[article]
Titre : |
UN CAS ATYPIQUE D’ENVENIMATION OPHIDIENNE |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Agnès Boisseau |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 56-61 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Envenimation troubles neurologiques vipère traitement |
Résumé : |
Les cas d’envenimation chez l’animal dus à des serpents autochtones en France sont systématiquement liés à des morsures de vipères. Ils restent relativement rares, et l’inoculation du venin n’est pas systématique. L’espèce principalement concernée est le chien, chez lequel le tableau clinique est similaire à celui observé chez l’humain. Il consiste généralement en deux atteintes, locale et générale. La forme locale provoque un œdème, des saignements et une nécrose au point de morsure. La forme générale est à l’origine de signes cliniques non spécifiques tels qu’un abattement, des vomissements ou une hyperthermie avec, dans les cas les plus graves, un état de choc ou un dysfonctionnement multiorganique (rénal, hépatique, du système de coagulation, etc.). Cet article décrit un cas d’envenimation atypique, dont le tableau clinique est dominé par une atteinte neurologique. En effet, certaines vipères endémiques du sud-ouest de la France peuvent sécréter des neurotoxines à l’origine de ce type d’atteinte moins conventionnelle. En revanche, quelle que soit la nature des manifestations cliniques à la suite de l’envenimation, leur prise en charge reste symptomatique, puisque le sérum antivenimeux est réservé à l’usage hospitalier en médecine humaine. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=105054 |
in Le Point vétérinaire > Vol.53 N°431/432 (juillet-août 2022) . - p. 56-61
[article] UN CAS ATYPIQUE D’ENVENIMATION OPHIDIENNE [texte imprimé] / Agnès Boisseau . - 2022 . - p. 56-61. Langues : Français ( fre) in Le Point vétérinaire > Vol.53 N°431/432 (juillet-août 2022) . - p. 56-61
Mots-clés : |
Envenimation troubles neurologiques vipère traitement |
Résumé : |
Les cas d’envenimation chez l’animal dus à des serpents autochtones en France sont systématiquement liés à des morsures de vipères. Ils restent relativement rares, et l’inoculation du venin n’est pas systématique. L’espèce principalement concernée est le chien, chez lequel le tableau clinique est similaire à celui observé chez l’humain. Il consiste généralement en deux atteintes, locale et générale. La forme locale provoque un œdème, des saignements et une nécrose au point de morsure. La forme générale est à l’origine de signes cliniques non spécifiques tels qu’un abattement, des vomissements ou une hyperthermie avec, dans les cas les plus graves, un état de choc ou un dysfonctionnement multiorganique (rénal, hépatique, du système de coagulation, etc.). Cet article décrit un cas d’envenimation atypique, dont le tableau clinique est dominé par une atteinte neurologique. En effet, certaines vipères endémiques du sud-ouest de la France peuvent sécréter des neurotoxines à l’origine de ce type d’atteinte moins conventionnelle. En revanche, quelle que soit la nature des manifestations cliniques à la suite de l’envenimation, leur prise en charge reste symptomatique, puisque le sérum antivenimeux est réservé à l’usage hospitalier en médecine humaine. |
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