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Auteur Judith Aubel |
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La presbyacousie a changé : c’est une maladie ! / Séverine Leusie in La revue de gériatrie, 43/7 (Septembre 2018)
[article]
Titre : La presbyacousie a changé : c’est une maladie ! Type de document : texte imprimé Auteurs : Séverine Leusie ; Laurent Drouin ; Samir Dhouib ; François Puisieux ; Laurent Vergnon ; Patrick Friocourt ; Judith Aubel ; Béatrice Madero Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 389-399 Langues : Français (fre) Mots-clés : Presbyacousie Isolement Surdité Orthophonie Aidant Education Rééducation Résumé : Beaucoup pensent que la presbyacousie n’est pas une maladie et donc qu’elle ne peut pas avoir de complication.
Dans ces conditions, toutes les conséquences de la baisse d’audition ne seront jamais rattachées à la bonne cause. Le GRAPsanté pense qu’au contraire la presbyacousie est une vraie maladie. Compte tenu de leur gravité, les complications qui surviennent et qui elles non plus n’ont pas de traitement peuvent et doivent être prévenues.
Ces complications sont sérieuses. Le primum movens est l’isolement. Cet isolement est la conséquence des troubles de la communication et engendre des troubles du caractère, des troubles de l’humeur et des troubles cognitifs. La presbyacousie touche une très grande majorité des plus de 60 ans. Si on a pu considérer qu’il s’agissait d’un vieillissement naturel de l’oreille, il faut maintenant la considérer comme une maladie évolutive jusqu’à la mort qui entraîne des complications d’autant plus importantes qu’on ne les rattache pas à leur cause.
Son caractère sournois dans tous les domaines la rend redoutable, puisque même le malentendant ne se rend pas compte qu’il est sourd et refuse de se traiter. Le seul traitement palliatif connu actuellement est le port de deux aides auditives qui permettent pendant quelques temps de beaucoup mieux entendre mais pas forcément de comprendre ce qui est entendu surtout dans le bruit.
Nous avions présenté un article sur la presbyacousie en 2011, mais les études que nous avons faites et notre expérience dans une prise en charge plus complète nous ont fait changer notre regard sur cette pathologie.
Elle présente trois périodes qui chacune a des caractères propres et une prise en charge différente. Le traitement curatif étant impossible il faut prévenir et ensuite tenter de ralentir l’évolution qui dégrade l’audition sans répit sur une trentaine d’années. Il est très important de la dépister très tôt avec l’acoumétrie vocale à la voix chuchotée, puis pendant la période subclinique, de faire porter deux aides auditives et d’entreprendre une éducation orthophonique avec un aidant. Si la découverte se fait plus tard, l’appareillage est tout aussi indispensable et la prise en charge orthophonique encore plus nécessaire. Cette prise en charge implique obligatoirement un aidant et la rééducation doit viser à combler les déficits dès leur apparition.
Malheureusement on voit encore des presbyacousiques au stade des complications. Les succès seront plus modestes, pour autant il ne faut pas baisser les bras, il y a encore beaucoup à faire pour ces personnes afin de leur éviter la maltraitance que constituerait leur abandon. C’est malheureusement ce que l’on constate actuellement dans les EHPAD.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=95460
in La revue de gériatrie > 43/7 (Septembre 2018) . - p. 389-399[article] La presbyacousie a changé : c’est une maladie ! [texte imprimé] / Séverine Leusie ; Laurent Drouin ; Samir Dhouib ; François Puisieux ; Laurent Vergnon ; Patrick Friocourt ; Judith Aubel ; Béatrice Madero . - 2018 . - p. 389-399.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > 43/7 (Septembre 2018) . - p. 389-399
Mots-clés : Presbyacousie Isolement Surdité Orthophonie Aidant Education Rééducation Résumé : Beaucoup pensent que la presbyacousie n’est pas une maladie et donc qu’elle ne peut pas avoir de complication.
