[article]
Titre : |
Politiques urbaines du logement : Nouveaux visages de l’inégalité brésilienne ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Moisés Kopper ; Maria Caramez Carlotto, Traducteur ; François Fecteau, Traducteur |
Année de publication : |
2022 |
Article en page(s) : |
p. 47-54 |
Note générale : |
Issu du dossier "Brésil de Bolsonaro : fin de partie ?" |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
TS Démocratisation # Extrémisme (politique) :Extrême droite # Logement # Logement:Logement -- Droit # Logement:Logement social # Logement:Politique du logement # Politique et gouvernement -- Amérique latine:Politique et gouvernement -- Brésil # Politique urbaine # Urbanisme
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Résumé : |
"La redémocratisation brésilienne du milieu des années 1980 a apporté des avancées significatives en matière de décentralisation et de focalisation des politiques publiques. Avec une forte tendance à la municipalisation, le principal problème auquel font alors face les politiques visant à résoudre le manque de logements demeure l’accès au foncier en territoire urbain (Abers et al., 2014 ; Castro et al., 2014). Pendant la dictature militaire, la mise en œuvre des politiques de logement public avait suivi un modèle centralisé de distribution des ressources, les sociétés de logement de l’État (COHAB) étant responsables de leur exécution, ce qui avait effectivement conduit à l’adoption d’une politique de construction de logements abordables.
Le modèle de financement du logement adopté au Brésil entre 1964 et 1986 reposait ainsi sur deux instruments permettant de capter l’épargne privée, rémunérée à de faibles taux d’intérêt : le Fonds de garantie de l’ancienneté (FGTS) et le Système brésilien d’épargne et de prêts (SBPE), réglementé dans le cadre du système financier du logement (Cardoso et Aragão, 2013). Tous deux étaient administrés par la Banque nationale du logement (BNH), considérée à l’époque comme la principale institution financière du développement urbain brésilien. La BNH était une société publique axée sur le financement et la production de projets immobiliers qui, malgré son nom, n’opérait pas directement avec les clients finaux, mais par l’intermédiaire de banques privées et/ou publiques et d’agents promoteurs, tels que des sociétés de logement et des sociétés de distribution d’eau et d’assainissement…" |
Note de contenu : |
Bibliographie p. 53-54 |
En ligne : |
https://cairn-cdocs.helha.be/revue-nouvelle-2022-7-page-47.htm |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35211 |
in La revue nouvelle > 7 (2022) . - p. 47-54
[article] Politiques urbaines du logement : Nouveaux visages de l’inégalité brésilienne ? [texte imprimé] / Moisés Kopper ; Maria Caramez Carlotto, Traducteur ; François Fecteau, Traducteur . - 2022 . - p. 47-54. Issu du dossier "Brésil de Bolsonaro : fin de partie ?" Langues : Français ( fre) in La revue nouvelle > 7 (2022) . - p. 47-54
Catégories : |
TS Démocratisation # Extrémisme (politique) :Extrême droite # Logement # Logement:Logement -- Droit # Logement:Logement social # Logement:Politique du logement # Politique et gouvernement -- Amérique latine:Politique et gouvernement -- Brésil # Politique urbaine # Urbanisme
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Résumé : |
"La redémocratisation brésilienne du milieu des années 1980 a apporté des avancées significatives en matière de décentralisation et de focalisation des politiques publiques. Avec une forte tendance à la municipalisation, le principal problème auquel font alors face les politiques visant à résoudre le manque de logements demeure l’accès au foncier en territoire urbain (Abers et al., 2014 ; Castro et al., 2014). Pendant la dictature militaire, la mise en œuvre des politiques de logement public avait suivi un modèle centralisé de distribution des ressources, les sociétés de logement de l’État (COHAB) étant responsables de leur exécution, ce qui avait effectivement conduit à l’adoption d’une politique de construction de logements abordables.
Le modèle de financement du logement adopté au Brésil entre 1964 et 1986 reposait ainsi sur deux instruments permettant de capter l’épargne privée, rémunérée à de faibles taux d’intérêt : le Fonds de garantie de l’ancienneté (FGTS) et le Système brésilien d’épargne et de prêts (SBPE), réglementé dans le cadre du système financier du logement (Cardoso et Aragão, 2013). Tous deux étaient administrés par la Banque nationale du logement (BNH), considérée à l’époque comme la principale institution financière du développement urbain brésilien. La BNH était une société publique axée sur le financement et la production de projets immobiliers qui, malgré son nom, n’opérait pas directement avec les clients finaux, mais par l’intermédiaire de banques privées et/ou publiques et d’agents promoteurs, tels que des sociétés de logement et des sociétés de distribution d’eau et d’assainissement…" |
Note de contenu : |
Bibliographie p. 53-54 |
En ligne : |
https://cairn-cdocs.helha.be/revue-nouvelle-2022-7-page-47.htm |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35211 |
| ![Politiques urbaines du logement : Nouveaux visages de l’inégalité brésilienne ? vignette](http://cdocs.helha.be/pmblln/opac_css/getimage.php?url_image=http%3A%2F%2Fwww.institutcardijn.be%2Fbcd%2Fphotos%2Fvignettes%2F%21%21isbn%21%21.jpg¬icecode=&vigurl=https%3A%2F%2Fwww.cairn.info%2Fcover%2Fwidth-204%2FRN%2FRN_225.jpg%3Ffallback%3Dtrue) |