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Auteur Patrick Manckoundia |
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Spécificités de la prescription antibiotique en EHPAD / Alain Putot in La revue de gériatrie, 43/3 (Mars 2018)
[article]
Titre : Spécificités de la prescription antibiotique en EHPAD Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Putot, Auteur ; Patrick Manckoundia, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 161-170 Langues : Français (fre) Mots-clés : Infection urinaire Infection pulmonaire Antibiotique Personne âgée Maison de repos et de soins Résumé : Les antibiotiques sont indubitablement l’une des classes médicamenteuses qui ont fait le succès de la médecine moderne. Ils ont contribué pour une large part à l’amélioration de l’espérance de vie au cours du siècle dernier. Les âges extrêmes, les plus prédisposés aux infections, en ont tout particulièrement bénéficié. Pourtant l’ère du « tout antibiotique » est bel et bien révolue, du fait du problème émergent et bien connu de résistance microbienne, mais peut-être plus encore chez nos patients âgés fragiles, du fait de leur impact délétère à l’échelle individuelle. En effet, si l’on est en droit d’attendre de l’antibiothérapie un effet antimicrobien contre le pathogène ciblé, cet effet n’est malheureusement spécifique ni de l’espèce bactérienne, ni du site infecté. Ainsi, l’exemple des colites à Clostridium difficile nous rappelle régulièrement que l’antibiothérapie a bien un impact sur l’ensemble des flores qui nous habitent. Nous commençons seulement, presque un siècle après Flemming, à en appréhender les conséquences délétères. De l’autre côté, tout retard d’antibiothérapie peut être lourd de conséquences, à la fois parce que les infections deviennent en elles-mêmes plus graves avec l’âge, mais surtout parce qu’elles précipitent très fréquemment un état d’équilibre fragile vers un état de comorbidités décompensées. La grande fragilité et l’appauvrissement de la symptomatologie clinique avec l’âge incitent donc légitimement le gériatre à la prudence en cas de doute diagnostique. C’est dire si la balance bénéfices/risques des antibiotiques en EHPAD, plus encore peut-être que celle des autres médicaments, doit donc être systématiquement observée.Nous proposons dans cet article une revue des moyens diagnostiques et thérapeutiques pour guider la prise en soins des situations les plus fréquemment pourvoyeuses d’antibiothérapie en EHPAD et des erreurs les plus fréquemment rencontrées. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93966
in La revue de gériatrie > 43/3 (Mars 2018) . - p. 161-170[article] Spécificités de la prescription antibiotique en EHPAD [texte imprimé] / Alain Putot, Auteur ; Patrick Manckoundia, Auteur . - 2018 . - p. 161-170.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > 43/3 (Mars 2018) . - p. 161-170
Mots-clés : Infection urinaire Infection pulmonaire Antibiotique Personne âgée Maison de repos et de soins Résumé : Les antibiotiques sont indubitablement l’une des classes médicamenteuses qui ont fait le succès de la médecine moderne. Ils ont contribué pour une large part à l’amélioration de l’espérance de vie au cours du siècle dernier. Les âges extrêmes, les plus prédisposés aux infections, en ont tout particulièrement bénéficié. Pourtant l’ère du « tout antibiotique » est bel et bien révolue, du fait du problème émergent et bien connu de résistance microbienne, mais peut-être plus encore chez nos patients âgés fragiles, du fait de leur impact délétère à l’échelle individuelle. En effet, si l’on est en droit d’attendre de l’antibiothérapie un effet antimicrobien contre le pathogène ciblé, cet effet n’est malheureusement spécifique ni de l’espèce bactérienne, ni du site infecté. Ainsi, l’exemple des colites à Clostridium difficile nous rappelle régulièrement que l’antibiothérapie a bien un impact sur l’ensemble des flores qui nous habitent. Nous commençons seulement, presque un siècle après Flemming, à en appréhender les conséquences délétères. De l’autre côté, tout retard d’antibiothérapie peut être lourd de conséquences, à la fois parce que les infections deviennent en elles-mêmes plus graves avec l’âge, mais surtout parce qu’elles précipitent très fréquemment un état d’équilibre fragile vers un état de comorbidités décompensées. La grande fragilité et l’appauvrissement de la symptomatologie clinique avec l’âge incitent donc légitimement le gériatre à la prudence en cas de doute diagnostique. C’est dire si la balance bénéfices/risques des antibiotiques en EHPAD, plus encore peut-être que celle des autres médicaments, doit donc être systématiquement observée.Nous proposons dans cet article une revue des moyens diagnostiques et thérapeutiques pour guider la prise en soins des situations les plus fréquemment pourvoyeuses d’antibiothérapie en EHPAD et des erreurs les plus fréquemment rencontrées. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93966 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 08399 REV.39 Périodique Périodiques / Revues Disponible Polymédication, prescriptions médicamenteuses inappropriées et interactions médicamenteuses en oncogériatrie : Mise au point / Jérémy Barben in La revue de gériatrie, Vol. 49, n°6 (Juin 2024)
[article]
Titre : Polymédication, prescriptions médicamenteuses inappropriées et interactions médicamenteuses en oncogériatrie : Mise au point Type de document : texte imprimé Auteurs : Jérémy Barben ; Valérie Quipourt ; Sophie Marilier ; Leila Bengrine-Lefevre ; Pierre Jouanny ; Patrick Manckoundia Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 331-336 Langues : Français (fre) Mots-clés : Oncologie médicale Interactions médicamenteuses Gériatrie Polypharmacie Prescription inappropriée Résumé : La polymédication (définie comme la prise de cinq molécules en dehors du cadre oncologique), les prescriptions médicamenteuses potentiellement inappropriées et les interactions médicamenteuses sont fréquentes en oncogériatrie. D’une manière générale elles augmentent le risque de toxicités des traitements antinéoplasiques, de survenue de syndromes gériatriques et de mortalité. Cette mise au point synthétise les différentes définitions et impacts de chaque dimension ainsi que les mesures actuelles et pistes futures dans la prise en charge médicamenteuse des patients âgés atteints de cancer. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10941
in La revue de gériatrie > Vol. 49, n°6 (Juin 2024) . - p. 331-336[article] Polymédication, prescriptions médicamenteuses inappropriées et interactions médicamenteuses en oncogériatrie : Mise au point [texte imprimé] / Jérémy Barben ; Valérie Quipourt ; Sophie Marilier ; Leila Bengrine-Lefevre ; Pierre Jouanny ; Patrick Manckoundia . - 2024 . - p. 331-336.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Vol. 49, n°6 (Juin 2024) . - p. 331-336
Mots-clés : Oncologie médicale Interactions médicamenteuses Gériatrie Polypharmacie Prescription inappropriée Résumé : La polymédication (définie comme la prise de cinq molécules en dehors du cadre oncologique), les prescriptions médicamenteuses potentiellement inappropriées et les interactions médicamenteuses sont fréquentes en oncogériatrie. D’une manière générale elles augmentent le risque de toxicités des traitements antinéoplasiques, de survenue de syndromes gériatriques et de mortalité. Cette mise au point synthétise les différentes définitions et impacts de chaque dimension ainsi que les mesures actuelles et pistes futures dans la prise en charge médicamenteuse des patients âgés atteints de cancer. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10941 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 11160 REV. 39 Périodique Périodiques / Revues Disponible L'infarctus du myocarde de type 2 / Alain Putot in La revue de gériatrie, Vol. 46, n°9 (Novembre 2021)
[article]
Titre : L'infarctus du myocarde de type 2 : une pathologie gériatrique méconnue Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Putot ; Sophie Putot ; Arthur Hacquin ; Frédéric Chague ; Yves Cottin ; Marianne Zeller ; Patrick Manckoundia Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 539-549 Langues : Français (fre) Mots-clés : Infarctus du myocarde Artériosclérose Syndrome coronarien aigu Polypathologie Résumé : L’infarctus du myocarde (IDM) de type 2 correspond à un déséquilibre fonctionnel entre apports et besoins du myocarde en oxygène, en l’absence de processus athérothrombotique, aboutissant à la nécrose myocardique. Il s’agit d’une pathologie fortement liée à l’âge. L’objectif de cette mise au point est d’en décrire les principales caractéristiques épidémiologiques, cliniques et pronostiques. L’IDM de type 2 est resté une pathologie méconnue des cliniciens jusqu’à la troisième définition universelle de l’IDM de 2017 qui l’a différencié de l’IDM de type 1, faisant suite à un événement athérothrombotique aigu. Cela explique que cette pathologie reste encore largement sous-diagnostiquée, alors qu’elle représenterait environ 20 % des IDM en population générale et pourrait concerner la majorité des IDM après 70 ans. Les