Centre de documentation Jolimont
📢 Samedi 12 avril 9h - 16h - Journée Portes Ouvertes
⏰ HORAIRE du 14 au 18 avril 2025
Lundi 10h – 12h / 12h30 - 15h15
Mardi 10h - 12h / 12h30 - 16h30
Mercredi 10h - 12h / 12h30 - 17h
Jeudi 10h - 12h / 12h30 - 17h
Vendredi 10h - 12h / 12h30 - 17h
Cdoc fermé ? Glissez les documents à rendre
dans la BOÎTE DE RETOUR, dans le local informatique.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation HELHa - Santé Jolimont !
💡💡 TRUCS et ASTUCES pour la RECHERCHE 💡💡
# Utilisez 1 ou 2 MOTS-CLÉS (PAS de longues phrases!)
# De préférence le SINGULIER.
# Des GUILLEMETS pour chercher un terme exact ou une expression (ex. : "Personne âgée").
Peu ou pas de résultats ?
# Utilisez des SYNONYMES ou le RADICAL du mot suivi de * (ex. : Adolescen*).
📢 Samedi 12 avril : Journée Portes Ouvertes
Détail de l'auteur
Auteur Benoit Grauls |
Documents disponibles écrits par cet auteur



L'autonomie de la personne handicapées entre risques assumés et pratiques sécuritaires / Benoit Grauls in Soins palliatifs.be, 50 (Mars 2021)
![]()
[article]
inSoins palliatifs.be > 50 (Mars 2021) . - p. 35-37
Titre : L'autonomie de la personne handicapées entre risques assumés et pratiques sécuritaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Benoit Grauls, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 35-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : Soins palliatifs Témoignage Accompagnement du patient Qualité de vie Choix libre et éclairé Ethique Sécurité Handicapé (personne) Autonomie Droit / Législation Responsabilité pénale Droit du patient Dignité Résumé : Soigner aujourd’hui, c’est travailler au carre-four du médical, du droit, du psycho-social et de l’éthique. Un travail en dentelle qui demande bien plus que des réponses stéréotypées. Il est nécessaire de prendre un recul assumé face aux approches strictement Evidence-Based-Medecine et sécuritaire qui oppriment le point de vue des patients et sidèrent, en quelque sorte, la capacité à réfléchir des équipes soignantes. Nous voulons en témoigner à partir d’un cas inspiré d’une situation réelle. Un patient atteint d’une maladie neurodégénérative progressive voit ses capacités motrices de plus en plus diminuer. Ses facultés intellectuelles quant à elles, sont conservées.Petit à petit, sa dépendance par rapport à ses proches et ses soignants, dans les actes de la vie quotidienne, devient totale. Des soins de confort à visée palliative lui sont prodigués. Une alimentation par sonde gastrique (gastrostomie) est placée avec son accord, en rai-son de troubles de la déglutition. Les journées restent néanmoins émaillées de plaisirs aussi précieux qu’essentiels: écouter de la musique, déguster prudemment un des-sert accompagné d’un café, malgré les risques de fausse route. A domicile, ses proches et ses aides professionnelles lui reconnaissent ce droit et l’assument avec lui en lui donnant café ou crème à la cuillère.La situation se complique lorsqu’au terme d’une hospitalisation dans un centre spécialisé suivi d’un placement en maison de repos (MR), les soignants reçoivent l’ordre des spécialistes de cesser toute alimentation orale, même si souhaitée par le patient bien informé des risques encourus. Interpellés par cette absence de considération quant au droit à choisir de sa qualité de vie, le médecin traitant et le personnel soignant de la MR mènent une réflexion éthique en collaboration avec l’équipe Delta de soins palliatifs de seconde ligne. La question posée est: quel accompagnement spécifique prodiguer à ce patient compte tenu de sa pathologie et de ses souhaits? Dans le même temps, par prudence au vu des enjeux médico-légaux sou-levés, la question est soumise à l’Ordre des médecins.Si les concertations menées entre professionnels (et avec la famille) aboutissent au consensus d’autoriser les soignants qui le souhaitent à accéder au désir du patient, de son côté l’Ordre confirme l’interdiction posée par les spécialistes. La Maison de repos demande à son personnel de s’y conformer. En ligne : http://www.soinspalliatifs.be/images/pdf/50Trimestriel_2103_web.pdf Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10268 [article] L'autonomie de la personne handicapées entre risques assumés et pratiques sécuritaires [texte imprimé] / Benoit Grauls, Auteur . - 2021 . - p. 35-37.
Langues : Français (fre)
in Soins palliatifs.be > 50 (Mars 2021) . - p. 35-37
Mots-clés : Soins palliatifs Témoignage Accompagnement du patient Qualité de vie Choix libre et éclairé Ethique Sécurité Handicapé (personne) Autonomie Droit / Législation Responsabilité pénale Droit du patient Dignité Résumé : Soigner aujourd’hui, c’est travailler au carre-four du médical, du droit, du psycho-social et de l’éthique. Un travail en dentelle qui demande bien plus que des réponses stéréotypées. Il est nécessaire de prendre un recul assumé face aux approches strictement Evidence-Based-Medecine et sécuritaire qui oppriment le point de vue des patients et sidèrent, en quelque sorte, la capacité à réfléchir des équipes soignantes. Nous voulons en témoigner à partir d’un cas inspiré d’une situation réelle. Un patient atteint d’une maladie neurodégénérative progressive voit ses capacités motrices de plus en plus diminuer. Ses facultés intellectuelles quant à elles, sont conservées.Petit à petit, sa dépendance par rapport à ses proches et ses soignants, dans les actes de la vie quotidienne, devient totale. Des soins de confort à visée palliative lui sont prodigués. Une alimentation par sonde gastrique (gastrostomie) est placée avec son accord, en rai-son de troubles de la déglutition. Les journées restent néanmoins émaillées de plaisirs aussi précieux qu’essentiels: écouter de la musique, déguster prudemment un des-sert accompagné d’un café, malgré les risques de fausse route. A domicile, ses proches et ses aides professionnelles lui reconnaissent ce droit et l’assument avec lui en lui donnant café ou crème à la cuillère.La situation se complique lorsqu’au terme d’une hospitalisation dans un centre spécialisé suivi d’un placement en maison de repos (MR), les soignants reçoivent l’ordre des spécialistes de cesser toute alimentation orale, même si souhaitée par le patient bien informé des risques encourus. Interpellés par cette absence de considération quant au droit à choisir de sa qualité de vie, le médecin traitant et le personnel soignant de la MR mènent une réflexion éthique en collaboration avec l’équipe Delta de soins palliatifs de seconde ligne. La question posée est: quel accompagnement spécifique prodiguer à ce patient compte tenu de sa pathologie et de ses souhaits? Dans le même temps, par prudence au vu des enjeux médico-légaux sou-levés, la question est soumise à l’Ordre des médecins.Si les concertations menées entre professionnels (et avec la famille) aboutissent au consensus d’autoriser les soignants qui le souhaitent à accéder au désir du patient, de son côté l’Ordre confirme l’interdiction posée par les spécialistes. La Maison de repos demande à son personnel de s’y conformer. En ligne : http://www.soinspalliatifs.be/images/pdf/50Trimestriel_2103_web.pdf Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10268 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 10042 REV.1 Périodique Périodiques / Revues Disponible