Dans ces conditions, toutes les conséquences de la baisse d’audition ne seront jamais rattachées à la bonne cause. Le GRAPsanté pense qu’au contraire la presbyacousie est une vraie maladie. Compte tenu de leur gravité, les complications qui surviennent et qui elles non plus n’ont pas de traitement peuvent et doivent être prévenues.
Ces complications sont sérieuses. Le primum movens est l’isolement. Cet isolement est la conséquence des troubles de la communication et engendre des troubles du caractère, des troubles de l’humeur et des troubles cognitifs. La presbyacousie touche une très grande majorité des plus de 60 ans. Si on a pu considérer qu’il s’agissait d’un vieillissement naturel de l’oreille, il faut maintenant la considérer comme une maladie évolutive jusqu’à la mort qui entraîne des complications d’autant plus importantes qu’on ne les rattache pas à leur cause.
Son caractère sournois dans tous les domaines la rend redoutable, puisque même le malentendant ne se rend pas compte qu’il est sourd et refuse de se traiter. Le seul traitement palliatif connu actuellement est le port de deux aides auditives qui permettent pendant quelques temps de beaucoup mieux entendre mais pas forcément de comprendre ce qui est entendu surtout dans le bruit.
Nous avions présenté un article sur la presbyacousie en 2011, mais les études que nous avons faites et notre expérience dans une prise en charge plus complète nous ont fait changer notre regard sur cette pathologie.
Elle présente trois périodes qui chacune a des caractères propres et une prise en charge différente. Le traitement curatif étant impossible il faut prévenir et ensuite tenter de ralentir l’évolution qui dégrade l’audition sans répit sur une trentaine d’années. Il est très important de la dépister très tôt avec l’acoumétrie vocale à la voix chuchotée, puis pendant la période subclinique, de faire porter deux aides auditives et d’entreprendre une éducation orthophonique avec un aidant. Si la découverte se fait plus tard, l’appareillage est tout aussi indispensable et la prise en charge orthophonique encore plus nécessaire. Cette prise en charge implique obligatoirement un aidant et la rééducation doit viser à combler les déficits dès leur apparition.
Malheureusement on voit encore des presbyacousiques au stade des complications. Les succès seront plus modestes, pour autant il ne faut pas baisser les bras, il y a encore beaucoup à faire pour ces personnes afin de leur éviter la maltraitance que constituerait leur abandon. C’est malheureusement ce que l’on constate actuellement dans les EHPAD.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=95460 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 08661 REV.39 Périodique Périodiques / Revues Disponible Peut-on retarder l’apparition des complications de la presbyacousie ? / Séverine Leusie in La revue de gériatrie, 45/1 (Janvier 2020)
[article]
Titre : Peut-on retarder l’apparition des complications de la presbyacousie ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Séverine Leusie, Auteur ; Patrick Friocourt, Auteur ; Béatrice Madero, Auteur ; David Aubel, Auteur ; François Puisieux, Auteur ; Aurélia Jannet, Auteur ; Samir Dhouib, Auteur ; Judith Aubel, Auteur ; Laurent Drouin, Auteur ; Laurent Vergnon, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 31-40 Langues : Français (fre) Mots-clés : Personne âgée Presbyacousie Surdité Aide auditive Orthophonie Résumé : La maladie presbyacousique a pris une importance considérable depuis les 50 dernières années, avec le recul de l’âge de la mort. Cette surdité de la fin de vie commence habituellement après 50-60 ans et se développe pendant plus de 30 ans. Elle frappe maintenant toutes les personnes
âgées ou presque et entraine de redoutables complications. Retarder d’une dizaine d’années leur apparition est possible et devient donc aujourd’hui une priorité essentielle. Nous rappelons ces complications : troubles de la communication, troubles du comportement, dépression et trouble cognitifs.
Nous sommes capables, grâce aux aides auditives et à la réadaptation orthophonique, de repousser pour une période importante la survenue des complications. La seule condition est de commencer le plus tôt possible le traitement adaptatif et de ne plus jamais l’interrompre. Encore faut-il connaître la maladie, la rechercher et tout mettre en oeuvre pour permettre au malentendant d’en bénéficier.
