarre pelvienne versus cicatrisation dirigée dans une population de médullo-lésés / L. Le Chapelain in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 44, n°9 (décembre 2001)

Public ISBD [article]  inAnnals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 44, n°9 (décembre 2001) . - p. 608-612 Titre : Neurologie / évaluation et mesure : La sclérose en plaques (2e partie) : Chirurgie précoce de l'escarre pelvienne versus cicatrisation dirigée dans une population de médullo-lésés Type de document : texte imprimé Auteurs : L. Le Chapelain ; ANDRE J.M. ; J.M. Beis ; FYAD J. P. ; THISSE M. O. Année de publication : 2001 Article en page(s) : p. 608-612 Mots-clés : Paraplégie  Moelle épinière  Escarre  Cicatrice  Chirurgie  Pelvis Résumé : OBJECTIF : Évaluer les bénéfices apportés par une chirurgie précoce des escarres pelviennes par rapport à la cicatrisation dirigée dans une population de sujets médullo-lésés. MATÉRIEL ET MÉTHODE : La population étudiée est constituée de 53 patients (62 escarres) répartis en deux groupes : le groupe 1 comprend 30 patients (34 escarres) présentant des escarres pelviennes de stade III ou IV (NPUAP) traitées en première intention chirurgicalement, inclus consécutivement pendant une période de 2 ans ; le groupe 2 comprend 23 patients (28 escarres) inclus de façon rétrospective présentant des escarres pelviennes de stade III ou IV traitées en première intention par cicatrisation dirigée par la même équipe de soins. Les critères de jugement retenus sont le délai de cicatrisation et le délai de reprise de la station assise au fauteuil. L'analyse statistique fait appel au calcul de l'écart réduit. RÉSULTATS : Dans le groupe 1 le délai moyen de cicatrisation quelle que soit la localisation de l'escarre est de 42 jours et le délai moyen de remise au fauteuil de 39 jours. Dans le groupe 2 la cicatrisation ne peut être obtenue médicalement que dans 13 cas et dans un délai moyen de 180 jours. Les différences sont statistiquement significatives (p < 0,05). DISCUSSION-CONCLUSION : L'originalité de cette étude résulte dans la comparaison de deux traitements au sein de deux groupes de patients ayant des caractéristiques démographiques proches. Elle démontre clairement l'intérêt de la chirurgie précoce de l'escarre par rapport à la cicatrisation dirigée et illustre la nécessité de filières médico-rééducatives spécialisées. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13352 [article] Neurologie / évaluation et mesure : La sclérose en plaques (2e partie) : Chirurgie précoce de l'escarre pelvienne versus cicatrisation dirigée dans une population de médullo-lésés [texte imprimé] / L. Le Chapelain ; ANDRE J.M. ; J.M. Beis ; FYAD J. P. ; THISSE M. O. . - 2001 . - p. 608-612. in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 44, n°9 (décembre 2001) . - p. 608-612 Mots-clés : Paraplégie  Moelle épinière  Escarre  Cicatrice  Chirurgie  Pelvis Résumé : OBJECTIF : Évaluer les bénéfices apportés par une chirurgie précoce des escarres pelviennes par rapport à la cicatrisation dirigée dans une population de sujets médullo-lésés. MATÉRIEL ET MÉTHODE : La population étudiée est constituée de 53 patients (62 escarres) répartis en deux groupes : le groupe 1 comprend 30 patients (34 escarres) présentant des escarres pelviennes de stade III ou IV (NPUAP) traitées en première intention chirurgicalement, inclus consécutivement pendant une période de 2 ans ; le groupe 2 comprend 23 patients (28 escarres) inclus de façon rétrospective présentant des escarres pelviennes de stade III ou IV traitées en première intention par cicatrisation dirigée par la même équipe de soins. Les critères de jugement retenus sont le délai de cicatrisation et le délai de reprise de la station assise au fauteuil. L'analyse statistique fait appel au calcul de l'écart réduit. RÉSULTATS : Dans le groupe 1 le délai moyen de cicatrisation quelle que soit la localisation de l'escarre est de 42 jours et le délai moyen de remise au fauteuil de 39 jours. Dans le groupe 2 la cicatrisation ne peut être obtenue médicalement que dans 13 cas et dans un délai moyen de 180 jours. Les différences sont statistiquement significatives (p < 0,05). DISCUSSION-CONCLUSION : L'originalité de cette étude résulte dans la comparaison de deux traitements au sein de deux groupes de patients ayant des caractéristiques démographiques proches. Elle démontre clairement l'intérêt de la chirurgie précoce de l'escarre par rapport à la cicatrisation dirigée et illustre la nécessité de filières médico-rééducatives spécialisées. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=13352

