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Administrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ? / J. Verbakel in Minerva, Vol. 17, n° 8 (Octobre 2018)
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[article]
Titre : Administrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ? Auteurs : J. Verbakel Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 103-106 Langues : Français (fre) Mots-clés : Antibiotique Bronchopneumopathie chronique obstructive Echec thérapeutique Effets secondaires indésirables des médicaments Hospitalisation Infection bacterienne Infections de l'appareil respiratoire Marqueurs biologiques Procalcitonine Récidive Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique et méta-analyse sur la base des données individuelles de patients
Sources consultées
Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), MEDLINE et Embase (jusqu’au 10 février 2017)
pas de restriction de langue et de status de publication.
Études sélectionnées
critères d’inclusion : études randomisées, contrôlées chez des adultes présentant une infection aiguë des voies respiratoires supérieures ou inférieures, telle qu’une pneumonie, hors de l’hôpital ou en milieu hospitalier, une pneumonie associée à la ventilation mécanique, une exacerbation de BPCO ou une bronchite
critères d’exclusion : études pédiatriques et études qui n’utilisaient pas la procalcitonine pour déterminer le début ou la durée du traitement antibiotique
sélection finale de 26 études, dont 2 en première ligne, 11 au service des urgences et 13 en unité de soins intensifs.
Population étudiée
6708 patients dont l’âge moyen était de 61 ans (ET 18 ans), 57% d’hommes, et 40% ayant une pneumonie communautaire (community acquired pneumonia).
Mesure des résultats
critères de jugement primaires : mortalité globale et échecs thérapeutiques dans les 30 jours après la randomisation ; la définition de l’échec thérapeutique était variable : décès, hospitalisation, survenue de complications, symptômes persistants, aggravation de l’infection ou infection récidivante (nouvelle cure d’antibiotiques ou augmentation de la posologie de la cure d’antibiotiques en cours) en première ligne, décès et aggravation de l’infection ou infection récidivante en unité de soins intensifs
critères de jugement secondaires : début des antibiotiques, durée du traitement antibiotique (en jours), exposition totale aux antibiotiques (nombre total de jours d’antibiotiques, divisé par le nombre de patients), durée de l’hospitalisation, (durée du) séjour en soins intensifs, effets indésirables des antibiotiques, nombre de jours avec diminution des activités quotidiennes
analyse en intention de traiter
analyse selon le modèle d’effets aléatoires.
Résultats
diminution statistiquement significative de la mortalité dans les 30 jours après la randomisation, chez les patients qui étaient traités en fonction du dosage de la procalcitonine versus groupe témoin sans dosage de la procalcitonine (9% versus 10%) ; entre les deux groupes, il n’y avait pas de différence quant aux échecs thérapeutiques dans les 30 jours après la randomisation (voir tableau)
dans le groupe avec dosage de la procalcitonine, versus groupe témoin, on a instauré moins souvent des antibiotiques (70% vs 86%), les antibiotiques ont été administrés moins longtemps (8,0 jours vs 9,4 jours), les patients étaient moins longtemps exposés aux antibiotiques (5,7 jours vs 8,1 jours), et il y avait moins d’effets indésirables dus à l’utilisation des antibiotiques (16% vs 22%) ; il n’y avait pas de différence quant à la durée de l’hospitalisation ou la durée du séjour en soins intensifs) (voir tableau).
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2172 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67566
in Minerva > Vol. 17, n° 8 (Octobre 2018) . - p. 103-106[article] Administrer des antibiotiques selon le dosage de procalcitonine : stratégie sûre ? [] / J. Verbakel . - 2018 . - p. 103-106.
Langues : Français (fre)
in Minerva > Vol. 17, n° 8 (Octobre 2018) . - p. 103-106
Mots-clés : Antibiotique Bronchopneumopathie chronique obstructive Echec thérapeutique Effets secondaires indésirables des médicaments Hospitalisation Infection bacterienne Infections de l'appareil respiratoire Marqueurs biologiques Procalcitonine Récidive Résumé : Méthodologie
Synthèse méthodique et méta-analyse sur la base des données individuelles de patients
Sources consultées
Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), MEDLINE et Embase (jusqu’au 10 février 2017)
pas de restriction de langue et de status de publication.