La presbyacousie est une dégénérescence neurosensorielle évolutive qui détruit l’audition (oreille et système nerveux dédié). Sa prévention consistera dans tous les domaines à préparer le presbyacousique à l’éviter (bruits et produits toxiques), ou à la retarder en compensant en temps réel les pertes constatées et en reconstruisant l’audition grâce à une réadaptation orthophonique dans un circuit du type de celui du GRAPsanté1, c’est-à-dire enéquipe avec l’ORL, l’audioprothésiste et l’orthophoniste. Cette prévention comprendra donc trois volets : 1) Se former et former les Français à l’audition ; 2) dépister précocement la maladie ; 3) préparer et aider le presbyacousique à reconstruire, en temps réel et tant que ce sera possible, les pertes que la presbyacousie fait subir.
Notre expérience actuelle nous réduit donc à répondre aux besoins du presbyacousique, puisque nous n’avons pas d’autre possibilité thérapeutique. Cette approche nous permet de transformer la vie de ces personnes malentendantes qui s’ignorent mais en sont profondément
affectées. Notre expérience nous autorise à conseiller cette approche thérapeutique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=99633
in La revue de gériatrie > 45/1 (Janvier 2020) . - p. 31-40[article] Peut-on retarder l’apparition des complications de la presbyacousie ? [texte imprimé] / Séverine Leusie, Auteur ; Patrick Friocourt, Auteur ; Béatrice Madero, Auteur ; David Aubel, Auteur ; François Puisieux, Auteur ; Aurélia Jannet, Auteur ; Samir Dhouib, Auteur ; Judith Aubel, Auteur ; Laurent Drouin, Auteur ; Laurent Vergnon, Auteur . - 2020 . - p. 31-40.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > 45/1 (Janvier 2020) . - p. 31-40
Mots-clés : Personne âgée Presbyacousie Surdité Aide auditive Orthophonie Résumé : La maladie presbyacousique a pris une importance considérable depuis les 50 dernières années, avec le recul de l’âge de la mort. Cette surdité de la fin de vie commence habituellement après 50-60 ans et se développe pendant plus de 30 ans. Elle frappe maintenant toutes les personnes
âgées ou presque et entraine de redoutables complications. Retarder d’une dizaine d’années leur apparition est possible et devient donc aujourd’hui une priorité essentielle. Nous rappelons ces complications : troubles de la communication, troubles du comportement, dépression et trouble cognitifs.
Nous sommes capables, grâce aux aides auditives et à la réadaptation orthophonique, de repousser pour une période importante la survenue des complications. La seule condition est de commencer le plus tôt possible le traitement adaptatif et de ne plus jamais l’interrompre. Encore faut-il connaître la maladie, la rechercher et tout mettre en oeuvre pour permettre au malentendant d’en bénéficier.
La presbyacousie est une dégénérescence neurosensorielle évolutive qui détruit l’audition (oreille et système nerveux dédié). Sa prévention consistera dans tous les domaines à préparer le presbyacousique à l’éviter (bruits et produits toxiques), ou à la retarder en compensant en temps réel les pertes constatées et en reconstruisant l’audition grâce à une réadaptation orthophonique dans un circuit du type de celui du GRAPsanté1, c’est-à-dire enéquipe avec l’ORL, l’audioprothésiste et l’orthophoniste. Cette prévention comprendra donc trois volets : 1) Se former et former les Français à l’audition ; 2) dépister précocement la maladie ; 3) préparer et aider le presbyacousique à reconstruire, en temps réel et tant que ce sera possible, les pertes que la presbyacousie fait subir.
