[article]
Titre : |
La perspective transactionnelle de l'occupation racontée pas à pas |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Isabel Margot-Cattin |
Année de publication : |
2018 |
Article en page(s) : |
p. 29-41 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Ergothérapie Théorie |
Résumé : |
L’approche transactionnelle de l’occupation émerge au début des années 2000, par la publication de plusieurs articles aux États-Unis. Elle se fonde principalement sur la pensée de John Dewey, un philosophe américain du pragmatisme du début du 20e siècle. L’approche transactionnelle de l’occupation implique la déconstruction de la séparation entre les concepts de Personne (P), d’Environnement (E) et d’Occupation (O) ; et la reconstruction d’une vision holistique de ces concepts à travers la reconnaissance de l’existence d’une situation contextualisée. De plus en plus d’études qualitatives utilisent cette perspective pour théoriser les situations étudiées. Pour pouvoir comprendre les résultats de la recherche et appréhender l’intérêt de ceux-ci pour sa pratique, il est nécessaire de connaître la perspective transactionnelle.
La continuité de l’expérience, la contingence du monde, les situations contextualisées et la résolution des conflits par l’action et l’intelligence sont les bases théoriques de la philosophie de Dewey. Celles-ci, décrites par Malcolm Cutchin (2004), sont interprétées dans le vocabulaire professionnel des ergothérapeutes pour concevoir des situations problématiques fondées sur l’occupation. Ainsi, l’expérience humaine est toujours contextualisée et située, d’où la possibilité de comprendre l’expérience humaine à travers la situation. Les situations problématiques sont une rupture de l’harmonie de l’expérience, nécessitant une action intelligente pour reconstruire les interrelations entre l’environnement et la personne, d’où l’idée de « place integration » proposée par Cutchin (2004). La personne ne s’adapte pas à son environnement, mais elle est en interrelation constante avec les éléments de son environnement qu’elle expérimente en même temps. |
En ligne : |
http://www.rfre.org/index.php/RFRE/index |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=100643 |
in Revue Francophone de Recherche en Ergothérapie [périodique éléctronique] > vol. 4, N° 2 (2018) . - p. 29-41
[article] La perspective transactionnelle de l'occupation racontée pas à pas [document électronique] / Isabel Margot-Cattin . - 2018 . - p. 29-41. Langues : Français ( fre) in Revue Francophone de Recherche en Ergothérapie [périodique éléctronique] > vol. 4, N° 2 (2018) . - p. 29-41
Mots-clés : |
Ergothérapie Théorie |
Résumé : |
L’approche transactionnelle de l’occupation émerge au début des années 2000, par la publication de plusieurs articles aux États-Unis. Elle se fonde principalement sur la pensée de John Dewey, un philosophe américain du pragmatisme du début du 20e siècle. L’approche transactionnelle de l’occupation implique la déconstruction de la séparation entre les concepts de Personne (P), d’Environnement (E) et d’Occupation (O) ; et la reconstruction d’une vision holistique de ces concepts à travers la reconnaissance de l’existence d’une situation contextualisée. De plus en plus d’études qualitatives utilisent cette perspective pour théoriser les situations étudiées. Pour pouvoir comprendre les résultats de la recherche et appréhender l’intérêt de ceux-ci pour sa pratique, il est nécessaire de connaître la perspective transactionnelle.
La continuité de l’expérience, la contingence du monde, les situations contextualisées et la résolution des conflits par l’action et l’intelligence sont les bases théoriques de la philosophie de Dewey. Celles-ci, décrites par Malcolm Cutchin (2004), sont interprétées dans le vocabulaire professionnel des ergothérapeutes pour concevoir des situations problématiques fondées sur l’occupation. Ainsi, l’expérience humaine est toujours contextualisée et située, d’où la possibilité de comprendre l’expérience humaine à travers la situation. Les situations problématiques sont une rupture de l’harmonie de l’expérience, nécessitant une action intelligente pour reconstruire les interrelations entre l’environnement et la personne, d’où l’idée de « place integration » proposée par Cutchin (2004). La personne ne s’adapte pas à son environnement, mais elle est en interrelation constante avec les éléments de son environnement qu’elle expérimente en même temps. |
En ligne : |
http://www.rfre.org/index.php/RFRE/index |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=100643 |
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