[article]
| Titre : |
Les tests point of care dans les soins primaires : Malédiction ou bénédiction ? |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Viviane Van Hoof, Auteur |
| Année de publication : |
2021 |
| Article en page(s) : |
p. 6-10 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
Test rapide Domicile POCT Tests Point Of Care |
| Résumé : |
De nombreuses analyses de sang et des fluides corporels peuvent être effectuées en dehors du laboratoire, sur de petits appareils portables, par le biais de «tests rapides» ou de point-of-care tests (POCT), des analyses au lit du patient. Les décisions médicales étant prises en fonction des POCT, les résultats doivent absolument être fiables. Dans les hôpitaux, les POCT sont régis par la loi et le laboratoire est responsable de leur organisation et de leur suivi, alors qu’il n’y a pas de cadre légal pour les POCT réalisés en dehors de l’hôpital. À l’exception des tests rapides pour le Covid-19, les POCT en dehors de l’hôpital sont libres et non remboursés. L’utilisateur doit choisir parmi un large éventail de tests, avec le risque que le test choisi ne soit pas «à la pointe de la technologie». Les résultats faussement positifs/négatifs peuvent avoir des conséquences majeures pour la santé individuelle et la santé publique. La récente pandémie de Covid-19 illustre la nécessité d’une bonne organisation des POCT. En collaboration avec le Centre universitaire de médecine générale de la KU Leuven, le groupe de travail POCT de la Commission nationale de biologie clinique a élaboré une proposition selon laquelle les POCT seraient remboursés pour certains tests dans les soins primaires, à condition qu’ils soient evidence-based et réalisés en collaboration avec un laboratoire médical. Une nomenclature distincte des POCT est proposée pour qu’ils soient transparents, traçables et gérables. Un article récemment paru dans Acta Clinica Belgica* a décrit une motivation profonde pour ce cadre légal et une proposition concrète de POCT qui, sur la base de preuves scientifiques, peuvent prétendre à un remboursement dans ce cadre légal – comme la CRP, le glucose et certaines infections. L’un des principaux atouts que présente ce modèle est que le laboratoire garantit la qualité et s’occupe également des aspects «clinico-biologiques», de sorte que le médecin-utilisateur n’a pas à se soucier des aspects pratiques et logistiques et peut se concentrer sur le résultat et le traitement du patient. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10406 |
in MEDI-SPHERE > 685 (8 septembre 2021) . - p. 6-10
[article] Les tests point of care dans les soins primaires : Malédiction ou bénédiction ? [texte imprimé] / Viviane Van Hoof, Auteur . - 2021 . - p. 6-10. Langues : Français ( fre) in MEDI-SPHERE > 685 (8 septembre 2021) . - p. 6-10
| Mots-clés : |
Test rapide Domicile POCT Tests Point Of Care |
| Résumé : |
De nombreuses analyses de sang et des fluides corporels peuvent être effectuées en dehors du laboratoire, sur de petits appareils portables, par le biais de «tests rapides» ou de point-of-care tests (POCT), des analyses au lit du patient. Les décisions médicales étant prises en fonction des POCT, les résultats doivent absolument être fiables. Dans les hôpitaux, les POCT sont régis par la loi et le laboratoire est responsable de leur organisation et de leur suivi, alors qu’il n’y a pas de cadre légal pour les POCT réalisés en dehors de l’hôpital. À l’exception des tests rapides pour le Covid-19, les POCT en dehors de l’hôpital sont libres et non remboursés. L’utilisateur doit choisir parmi un large éventail de tests, avec le risque que le test choisi ne soit pas «à la pointe de la technologie». Les résultats faussement positifs/négatifs peuvent avoir des conséquences majeures pour la santé individuelle et la santé publique. La récente pandémie de Covid-19 illustre la nécessité d’une bonne organisation des POCT. En collaboration avec le Centre universitaire de médecine générale de la KU Leuven, le groupe de travail POCT de la Commission nationale de biologie clinique a élaboré une proposition selon laquelle les POCT seraient remboursés pour certains tests dans les soins primaires, à condition qu’ils soient evidence-based et réalisés en collaboration avec un laboratoire médical. Une nomenclature distincte des POCT est proposée pour qu’ils soient transparents, traçables et gérables. Un article récemment paru dans Acta Clinica Belgica* a décrit une motivation profonde pour ce cadre légal et une proposition concrète de POCT qui, sur la base de preuves scientifiques, peuvent prétendre à un remboursement dans ce cadre légal – comme la CRP, le glucose et certaines infections. L’un des principaux atouts que présente ce modèle est que le laboratoire garantit la qualité et s’occupe également des aspects «clinico-biologiques», de sorte que le médecin-utilisateur n’a pas à se soucier des aspects pratiques et logistiques et peut se concentrer sur le résultat et le traitement du patient. |
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