Notre expérience actuelle nous réduit donc à répondre aux besoins du presbyacousique, puisque nous n’avons pas d’autre possibilité thérapeutique. Cette approche nous permet de transformer la vie de ces personnes malentendantes qui s’ignorent mais en sont profondément
affectées. Notre expérience nous autorise à conseiller cette approche thérapeutique.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=99633 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 09504 REV.39 Périodique Périodiques / Revues Disponible Une étude pour cesser d'être aveugle face à la surdité / Judith Aubel in La revue de gériatrie, 40/6 (Juin 2015)
[article]
Titre : Une étude pour cesser d'être aveugle face à la surdité : Enquête en EHPAD Type de document : texte imprimé Auteurs : Judith Aubel, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 343-346 Langues : Français (fre) Mots-clés : personne âgée presbyacousie troubles cognitifs troubles auditifs Résumé : Les fonctions sensorielles s'altèrent avec l'âge. Derrière cette évidence, l'importance accordée à certaines de ces déficiences est variable. Ainsi, il semble exister un déficit de prise en charge de la presbyacousie en comparaison au traitement accordé aux troubles visuels, eux-mêmes insuffisamment recherchés. Cela est-il vérifiable auprès des professionnels de santé travaillant en EHAPD ? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84460
in La revue de gériatrie > 40/6 (Juin 2015) . - p. 343-346[article] Une étude pour cesser d'être aveugle face à la surdité : Enquête en EHPAD [texte imprimé] / Judith Aubel, Auteur ; et al., Auteur . - 2015 . - p. 343-346.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > 40/6 (Juin 2015) . - p. 343-346
Mots-clés : personne âgée presbyacousie troubles cognitifs troubles auditifs Résumé : Les fonctions sensorielles s'altèrent avec l'âge. Derrière cette évidence, l'importance accordée à certaines de ces déficiences est variable. Ainsi, il semble exister un déficit de prise en charge de la presbyacousie en comparaison au traitement accordé aux troubles visuels, eux-mêmes insuffisamment recherchés. Cela est-il vérifiable auprès des professionnels de santé travaillant en EHAPD ? Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=84460 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 06399 REV.39 Périodique Périodiques / Revues Disponible Comment pratiquer une acoumétrie vocale du GRAPsanté (L'AcouPhraz) / Béatrice Madero in La revue de gériatrie, 43/9 (Novembre 2018)
[article]
Titre : Comment pratiquer une acoumétrie vocale du GRAPsanté (L'AcouPhraz) Type de document : texte imprimé Auteurs : Béatrice Madero ; David Aubel ; François Puisieux ; Patrick Friocourt ; Samir Dhouib ; Judith Aubel ; Laurent Drouin ; Laurent Vergnon ; Séverine Leusie Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 545-553 Langues : Français (fre) Mots-clés : Audition Personne âgée Son Trouble auditif acoumétrie Résumé : L’acoumétrie vocale du GRAPsanté est l’examen qui permet à tout professionnel de santé de détecter et de mesurer l’éventuelle perte auditive d’un sujet âgé de plus de 55 ans. Il s’agit de tester non seulement l’oreille mais aussi la voie auditive et tout le système nerveux qui constitue le système auditif. L’étude AcoumAudio(1) a permis de valider ce test d’acoumétrie vocale versus l’audiométrie des ORL considérée comme le gold standard.
Le test « Acouphraz’ » consiste, en se plaçant à 3 m de la personne, à énoncer des phrases de la vie courante à l’aide des 5 voix que produit une phonation normale : voix chuchotée, basse, normale, forte et criée. Les phrases doivent être répétées et comprises par le sujet testé.
Avec ce test, 2 types d’examen sont possibles : un examen de dépistage de la surdité et un examen d’évaluation du degré de l’atteinte auditive.