Études sélectionnées
critères d’inclusion : études randomisées, contrôlées chez des adultes présentant une infection aiguë des voies respiratoires supérieures ou inférieures, telle qu’une pneumonie, hors de l’hôpital ou en milieu hospitalier, une pneumonie associée à la ventilation mécanique, une exacerbation de BPCO ou une bronchite
critères d’exclusion : études pédiatriques et études qui n’utilisaient pas la procalcitonine pour déterminer le début ou la durée du traitement antibiotique
sélection finale de 26 études, dont 2 en première ligne, 11 au service des urgences et 13 en unité de soins intensifs.
Population étudiée
6708 patients dont l’âge moyen était de 61 ans (ET 18 ans), 57% d’hommes, et 40% ayant une pneumonie communautaire (community acquired pneumonia).
Mesure des résultats
critères de jugement primaires : mortalité globale et échecs thérapeutiques dans les 30 jours après la randomisation ; la définition de l’échec thérapeutique était variable : décès, hospitalisation, survenue de complications, symptômes persistants, aggravation de l’infection ou infection récidivante (nouvelle cure d’antibiotiques ou augmentation de la posologie de la cure d’antibiotiques en cours) en première ligne, décès et aggravation de l’infection ou infection récidivante en unité de soins intensifs
critères de jugement secondaires : début des antibiotiques, durée du traitement antibiotique (en jours), exposition totale aux antibiotiques (nombre total de jours d’antibiotiques, divisé par le nombre de patients), durée de l’hospitalisation, (durée du) séjour en soins intensifs, effets indésirables des antibiotiques, nombre de jours avec diminution des activités quotidiennes
analyse en intention de traiter
analyse selon le modèle d’effets aléatoires.
Résultats
diminution statistiquement significative de la mortalité dans les 30 jours après la randomisation, chez les patients qui étaient traités en fonction du dosage de la procalcitonine versus groupe témoin sans dosage de la procalcitonine (9% versus 10%) ; entre les deux groupes, il n’y avait pas de différence quant aux échecs thérapeutiques dans les 30 jours après la randomisation (voir tableau)
dans le groupe avec dosage de la procalcitonine, versus groupe témoin, on a instauré moins souvent des antibiotiques (70% vs 86%), les antibiotiques ont été administrés moins longtemps (8,0 jours vs 9,4 jours), les patients étaient moins longtemps exposés aux antibiotiques (5,7 jours vs 8,1 jours), et il y avait moins d’effets indésirables dus à l’utilisation des antibiotiques (16% vs 22%) ; il n’y avait pas de différence quant à la durée de l’hospitalisation ou la durée du séjour en soins intensifs) (voir tableau).
En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2172 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67566 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Algorithme YEARS pour éviter, sans risque majoré, l’angioTDM dans le diagnostic initial de l’embolie pulmonaire ? / J.-P. Sculier in Minerva, Vol. 17, n° 9 (Novembre 2018)
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[article]
Titre : Algorithme YEARS pour éviter, sans risque majoré, l’angioTDM dans le diagnostic initial de l’embolie pulmonaire ? Auteurs : J.-P. Sculier Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 113-116 Langues : Français (fre) Mots-clés : Algorithmes Embolie pulmonaire Hemoptysie Marqueurs biologiques Récidive Thérapeutique Thromboembolisme veineux CT-scan,D-dimère Résumé : Population étudiée
critères d’inclusion : tous les patients âgés de plus de 18 ans, ambulatoires ou hospitalisés, avec une suspicion d’EP (initiale ou récurrente) sur une période de près de 2 ans (octobre 2013 à juillet 2015)
critères d’exclusion : l’instauration d’un traitement anticoagulant depuis plus de 24 heures, une espérance de vie de moins de 3 mois, un éloignement géographique empêchant le suivi, la grossesse, l’allergie aux produits de contraste intraveineux
un total de 3616 patients consécutifs, dans 12 centres aux Pays-Bas, ont été évalués pour l’étude dont 151 (4,2%) ont été exclus ; l’âge moyen était de 53 ans et 62% des patients étaient des femmes ; dans les comorbidités, on notait 12% de BPCO traitée, 4% d’insuffisance cardiaque traitée, 9,7% de cancers et 10% d’antécédent de maladie thromboembolique ; 86% des malades étaient ambulatoires et 12% avaient été immobilisés ou opérés dans les 4 semaines précédant l’inclusion ; 16% des femmes étaient sous œstrogènes.