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Troubles de l'expression émotionnelle chez les cérébrolésés et inhibiteurs spécifiques de la recapture de sérotonine / BEIS J. M. in Annales de réadaptation et de médecine physique, vol. 41/1 (janvier 1998)

Public ISBD [article]  inAnnales de réadaptation et de médecine physique > vol. 41/1 (janvier 1998) . - p.31 - 34 Titre : Troubles de l'expression émotionnelle chez les cérébrolésés et inhibiteurs spécifiques de la recapture de sérotonine Type de document : texte imprimé Auteurs : BEIS J. M. ; J.M. ANDRE ; BRUGEROLLE B ; LECONTE P. ; THISSE M. O. Année de publication : 1998 Article en page(s) : p.31 - 34 Résumé : L'objectif de ce travail est d'évaluer le rôle d'un inhibiteur sélectif de la recapture de sérotonine - citalopram - chez les cérébrolésés présentant des troubles de l'expression émotionnelle. Onze patients sont inclus dans une étude ouverte. L'âge moyen est de 51,6 ans. Le délai moyen de début du traitement, par rapport aux troubles neurologiques initiaux, est de 5,3 mois. La durée du traitement est de 30 jours et la dose de citalopram est de 20 mg. Les critères d'inclusion sont déterminés sur la base de critères cliniques semi-quantitatifs: rires et ou pleurers pathologiques, syndromes dépressifs: absents (0) ou présents: rares (1) modérés (2), constants (3), adaptés (a) ou non (b) à la situation. Cinq patients sur 11 présentent des troubles de l'expression émotionnelle isolés, non adaptés. Six patients sur 11 présentent des troubles de l'expression émotionnelle associée à un syndrome dépressif de gravité variable, trois patients sur six adaptés et trois patients sur six non adaptés. Plus de 70 % des patients sont améliorés. La régression et ou la disparition des troubles est plus marquée pour les épisodes de rires pleurers pathologiques. Le délai moyen de l'amélioration est inférieur à 7 jours. Deux effets secondaires sont rapportés chez un patient: somnolence et vertiges, résolutifs en 24 heures sans arrêt du traitement. L'existence de corrélations entre l'atteinte anatomique, les critères sémiologiques et l'implication des voies sérotoninergiques sont évoqués à partir des résultats de notre série et les données de la littérature. Les effets thérapeutiques, pharmacologiques ou comportementaux, sont jusqu'ici limités: les inhibiteurs spécifiques de la recapture de sérotonine ouvrent un espoir pour limiter un trouble considéré par les malades et par leur entourage comme un handicap grave. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=53107 [article] Troubles de l'expression émotionnelle chez les cérébrolésés et inhibiteurs spécifiques de la recapture de sérotonine [texte imprimé] / BEIS J. M. ; J.M. ANDRE ; BRUGEROLLE B ; LECONTE P. ; THISSE M. O. . - 1998 . - p.31 - 34. in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 41/1 (janvier 1998) . - p.31 - 34 Résumé : L'objectif de ce travail est d'évaluer le rôle d'un inhibiteur sélectif de la recapture de sérotonine - citalopram - chez les cérébrolésés présentant des troubles de l'expression émotionnelle. Onze patients sont inclus dans une étude ouverte. L'âge moyen est de 51,6 ans. Le délai moyen de début du traitement, par rapport aux troubles neurologiques initiaux, est de 5,3 mois. La durée du traitement est de 30 jours et la dose de citalopram est de 20 mg. Les critères d'inclusion sont déterminés sur la base de critères cliniques semi-quantitatifs: rires et ou pleurers pathologiques, syndromes dépressifs: absents (0) ou présents: rares (1) modérés (2), constants (3), adaptés (a) ou non (b) à la situation. Cinq patients sur 11 présentent des troubles de l'expression émotionnelle isolés, non adaptés. Six patients sur 11 présentent des troubles de l'expression émotionnelle associée à un syndrome dépressif de gravité variable, trois patients sur six adaptés et trois patients sur six non adaptés. Plus de 70 % des patients sont améliorés. La régression et ou la disparition des troubles est plus marquée pour les épisodes de rires pleurers pathologiques. Le délai moyen de l'amélioration est inférieur à 7 jours. Deux effets secondaires sont rapportés chez un patient: somnolence et vertiges, résolutifs en 24 heures sans arrêt du traitement. L'existence de corrélations entre l'atteinte anatomique, les critères sémiologiques et l'implication des voies sérotoninergiques sont évoqués à partir des résultats de notre série et les données de la littérature. Les effets thérapeutiques, pharmacologiques ou comportementaux, sont jusqu'ici limités: les inhibiteurs spécifiques de la recapture de sérotonine ouvrent un espoir pour limiter un trouble considéré par les malades et par leur entourage comme un handicap grave. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=53107