L’examen de « dépistage » 1 « AcouChuch’ » consiste à énoncer à voix chuchotée 8 phrases de la vie courante et à vérifier que le sujet en a perçu et compris 6 sur les 8, ce qui correspond à 75 %. Dans ce cas, l’audition est considérée comme normale en fonction de l’âge et un nouvel examen sera proposé après 6 mois. Dans le second cas, le patient est adressé à l’ORL avec une très forte suspicion de presbyacousie.L’examen d’évaluation « AcouPhraz’ » consiste à mesurer la perte auditive en précisant le niveau de voix qui a été nécessaire pour que le patient perçoive et comprenne la phrase qui lui a été proposée avec un certain niveau de voix. À l’aide d’un tableau de correspondance, il est possible d’évaluer, même de chiffrer la perte auditive et de conclure de la même façon qu’une audiométrie tonale en classant la perte auditive du patient dans l’une des catégories suivantes : pas de surdité, surdité très légère, surdité légère, surdité moyenne et surdité sévère. L’étude AcoumAudio a permis de vérifier que la correspondance entre les 2 examens (audiométrie -gold standard- et acoumétrie du Grapsanté) était excellente et qu’ainsi l’acoumétrie vocale proposée par le GRAPsanté est un test valide, pertinent et légitime. Ce test ne remplace pas l’audiométrie, mais s’ajoute à l’exploration de l’audition en apportant l’élément de compréhension en vie courante qui n’est pratiquement jamais testé.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=96255
in La revue de gériatrie > 43/9 (Novembre 2018) . - p. 545-553[article] Comment pratiquer une acoumétrie vocale du GRAPsanté (L'AcouPhraz) [texte imprimé] / Béatrice Madero ; David Aubel ; François Puisieux ; Patrick Friocourt ; Samir Dhouib ; Judith Aubel ; Laurent Drouin ; Laurent Vergnon ; Séverine Leusie . - 2018 . - p. 545-553.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > 43/9 (Novembre 2018) . - p. 545-553
Mots-clés : Audition Personne âgée Son Trouble auditif acoumétrie Résumé : L’acoumétrie vocale du GRAPsanté est l’examen qui permet à tout professionnel de santé de détecter et de mesurer l’éventuelle perte auditive d’un sujet âgé de plus de 55 ans. Il s’agit de tester non seulement l’oreille mais aussi la voie auditive et tout le système nerveux qui constitue le système auditif. L’étude AcoumAudio(1) a permis de valider ce test d’acoumétrie vocale versus l’audiométrie des ORL considérée comme le gold standard.
Le test « Acouphraz’ » consiste, en se plaçant à 3 m de la personne, à énoncer des phrases de la vie courante à l’aide des 5 voix que produit une phonation normale : voix chuchotée, basse, normale, forte et criée. Les phrases doivent être répétées et comprises par le sujet testé.
Avec ce test, 2 types d’examen sont possibles : un examen de dépistage de la surdité et un examen d’évaluation du degré de l’atteinte auditive.
L’examen de « dépistage » 1 « AcouChuch’ » consiste à énoncer à voix chuchotée 8 phrases de la vie courante et à vérifier que le sujet en a perçu et compris 6 sur les 8, ce qui correspond à 75 %. Dans ce cas, l’audition est considérée comme normale en fonction de l’âge et un nouvel examen sera proposé après 6 mois. Dans le second cas, le patient est adressé à l’ORL avec une très forte suspicion de presbyacousie.L’examen d’évaluation « AcouPhraz’ » consiste à mesurer la perte auditive en précisant le niveau de voix qui a été nécessaire pour que le patient perçoive et comprenne la phrase qui lui a été proposée avec un certain niveau de voix. À l’aide d’un tableau de correspondance, il est possible d’évaluer, même de chiffrer la perte auditive et de conclure de la même façon qu’une audiométrie tonale en classant la perte auditive du patient dans l’une des catégories suivantes : pas de surdité, surdité très légère, surdité légère, surdité moyenne et surdité sévère. L’étude AcoumAudio a permis de vérifier que la correspondance entre les 2 examens (audiométrie -gold standard- et acoumétrie du Grapsanté) était excellente et qu’ainsi l’acoumétrie vocale proposée par le GRAPsanté est un test valide, pertinent et légitime. Ce test ne remplace pas l’audiométrie, mais s’ajoute à l’exploration de l’audition en apportant l’élément de compréhension en vie courante qui n’est pratiquement jamais testé.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=96255 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 08758 REV.39 Périodique Périodiques / Revues Disponible