[article]
| Titre : |
Intégrer l’évaluation de la condition mentale dans la pratique clinique courante |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Claire Page ; Hélène Ouellet |
| Année de publication : |
2023 |
| Article en page(s) : |
p. 56-63 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Mots-clés : |
Santé mentale Troubles mentaux Évaluation Tests de l'état mental et de la démence Situation clinique |
| Résumé : |
Depuis toujours, les infirmières évaluent la condition de santé de leurs patients (Delmas, Cloutier et Dall’ava, 2011). D’ailleurs, il y a plus de 160 ans, Florence Nightingale écrivait déjà ceci : « […] même si l’habitude d’observer avec diligence et justesse ne fera pas de nous, à elle seule, des infirmières utiles, sans elle, nous serions inutiles, malgré tout notre dévouement » (Gottlieb, 2014). Aujourd’hui, l’évaluation1 clinique de la condition physique et mentale d’une personne symptomatique et la surveillance clinique de la condition des personnes dont l’état de santé présente des risques figurent parmi les 17 activités réservées à l’infirmière (OIIQ, 2016). La surveillance clinique des personnes dont l’état de santé présente des risques « fait partie de la pratique courante des infirmières et s’inscrit dans l’évaluation en cours d’évolution » (OIIQ, 2016).
Bien que la portée du rôle des infirmières par rapport à l’évaluation de la condition mentale soit cruciale, cette activité demeure trop peu exercée par l’ensemble des infirmières dans leur pratique courante. En 2009, une étude menée auprès de 211 infirmières du Québec indiquait que 53,6 % d’entre elles ne procédaient que rarement ou jamais à l’évaluation de la condition mentale (Chapados et al., 2011). Dans le même ordre d’idées, le Rapport des commissaires sur les états généraux de la profession affirme à l’aide d’études que près de 20 ans après la redéfinition du champ d’exercice et des activités réservés à la profession infirmière, bon nombre d’infirmières « ne procèdent pas à l’évaluation de la condition de santé physique et mentale des personnes, à la surveillance clinique, ainsi qu’au suivi des personnes présentant des problèmes de santé complexes, des actes pourtant jugés centraux en pratique infirmière » (Ducharme et Salois, 2021). |
| En ligne : |
https://www.oiiq.org/integrer-l-evaluation-de-la-condition-mentale-dans-la-prati [...] |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10798 |
in Perspective infirmière > Vol. 20, n° 1 (Hiver 2023) . - p. 56-63
[article] Intégrer l’évaluation de la condition mentale dans la pratique clinique courante [texte imprimé] / Claire Page ; Hélène Ouellet . - 2023 . - p. 56-63. Langues : Français ( fre) in Perspective infirmière > Vol. 20, n° 1 (Hiver 2023) . - p. 56-63
| Mots-clés : |
Santé mentale Troubles mentaux Évaluation Tests de l'état mental et de la démence Situation clinique |
| Résumé : |
Depuis toujours, les infirmières évaluent la condition de santé de leurs patients (Delmas, Cloutier et Dall’ava, 2011). D’ailleurs, il y a plus de 160 ans, Florence Nightingale écrivait déjà ceci : « […] même si l’habitude d’observer avec diligence et justesse ne fera pas de nous, à elle seule, des infirmières utiles, sans elle, nous serions inutiles, malgré tout notre dévouement » (Gottlieb, 2014). Aujourd’hui, l’évaluation1 clinique de la condition physique et mentale d’une personne symptomatique et la surveillance clinique de la condition des personnes dont l’état de santé présente des risques figurent parmi les 17 activités réservées à l’infirmière (OIIQ, 2016). La surveillance clinique des personnes dont l’état de santé présente des risques « fait partie de la pratique courante des infirmières et s’inscrit dans l’évaluation en cours d’évolution » (OIIQ, 2016).
Bien que la portée du rôle des infirmières par rapport à l’évaluation de la condition mentale soit cruciale, cette activité demeure trop peu exercée par l’ensemble des infirmières dans leur pratique courante. En 2009, une étude menée auprès de 211 infirmières du Québec indiquait que 53,6 % d’entre elles ne procédaient que rarement ou jamais à l’évaluation de la condition mentale (Chapados et al., 2011). Dans le même ordre d’idées, le Rapport des commissaires sur les états généraux de la profession affirme à l’aide d’études que près de 20 ans après la redéfinition du champ d’exercice et des activités réservés à la profession infirmière, bon nombre d’infirmières « ne procèdent pas à l’évaluation de la condition de santé physique et mentale des personnes, à la surveillance clinique, ainsi qu’au suivi des personnes présentant des problèmes de santé complexes, des actes pourtant jugés centraux en pratique infirmière » (Ducharme et Salois, 2021). |
| En ligne : |
https://www.oiiq.org/integrer-l-evaluation-de-la-condition-mentale-dans-la-prati [...] |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10798 |
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