[article]
Titre : |
Les marchés sont-ils bêtes et méchants? |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2012 |
Article en page(s) : |
p. 34-59 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
336.7 Monnaie Banque Bourse 336 Finances 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs |
Résumé : |
Dossier : Les marchés sont-ils bêtes et méchants?
Les marchés financiers – avec leurs banquiers, leurs analystes surdiplômés – sont censés incarner le nec plus ultra de l’intelligence et de la prévoyance. L’argent, c’est eux qui savent comment l’investir, quand les élus de nos démocraties le gâchent… Mais la crise a brisé ce tableau idyllique : ceux-là mêmes qui exigent des États rigueur et économies serrées fonctionnent en réalité aux krachs, à la panique, se distribuent des bonus mirobolants tout en réclamant l’argent public en cas de pertes… Les marchés savent-ils où ils vont ? À y regarder de plus près, la théorie financière est parfaite, sauf qu’elle est biaisée – comme le rappelle le penseur norvégien Jon Elster – et que ses lacunes nous mènent potentiellement à la catastrophe. Le problème des traders est peut-être moins leur cupidité – réelle – que la limite de leurs croyances et un certain conformisme. La finance est donc un monstre rationnel, qu’il faut passer au crible d’une critique philosophique serrée si l’on veut avoir une chance de l’apprivoiser. P.S. : Que les derniers ultralibéraux se rassurent, à la fin de ce dossier, nous publions un panégyrique stimulant de la finance par l’inénarrable philosophe allemand Peter Sloterdijk, qui ne devrait pas passer inaperçu.
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Note de contenu : |
* Les marchés sont-ils bêtes et méchants? Par Alexandre Lacroix
* Jon Elster. « Les économistes ont tendance à croire le marché aussi omniscient que Dieu ! »Par Martin Legros
Pour ses défenseurs, le marché se présente comme le « meilleur des mondes » de Leibniz, un monde purement rationnel, produit de façon mécanique sur la seule base de l’intérêt et du calcul. Pour le philosophe Jon Elster, il est temps de déconstruire ce mythe en réintégrant les émotions et la croyance dans la raison économique.
* Voyage à Ploutopia Par Alexandre Lacroix, Jean-François Duval
Le Grand Marché serait-il l’ultime utopie ? C’est en tout cas le dernier endroit où l’on communie encore en une raison pure et parfaite qui gouvernerait le monde. Soumettant ainsi la vie des sociétés à des décisions autistes et mortifères. Bienvenue à Ploutopia.
* L’homme est... un mouton pour l’homme
* Place à l’honneur économique ! Par Gabor Steingart, Torsten Riecke, Olivier Mannoni
Les financiers, premiers coupables de la déroute morale ? Pour Peter Sloterdijk, il ne faudrait pas exempter les États, débiteurs insolvables, de tous reproches. Provocant et visionnaire, il en appelle à un nouveau degré de civilisation qui, après « l’horreur économique », restaurerait le sens de l’honneur. Explications.
* le Golem à Wall Street
À la manière d’un monstre qui aurait échappé à son créateur, les marchés toisent aujourd’hui agressivement les politiques. Et nous posent un défi auquel il est difficile, et pourtant indispensable, de répondre.
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Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=101763 |
in Philosophie magazine > 56 (février 2012) . - p. 34-59
[article] Les marchés sont-ils bêtes et méchants? [texte imprimé] . - 2012 . - p. 34-59. Langues : Français ( fre) in Philosophie magazine > 56 (février 2012) . - p. 34-59
Mots-clés : |
336.7 Monnaie Banque Bourse 336 Finances 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs |
Résumé : |
Dossier : Les marchés sont-ils bêtes et méchants?
Les marchés financiers – avec leurs banquiers, leurs analystes surdiplômés – sont censés incarner le nec plus ultra de l’intelligence et de la prévoyance. L’argent, c’est eux qui savent comment l’investir, quand les élus de nos démocraties le gâchent… Mais la crise a brisé ce tableau idyllique : ceux-là mêmes qui exigent des États rigueur et économies serrées fonctionnent en réalité aux krachs, à la panique, se distribuent des bonus mirobolants tout en réclamant l’argent public en cas de pertes… Les marchés savent-ils où ils vont ? À y regarder de plus près, la théorie financière est parfaite, sauf qu’elle est biaisée – comme le rappelle le penseur norvégien Jon Elster – et que ses lacunes nous mènent potentiellement à la catastrophe. Le problème des traders est peut-être moins leur cupidité – réelle – que la limite de leurs croyances et un certain conformisme. La finance est donc un monstre rationnel, qu’il faut passer au crible d’une critique philosophique serrée si l’on veut avoir une chance de l’apprivoiser. P.S. : Que les derniers ultralibéraux se rassurent, à la fin de ce dossier, nous publions un panégyrique stimulant de la finance par l’inénarrable philosophe allemand Peter Sloterdijk, qui ne devrait pas passer inaperçu.
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Note de contenu : |
* Les marchés sont-ils bêtes et méchants? Par Alexandre Lacroix
* Jon Elster. « Les économistes ont tendance à croire le marché aussi omniscient que Dieu ! »Par Martin Legros
Pour ses défenseurs, le marché se présente comme le « meilleur des mondes » de Leibniz, un monde purement rationnel, produit de façon mécanique sur la seule base de l’intérêt et du calcul. Pour le philosophe Jon Elster, il est temps de déconstruire ce mythe en réintégrant les émotions et la croyance dans la raison économique.
* Voyage à Ploutopia Par Alexandre Lacroix, Jean-François Duval
Le Grand Marché serait-il l’ultime utopie ? C’est en tout cas le dernier endroit où l’on communie encore en une raison pure et parfaite qui gouvernerait le monde. Soumettant ainsi la vie des sociétés à des décisions autistes et mortifères. Bienvenue à Ploutopia.
* L’homme est... un mouton pour l’homme
* Place à l’honneur économique ! Par Gabor Steingart, Torsten Riecke, Olivier Mannoni
Les financiers, premiers coupables de la déroute morale ? Pour Peter Sloterdijk, il ne faudrait pas exempter les États, débiteurs insolvables, de tous reproches. Provocant et visionnaire, il en appelle à un nouveau degré de civilisation qui, après « l’horreur économique », restaurerait le sens de l’honneur. Explications.
* le Golem à Wall Street
À la manière d’un monstre qui aurait échappé à son créateur, les marchés toisent aujourd’hui agressivement les politiques. Et nous posent un défi auquel il est difficile, et pourtant indispensable, de répondre.
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