patients présentant un IDM de type 2 ont un âge moyen de 81 ans (contre 67 pour les IDM de type 1), sans prédominance de genre. Cette pathologie touche de façon prédominante les personnes polypathologiques, avec notamment un terrain polyvasculaire fréquent. Toutefois, les pathologies aboutissant à cette situation de déséquilibre fonctionnel entre apports et besoins en oxygène sont majoritairement extracardiaques. Les pathologies chroniques prédisposant à l’IDM de type 2 le plus fréquemment retrouvées sont l’anémie sévère et le rétrécissement aortique serré. Les infections aiguës, respiratoires dans deux tiers des cas, représentent de loin le facteur précipitant le plus fréquent, suivies des tachyarythmies atriales (anciennement « fibrillation atriale anginogène »). Les IDM de type 2 sont associés à un sur-risque de mortalité par rapport aux IDM de type 1. Toutefois, la mortalité cardiovasculaire à court terme est similaire dans les deux types d’IDM. Les infections aiguës, en particulier respiratoires, représentent le facteur déclenchant le plus fréquent. Des études spécifiques sont nécessaires afin notamment d’évaluer la conduite à tenir diagnostique et thérapeutique. La grande hétérogénéité des facteurs étiologiques sous-jacents nécessite une approche globale, adaptée au cas par cas. Chez ces patients âgés polypathologiques, la collaboration entre le gériatre et le cardiologue permettra d’optimiser la recherche étiologique et la prise en soins des pathologies prédisposantes et des facteurs précipitants. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10517
in La revue de gériatrie > Vol. 46, n°9 (Novembre 2021) . - p. 539-549[article] L'infarctus du myocarde de type 2 : une pathologie gériatrique méconnue [texte imprimé] / Alain Putot ; Sophie Putot ; Arthur Hacquin ; Frédéric Chague ; Yves Cottin ; Marianne Zeller ; Patrick Manckoundia . - 2021 . - p. 539-549.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Vol. 46, n°9 (Novembre 2021) . - p. 539-549
Mots-clés : Infarctus du myocarde Artériosclérose Syndrome coronarien aigu Polypathologie Résumé : L’infarctus du myocarde (IDM) de type 2 correspond à un déséquilibre fonctionnel entre apports et besoins du myocarde en oxygène, en l’absence de processus athérothrombotique, aboutissant à la nécrose myocardique. Il s’agit d’une pathologie fortement liée à l’âge. L’objectif de cette mise au point est d’en décrire les principales caractéristiques épidémiologiques, cliniques et pronostiques. L’IDM de type 2 est resté une pathologie méconnue des cliniciens jusqu’à la troisième définition universelle de l’IDM de 2017 qui l’a différencié de l’IDM de type 1, faisant suite à un événement athérothrombotique aigu. Cela explique que cette pathologie reste encore largement sous-diagnostiquée, alors qu’elle représenterait environ 20 % des IDM en population générale et pourrait concerner la majorité des IDM après 70 ans. Les patients présentant un IDM de type 2 ont un âge moyen de 81 ans (contre 67 pour les IDM de type 1), sans prédominance de genre. Cette pathologie touche de façon prédominante les personnes polypathologiques, avec notamment un terrain polyvasculaire fréquent. Toutefois, les pathologies aboutissant à cette situation de déséquilibre fonctionnel entre apports et besoins en oxygène sont majoritairement extracardiaques. Les pathologies chroniques prédisposant à l’IDM de type 2 le plus fréquemment retrouvées sont l’anémie sévère et le rétrécissement aortique serré. Les infections aiguës, respiratoires dans deux tiers des cas, représentent de loin le facteur précipitant le plus fréquent, suivies des tachyarythmies atriales (anciennement « fibrillation atriale anginogène »). Les IDM de type 2 sont associés à un sur-risque de mortalité par rapport aux IDM de type 1. Toutefois, la mortalité cardiovasculaire à court terme est similaire dans les deux types d’IDM. Les infections aiguës, en particulier respiratoires, représentent le facteur déclenchant le plus fréquent. Des études spécifiques sont nécessaires afin notamment d’évaluer la conduite à tenir diagnostique et thérapeutique. La grande hétérogénéité des facteurs étiologiques sous-jacents nécessite une approche globale, adaptée au cas par cas. Chez ces patients âgés polypathologiques, la collaboration entre le gériatre et le cardiologue permettra d’optimiser la recherche étiologique et la prise en soins des pathologies prédisposantes et des facteurs précipitants. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10517 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 10428 REV. 39 Périodique Périodiques / Revues Disponible Hypercalcémie : mise au point avec focus sur ses particularités chez la personne âgée / Patrick Manckoundia in La revue de gériatrie, 43/2 (Février 2018)
