Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Détail de l'auteur
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la recherche

[article]
Titre : |
Évaluation de l'équilibre en pathologie neurologique et gériatrique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dominic Pérennou ; Jean-Marie Casillas ; Pierre Decavel ; F. Launay ; MANCKOUNDIA P. ; F. Mourey ; PENVEN Y. ; PFITZENMEYER P. |
Année de publication : |
2005 |
Article en page(s) : |
p. 317-335 |
Mots-clés : |
Gériatrie Equilibration Neurologie Vieillissement Pathologie Evaluation |
Résumé : |
Objectif.-Analyser l'intérêt clinique et les propriétés métrologiques des principales techniques d'évaluation posturale. Méthodes.-Lecture de plus de 4000 résumés concernant le contrôle postural et les troubles de l'équilibre référencés dans Medline. Repérage des techniques cliniques d'évaluation posturale dont la fréquence de citation et ou certaines propriétés étaient remarquables. L'identification des mots clés correspondants permettait ensuite une recherche spécifique et les articles analysés. Résultats.-L'évaluation posturale repose sur les échelles posturales composées de plusieurs items évalués par des scores ordinaux les tests fondés sur une mesure métrique ou chronométrique de la performance posturale, la posturographie, ainsi que la mesure du sens de verticalité. Ces techniques sont complémentaires et leur association souhaitable en clinique. La FES et l'ABC scale gagneraient à être comparées et retravaillées afin de construire un bon instrument d'évaluation de la peur de la chute. Malgré une large diffusion le BBS et le FRT ne répondent pas aux critères requis pour devenir les gold standarts en matière d'échelle générique d'évaluation de l'équilibre. La posturographie statique souffre d'un manque de normalisation des conditions de passation et des indices mesurés, ainsi que d'une médiocre reproductibilité. Les dissociations entre les modalités de mesure de la perception de la verticale imposent de préciser la pertinence clinique de ces outils. Le TT et le TUG sont les outils les mieux appropriées à l'évaluation de l'équilibre des personnes très âgées chez qui la valeur prédictive des indices posturaux pour la chute reste modeste. L'évaluation posturale après AVC repose essentiellement sur le PASS, la posturographie et la perception de la verticale. Elle repose essentiellement sur cinq items de l'UPDRS chez le Parkinsonien, sur le lest de Romberg et la posturographie pour les ataxies proprioceptive et cérébelleuse. À noter l'émergence de scores posturaux adaptés à la SEP ainsi qu'au bléssé médullaire. Conclusion.-S'il existe de très nombreux outils pour l'évaluation posturale, l'analyse complète de leur qualités métrologiques et de leur utilité clinique n'a été effectuée que pour les outils de dernières générations (10 dernières années). Pour qu'un outil s'impose, il faut maintenant que ses propriétés soient analysées comparativement à celle des outils existants.
|
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=13146 |
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 48, n°6 (juillet 2005) . - p. 317-335
[article] Évaluation de l'équilibre en pathologie neurologique et gériatrique [texte imprimé] / Dominic Pérennou ; Jean-Marie Casillas ; Pierre Decavel ; F. Launay ; MANCKOUNDIA P. ; F. Mourey ; PENVEN Y. ; PFITZENMEYER P. . - 2005 . - p. 317-335. in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 48, n°6 (juillet 2005) . - p. 317-335
Mots-clés : |
Gériatrie Equilibration Neurologie Vieillissement Pathologie Evaluation |
Résumé : |
Objectif.-Analyser l'intérêt clinique et les propriétés métrologiques des principales techniques d'évaluation posturale. Méthodes.-Lecture de plus de 4000 résumés concernant le contrôle postural et les troubles de l'équilibre référencés dans Medline. Repérage des techniques cliniques d'évaluation posturale dont la fréquence de citation et ou certaines propriétés étaient remarquables. L'identification des mots clés correspondants permettait ensuite une recherche spécifique et les articles analysés. Résultats.-L'évaluation posturale repose sur les échelles posturales composées de plusieurs items évalués par des scores ordinaux les tests fondés sur une mesure métrique ou chronométrique de la performance posturale, la posturographie, ainsi que la mesure du sens de verticalité. Ces techniques sont complémentaires et leur association souhaitable en clinique. La FES et l'ABC scale gagneraient à être comparées et retravaillées afin de construire un bon instrument d'évaluation de la peur de la chute. Malgré une large diffusion le BBS et le FRT ne répondent pas aux critères requis pour devenir les gold standarts en matière d'échelle générique d'évaluation de l'équilibre. La posturographie statique souffre d'un manque de normalisation des conditions de passation et des indices mesurés, ainsi que d'une médiocre reproductibilité. Les dissociations entre les modalités de mesure de la perception de la verticale imposent de préciser la pertinence clinique de ces outils. Le TT et le TUG sont les outils les mieux appropriées à l'évaluation de l'équilibre des personnes très âgées chez qui la valeur prédictive des indices posturaux pour la chute reste modeste. L'évaluation posturale après AVC repose essentiellement sur le PASS, la posturographie et la perception de la verticale. Elle repose essentiellement sur cinq items de l'UPDRS chez le Parkinsonien, sur le lest de Romberg et la posturographie pour les ataxies proprioceptive et cérébelleuse. À noter l'émergence de scores posturaux adaptés à la SEP ainsi qu'au bléssé médullaire. Conclusion.-S'il existe de très nombreux outils pour l'évaluation posturale, l'analyse complète de leur qualités métrologiques et de leur utilité clinique n'a été effectuée que pour les outils de dernières générations (10 dernières années). Pour qu'un outil s'impose, il faut maintenant que ses propriétés soient analysées comparativement à celle des outils existants.
|
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=13146 |
|  |
Exemplaires (1)
|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Réserve | Consultable sur demande auprès des documentalistes Exclu du prêt |