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Violences perpétrées à l'encontre des adultes handicapés maintenus à domicile. Aspects sémiologiques et particularités / J.M. ANDRE in Annales de réadaptation et de médecine physique, vol. 42/9 (décembre 1999)

Public ISBD [article]  inAnnales de réadaptation et de médecine physique > vol. 42/9 (décembre 1999) . - p.563 - 569 Titre : Violences perpétrées à l'encontre des adultes handicapés maintenus à domicile. Aspects sémiologiques et particularités Type de document : texte imprimé Auteurs : J.M. ANDRE ; THISSE M. O. ; PAYSANT J. ; BRUGEROLLE B ; BEIS J. M. Année de publication : 1999 Article en page(s) : p.563 - 569 Langues : Français (fre) Résumé : Objectif: A propos de six observations, l'attention est attirée sur les difficultés de tous ordres soulevés par les violences subies par les adultes handicapés maintenus à domicile. Résultats : Les expressions habituelles des " syndromes des battus " sont le souvent déformées ou masquées par les symptômes propres de l'affection à l'origine des déficiences, par les signes résultant de leurs évolutions et, plus encore, par les manifestations de leurs complications. Les symptômes sont habituellement tenus pour naturels et ordinaires et, de ce fait, banalisés. Il en résulte une sémiologie particulière, fondée sur l'association de signes spécifiques rares (traumatismes, brûlures, etc.), de signes d'orientation (caractère récidivant des escarres, des chutes ou des traumatismes, malnutrition, isolement, etc.) et de signes contextuels (violences familiales, conflits familiaux ou des conjoints, etc.). Cette conjonction doit conduire à suspecter une maltraitance et à recueillir des arguments objectifs. Discussion et conclusion: L'ambiguïté des sentiments partagés par maltraité et maltraitant, l'embarras des soignants et des divers partenaires impliqués, la crainte des conséquences de la situation dévoilée, l'absence éventuelle de solution substitutive satisfaisante, imposent d'entreprendre avec beaucoup de tact les démarches appropriées. Les mesures préventives retenues lors du forum européen des personnes handicapées sur la violence et la discrimination (1996) sont rappelées. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=53108 [article] Violences perpétrées à l'encontre des adultes handicapés maintenus à domicile. Aspects sémiologiques et particularités [texte imprimé] / J.M. ANDRE ; THISSE M. O. ; PAYSANT J. ; BRUGEROLLE B ; BEIS J. M. . - 1999 . - p.563 - 569. Langues : Français (fre) in Annales de réadaptation et de médecine physique > vol. 42/9 (décembre 1999) . - p.563 - 569 Résumé : Objectif: A propos de six observations, l'attention est attirée sur les difficultés de tous ordres soulevés par les violences subies par les adultes handicapés maintenus à domicile. Résultats : Les expressions habituelles des " syndromes des battus " sont le souvent déformées ou masquées par les symptômes propres de l'affection à l'origine des déficiences, par les signes résultant de leurs évolutions et, plus encore, par les manifestations de leurs complications. Les symptômes sont habituellement tenus pour naturels et ordinaires et, de ce fait, banalisés. Il en résulte une sémiologie particulière, fondée sur l'association de signes spécifiques rares (traumatismes, brûlures, etc.), de signes d'orientation (caractère récidivant des escarres, des chutes ou des traumatismes, malnutrition, isolement, etc.) et de signes contextuels (violences familiales, conflits familiaux ou des conjoints, etc.). Cette conjonction doit conduire à suspecter une maltraitance et à recueillir des arguments objectifs. Discussion et conclusion: L'ambiguïté des sentiments partagés par maltraité et maltraitant, l'embarras des soignants et des divers partenaires impliqués, la crainte des conséquences de la situation dévoilée, l'absence éventuelle de solution substitutive satisfaisante, imposent d'entreprendre avec beaucoup de tact les démarches appropriées. Les mesures préventives retenues lors du forum européen des personnes handicapées sur la violence et la discrimination (1996) sont rappelées. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=53108

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