[article]
Titre : Hypercalcémie : mise au point avec focus sur ses particularités chez la personne âgée Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick Manckoundia ; Georges Kaltenbach ; Rachid Mahmoudi ; Amina Guemch ; Christine Perret-Guillaume ; Isabelle Mangola ; Alain Putot Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 97-105 Langues : Français (fre) Mots-clés : Hypercalcémie Hyperparathyroïdie Personne âgée Néoplasie Résumé : L’hypercalcémie est définie par une calcémie sanguine > 2,6 mmol/l (104 mg/l) et est majeure au-delà de 3,5 mmol/l (140 mg/l). Elle est fréquente chez la personne âgée avec un possible impact fonctionnel et/ou vital. Le tableau clinique d’hypercalcémie associe, à divers degrés, altération de l’état général, signes digestifs (nausées/ vomissements, douleurs abdominales, constipation), troubles musculaires et ostéoarticulaires (arthralgies, fatigabilité musculaire/myopathie, ostéoporose, tassements vertébraux, chondrocalcinose), manifestations cardiovasculaires (angor, hypertension artérielle, tachycardie, athérosclérose, voire troubles de la repolarisation, du rythme (supra)ventriculaire ou de conduction), troubles neurologiques (dysarthrie, ataxie, paresthésies, tremblements, céphalées, hypovigilance/coma, confusion, troubles cognitifs) et manifestations psychiatriques (dépression, troubles psycho-comportementaux et délire). L’atteinte rénale (lithiase, colique néphrétique, infection, insuffisance rénale), devenue rare car le diagnostic d’hypercalcémie est désormais précoce, reflète une hypercalcémie chronique et évoluée. Enfin, l’hypercalcémie peut être asymptomatique.
L’hyperparathyroïdie primaire et les cancers sont les principales causes d’hypercalcémie. D’autres étiologiespeuvent être incriminées telles que les granulomatoses, d’autres endocrinopathies (hyperthyroïdie, insuffisance surrénale), les médicaments (intoxication à la Vitamine D, à la Vitamine A ou au calcium, diurétiques thiazidiques, lithium), ou l’immobilisation prolongée notamment chez la personne âgée. Plusieurs causes peuvent être associées, surtout chez cette dernière. La prise en charge de l’hypercalcémie est à la fois symptomatique et étiologique. Une parathyroïdectomie (sub)totale est réalisée en cas d’hyperparathyroïdie primaire, tandis que les néoplasies relèvent de thérapeutiques
oncologiques. Le traitement symptomatique est basé sur la réhydratation, les bisphosphonates, le furosémide, la calcitonine, la corticothérapie et/ou l’épuration extrarénale. L’évolution dépend du niveau d’hypercalcémie, de sa cause et de la rapidité d’instauration du traitement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93561
in La revue de gériatrie > 43/2 (Février 2018) . - p. 97-105[article] Hypercalcémie : mise au point avec focus sur ses particularités chez la personne âgée [texte imprimé] / Patrick Manckoundia ; Georges Kaltenbach ; Rachid Mahmoudi ; Amina Guemch ; Christine Perret-Guillaume ; Isabelle Mangola ; Alain Putot . - 2018 . - p. 97-105.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > 43/2 (Février 2018) . - p. 97-105
Mots-clés : Hypercalcémie Hyperparathyroïdie Personne âgée Néoplasie Résumé : L’hypercalcémie est définie par une calcémie sanguine > 2,6 mmol/l (104 mg/l) et est majeure au-delà de 3,5 mmol/l (140 mg/l). Elle est fréquente chez la personne âgée avec un possible impact fonctionnel et/ou vital. Le tableau clinique d’hypercalcémie associe, à divers degrés, altération de l’état général, signes digestifs (nausées/ vomissements, douleurs abdominales, constipation), troubles musculaires et ostéoarticulaires (arthralgies, fatigabilité musculaire/myopathie, ostéoporose, tassements vertébraux, chondrocalcinose), manifestations cardiovasculaires (angor, hypertension artérielle, tachycardie, athérosclérose, voire troubles de la repolarisation, du rythme (supra)ventriculaire ou de conduction), troubles neurologiques (dysarthrie, ataxie, paresthésies, tremblements, céphalées, hypovigilance/coma, confusion, troubles cognitifs) et manifestations psychiatriques (dépression, troubles psycho-comportementaux et délire). L’atteinte rénale (lithiase, colique néphrétique, infection, insuffisance rénale), devenue rare car le diagnostic d’hypercalcémie est désormais précoce, reflète une hypercalcémie chronique et évoluée. Enfin, l’hypercalcémie peut être asymptomatique.