Exemplaires (1)
|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |

[article]
Titre : |
Troubles vésicosphinctériens comme principale séquelle d'une maladie de décompression : à propos d'un cas |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pierre Decavel, Auteur ; Dominic Pérennou ; R. JOASSIN ; BONNIAUD V., Auteur |
Année de publication : |
2007 |
Article en page(s) : |
p.174-178 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Neurologie Vessie Sphincter |
Résumé : |
Introduction
Les troubles sphinctériens sont classiques à la phase aiguë de la maladie de décompression, précédant souvent les troubles moteurs. Leur persistance à distance de l'accident a été peu étudiée, et n'a jamais été rapportée comme principale séquelle.
Observation
Nous rapportons le cas d'une plongeuse expérimentée de 21 ans sans antécédent médical connu qui présente une myélite dysbarique au décours immédiat de deux plongées profondes successives. Les facteurs de risque en cause étaient un foramen ovale perméable et un profil de plongées dangereux. Le tableau clinique initial comprend une tétraparésie évoluant rapidement vers une paraparésie de niveau thoracique 10 associée à une rétention urinaire complète. Le traitement comprend une oxygénothérapie hyperbare en urgence, de l'aspirine, et un drainage continu des urines par une sonde à demeure. Deux IRM (imagerie par résonance magnétique) spinales et encéphaliques ainsi que les PES (potentiels évoqués sensitifs) étaient normales. Un allongement des temps de conduction motrice était retrouvé sur les PEM (potentiels évoqués moteurs). L'exploration neuro-urodynamique objectivait une hyperactivité du détrusor avec dyssynergie vésicosphinctérienne. La récupération motrice a été rapide et complète en quelques semaines permettant une reprise de la vie professionnelle et sportive (sauf plongée). À un an persistent cependant des urgenturies et des impériosités fécales mal maîtrisées par les médications et altérant la qualité de vie.
Conclusion
La myélite dysbarique représente 50% des troubles neurologiques secondaires à une maladie de décompression. L'hypothèse d'une ischémie veineuse semble la plus vraisemblable actuellement. L'existence d'un foramen ovale perméable est un facteur de risque important, de physiopathologie mal comprise. Les troubles sphinctériens, classiques à la phase aiguë, n'ont jamais été décrits comme principale séquelle. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=13617 |
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 50, n°3 (avril 2007) . - p.174-178
[article] Troubles vésicosphinctériens comme principale séquelle d'une maladie de décompression : à propos d'un cas [texte imprimé] / Pierre Decavel, Auteur ; Dominic Pérennou ; R. JOASSIN ; BONNIAUD V., Auteur . - 2007 . - p.174-178. Langues : Français ( fre) in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 50, n°3 (avril 2007) . - p.174-178
Mots-clés : |
Neurologie Vessie Sphincter |
Résumé : |
Introduction
Les troubles sphinctériens sont classiques à la phase aiguë de la maladie de décompression, précédant souvent les troubles moteurs. Leur persistance à distance de l'accident a été peu étudiée, et n'a jamais été rapportée comme principale séquelle.
Observation
Nous rapportons le cas d'une plongeuse expérimentée de 21 ans sans antécédent médical connu qui présente une myélite dysbarique au décours immédiat de deux plongées profondes successives. Les facteurs de risque en cause étaient un foramen ovale perméable et un profil de plongées dangereux. Le tableau clinique initial comprend une tétraparésie évoluant rapidement vers une paraparésie de niveau thoracique 10 associée à une rétention urinaire complète. Le traitement comprend une oxygénothérapie hyperbare en urgence, de l'aspirine, et un drainage continu des urines par une sonde à demeure. Deux IRM (imagerie par résonance magnétique) spinales et encéphaliques ainsi que les PES (potentiels évoqués sensitifs) étaient normales. Un allongement des temps de conduction motrice était retrouvé sur les PEM (potentiels évoqués moteurs). L'exploration neuro-urodynamique objectivait une hyperactivité du détrusor avec dyssynergie vésicosphinctérienne. La récupération motrice a été rapide et complète en quelques semaines permettant une reprise de la vie professionnelle et sportive (sauf plongée). À un an persistent cependant des urgenturies et des impériosités fécales mal maîtrisées par les médications et altérant la qualité de vie.
Conclusion
La myélite dysbarique représente 50% des troubles neurologiques secondaires à une maladie de décompression. L'hypothèse d'une ischémie veineuse semble la plus vraisemblable actuellement. L'existence d'un foramen ovale perméable est un facteur de risque important, de physiopathologie mal comprise. Les troubles sphinctériens, classiques à la phase aiguë, n'ont jamais été décrits comme principale séquelle. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=13617 |
|  |
Exemplaires (1)
|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Réserve | Consultable sur demande auprès des documentalistes Exclu du prêt |