[article]
Titre : |
Montaigne et l’amitié : dossier |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2013 |
Article en page(s) : |
p. 78-83 + livret (16 p.) |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
929 Montaigne, Michel Eyquem de (1533-1592) 316.47 Relation sociale . Violence . Torture 179 Questions diverses de morale 177 Morale et société. Respect humain |
Résumé : |
Chuchoté ou crié, l’aveu est bouleversant : « Parce que c’était lui, parce que c’était moi. » Ainsi Montaigne traduit-il l’évidence et l’intensité de sa relation avec Étienne de La Boétie, son alter ego trop tôt disparu. L’amitié entre les deux hommes est l’une des plus belles histoires qu’offre la philosophie. Une « divine liaison » que l’auteur des Essais n’a cessé de célébrer pour son caractère unique et fusionnel, et dont il n’est jamais parvenu à faire le deuil. L’essayiste anglaise Sarah Bakewell, qui a récemment consacré à Montaigne un ouvrage intitulé Comment vivre ?, raconte avec finesse la rencontre et le lien indéfectible entre les deux amis. André Comte-Sponville, grand admirateur de Montaigne, présente son essai « De l’Amitié » et restitue la profondeur existentielle et philosophique qu’il donne à ce thème. La « parfaite amitié » comme ouverture totale à l’autre, libre communication de tous les instants avec « lui », qui ne fait qu’un avec « moi » : si ce modèle de perfection peut paraître exigeant, n’est-il pas opportun de s’y référer à l’heure où, sur les réseaux sociaux, nous multiplions les « amis » virtuels, sans parfois les connaître personnellement ? Selon Montaigne, l’amitié véritable non seulement dévoile autrui mais nous apporte également une plus grande lucidité sur nous-mêmes. |
Note de contenu : |
Articles :
Montaigne. « Parce que c’était lui, parce que c’était moi » Par Sarah Bakewell, Pierre-Emmanuel Dauzat
Vers 1558, à Bordeaux, deux jeunes hommes engagent la conversation lors d’un dîner officiel. C’est le début d’une amitié si intense qu’on aurait pu les dire enamourés.
Soi-même par les autres Par Martin Duru
« C’est moi que je peins » ; « Je suis moi-même la matière de mon livre » ; « J’ose non seulement parler de moi, mais parler seulement de moi ». Montaigne le répète à satiété dans les Essais : le sujet et l’objet de l’ouvrage, c’est lui dans sa vérité singulière.
Les philosophes et l’amitié Par Martin Duru
Depuis l’Antiquité, les philosophes, pourtant réputés peu sociables, ont réfléchi aux liens qui unissent les hommes. Passage en revue.
Montaigne, sa vie Par Martin Duru
Entre guerres de religion, voyages et responsabilités politiques.
L’œuvre Par Martin Duru
Il a consacré la seconde moitié de sa vie à ses «Essais».
Éloge de l’ami Par André Comte-Sponville
Lorsque Montaigne célèbre son ami irremplaçable, Étienne de La Boétie, il touche, pour André Comte-Sponville, à l’essence même de l’humanité.
+ livret n°69 : Montaigne et l'amitié dans les Essais, 14p. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=101709 |
in Philosophie magazine > 69 (mai 2013) . - p. 78-83 + livret (16 p.)
[article] Montaigne et l’amitié : dossier [texte imprimé] . - 2013 . - p. 78-83 + livret (16 p.). Langues : Français ( fre) in Philosophie magazine > 69 (mai 2013) . - p. 78-83 + livret (16 p.)
Mots-clés : |
929 Montaigne, Michel Eyquem de (1533-1592) 316.47 Relation sociale . Violence . Torture 179 Questions diverses de morale 177 Morale et société. Respect humain |
Résumé : |
Chuchoté ou crié, l’aveu est bouleversant : « Parce que c’était lui, parce que c’était moi. » Ainsi Montaigne traduit-il l’évidence et l’intensité de sa relation avec Étienne de La Boétie, son alter ego trop tôt disparu. L’amitié entre les deux hommes est l’une des plus belles histoires qu’offre la philosophie. Une « divine liaison » que l’auteur des Essais n’a cessé de célébrer pour son caractère unique et fusionnel, et dont il n’est jamais parvenu à faire le deuil. L’essayiste anglaise Sarah Bakewell, qui a récemment consacré à Montaigne un ouvrage intitulé Comment vivre ?, raconte avec finesse la rencontre et le lien indéfectible entre les deux amis. André Comte-Sponville, grand admirateur de Montaigne, présente son essai « De l’Amitié » et restitue la profondeur existentielle et philosophique qu’il donne à ce thème. La « parfaite amitié » comme ouverture totale à l’autre, libre communication de tous les instants avec « lui », qui ne fait qu’un avec « moi » : si ce modèle de perfection peut paraître exigeant, n’est-il pas opportun de s’y référer à l’heure où, sur les réseaux sociaux, nous multiplions les « amis » virtuels, sans parfois les connaître personnellement ? Selon Montaigne, l’amitié véritable non seulement dévoile autrui mais nous apporte également une plus grande lucidité sur nous-mêmes. |
Note de contenu : |
Articles :
Montaigne. « Parce que c’était lui, parce que c’était moi » Par Sarah Bakewell, Pierre-Emmanuel Dauzat
Vers 1558, à Bordeaux, deux jeunes hommes engagent la conversation lors d’un dîner officiel. C’est le début d’une amitié si intense qu’on aurait pu les dire enamourés.
Soi-même par les autres Par Martin Duru
« C’est moi que je peins » ; « Je suis moi-même la matière de mon livre » ; « J’ose non seulement parler de moi, mais parler seulement de moi ». Montaigne le répète à satiété dans les Essais : le sujet et l’objet de l’ouvrage, c’est lui dans sa vérité singulière.
Les philosophes et l’amitié Par Martin Duru
Depuis l’Antiquité, les philosophes, pourtant réputés peu sociables, ont réfléchi aux liens qui unissent les hommes. Passage en revue.
Montaigne, sa vie Par Martin Duru
Entre guerres de religion, voyages et responsabilités politiques.
L’œuvre Par Martin Duru
Il a consacré la seconde moitié de sa vie à ses «Essais».
Éloge de l’ami Par André Comte-Sponville
Lorsque Montaigne célèbre son ami irremplaçable, Étienne de La Boétie, il touche, pour André Comte-Sponville, à l’essence même de l’humanité.
+ livret n°69 : Montaigne et l'amitié dans les Essais, 14p. |
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