L’hyperparathyroïdie primaire et les cancers sont les principales causes d’hypercalcémie. D’autres étiologiespeuvent être incriminées telles que les granulomatoses, d’autres endocrinopathies (hyperthyroïdie, insuffisance surrénale), les médicaments (intoxication à la Vitamine D, à la Vitamine A ou au calcium, diurétiques thiazidiques, lithium), ou l’immobilisation prolongée notamment chez la personne âgée. Plusieurs causes peuvent être associées, surtout chez cette dernière. La prise en charge de l’hypercalcémie est à la fois symptomatique et étiologique. Une parathyroïdectomie (sub)totale est réalisée en cas d’hyperparathyroïdie primaire, tandis que les néoplasies relèvent de thérapeutiques
oncologiques. Le traitement symptomatique est basé sur la réhydratation, les bisphosphonates, le furosémide, la calcitonine, la corticothérapie et/ou l’épuration extrarénale. L’évolution dépend du niveau d’hypercalcémie, de sa cause et de la rapidité d’instauration du traitement.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93561 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 08369 REV.39 Périodique Périodiques / Revues Disponible Description du syndrome de désadaptation psychomotrice / Patrick Manckoundia in Soins gérontologie, 147 (Janvier - Février 2021)
[article]
Titre : Description du syndrome de désadaptation psychomotrice Type de document : texte imprimé Auteurs : Patrick Manckoundia, Auteur ; France Mourey, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 34-36 Langues : Français (fre) Mots-clés : Chute Équilibre Marche Personne âgée Résumé : La première description du syndrome de désadaptation psychomotrice (SDPM) par l’équipe de gériatrie de Dijon (Côte-d’Or) date d’il y a trente-quatre ans. Sa dénomination initiale était “syndrome de régression psychomotrice”. En raison des progrès réalisés dans la compréhension physiopathologique et sa prise en charge, le syndrome de régression psychomotrice fut renommé SDPM durant les années 1990. Puis, à partir des années 2000, le nom syndrome de dysfonctionnement sous-cortico-frontal (SDSCF) est devenu synonyme de SDPM. Le médecin, le kinésithérapeute, le psychologue et l’équipe soignante, tous formés à la gériatrie, sont les principaux acteurs de la prise en soins du SDPM ou SDSCF, qui doit être pluridisciplinaire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10201
in Soins gérontologie > 147 (Janvier - Février 2021) . - p. 34-36[article] Description du syndrome de désadaptation psychomotrice [texte imprimé] / Patrick Manckoundia, Auteur ; France Mourey, Auteur . - 2021 . - p. 34-36.
Langues : Français (fre)
in Soins gérontologie > 147 (Janvier - Février 2021) . - p. 34-36
Mots-clés : Chute Équilibre Marche Personne âgée Résumé : La première description du syndrome de désadaptation psychomotrice (SDPM) par l’équipe de gériatrie de Dijon (Côte-d’Or) date d’il y a trente-quatre ans. Sa dénomination initiale était “syndrome de régression psychomotrice”. En raison des progrès réalisés dans la compréhension physiopathologique et sa prise en charge, le syndrome de régression psychomotrice fut renommé SDPM durant les années 1990. Puis, à partir des années 2000, le nom syndrome de dysfonctionnement sous-cortico-frontal (SDSCF) est devenu synonyme de SDPM. Le médecin, le kinésithérapeute, le psychologue et l’équipe soignante, tous formés à la gériatrie, sont les principaux acteurs de la prise en soins du SDPM ou SDSCF, qui doit être pluridisciplinaire. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10201 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Section Disponibilité 09897 REV.35 Périodique Périodiques / Revues Disponible Conséquences du confinement lors de la première vague de la COVID-19 sur la population âgée / Patrick Manckoundia in La revue de gériatrie, 45/10 (Décembre 2020)
PermalinkAdmissions inappropriées des résidents d’Ehpad aux urgences / Patrick Manckoundia in Soins gérontologie, 159 (Janvier/Février 2023)
PermalinkActivité physique chez le sujet âgé atteint d’un trouble neurocognitif majeur (2/2) / France Mourey in Soins gérontologie, 158 (Novembre/Décembre 2022)
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