Protocole de l’étude
étude de cohorte prospective d’intervention multicentrique
tous les patients éligibles ont été évalués pour la présence des 3 critères YEARS (signes cliniques de thrombose veineuse profonde (TVP), hémoptysie et présomption de diagnostic d’EP le plus probable) et ont eu un dosage sanguin des D-dimères, donnant l’algorithme suivant :
si aucun des items n’était présent et si le dosage des D-dimères était < 1000 ng/ml ou
si un des items YEARS ou plus était présent et les D-dimères < 500 ng/ml,
alors le diagnostic d’EP était considéré comme exclu
dans tous les autres cas, une angioTDM était réalisée
suivi tous les 3 mois soit en consultation soit par contact téléphonique ; en cas de confirmation d’EP, le traitement anticoagulant a été instauré selon les recommandations de pratique clinique internationales.
Mesure des résultats
critère de jugement primaire : sécurité de la stratégie évaluée par l’incidence de thromboembolie veineuse (TEV) symptomatique à 3 mois dans la population globale de l’étude et dans les deux groupes chez qui l’EP avait été exclue avec ou sans angioTDM ; le diagnostic d’EP ou de TVP devait reposer sur des tests objectifs
critère de jugement secondaire : efficience de la stratégie évaluée par la proportion d’angioTDM requise par l’application de l’algorithme YEARS en comparaison, post hoc, avec celle théoriquement requise par l’algorithme modifié à deux niveaux de risque de Wells ; une analyse post-hoc ajustant le seuil du dosage des D-dimères à l’âge a également été réalisée ; les incidences ont été calculées avec un intervalle de confiance à 95%.
Résultats
critère de jugement primaire :
EP détectée chez 456 (13%) des 3465 patients inclus, 55 (3,2%) des 1443 sans item YEARS et 401 (23%) des 1722 avec au moins un de ces items
chez les 2946 (85%) patients pour lesquels le diagnostic d’EP avait été exclu sur base de l’algorithme YEARS, l’incidence à 3 mois de TEV a été de 0,61% (avec IC à 95% de 0,36% à 0,96%) (18 cas dont 6 mortels) ; les incidences de TEV selon la réalisation (1317 patients) ou non (1629 patients) d’une angioTDM ont été respectivement de 0,84% (avec IC à 95% de 0,47% à 1,5%) avec 4 décès par EP (soit 0,30% avec IC à 95% de 0,12% à 0,78%) et de 0,43% (avec IC à 95% de 0,17% à 0,88%) avec 2 décès par EP (soit 0,12% avec IC à 95% de 0,01 à 0,44)
critère de jugement secondaire :
angioTDM non réalisée chez 1611 (46%) patients : non indiquée chez 1651 patients dont 40 « violations de protocole » (voir ci-dessous) ; avec l’algorithme de Wells, 1174 (34%) patients n’auraient pas eu d’angioTDM au départ, avec donc une différence absolue de 13% (avec IC à 95% de 10% à 15% ; soit 473 examens) dans une analyse en intention de diagnostic et de 14% (avec IC à 95% de 12% à 16% ; soit 477 examens) dans une analyse per protocole en faveur de l’algorithme YEARS
si on ajuste le seuil des D-dimères à l’âge, les chiffres deviennent 1348 (39%) patients sans angioTDM avec des différences absolues de 8,7% et de 7,6% toujours en faveur de l’algorithme YEARS
chez ces 1651 patients, il y a eu 40 violations du protocole puisqu’il y a eu la réalisation d’une angioTDM alors que non indiquée par le protocole ; de plus, 18 (1,1%) des 1651 patients ont été traités par anticoagulation orale pour d’autres raisons ; 4 de ces patients ont été perdus de vue ; l’incidence de TEV à 3 mois chez les 1589 patients restants a été de 0,43% (avec IC à 95% de 0,17% à 0,88%) soit 7 cas dont 2 fatals (0,12% avec IC à 95% de 0,01% à 0,44%)
chez les 1358 patients où l’angioTDM a exclu l’EP, 40 ont été traités par anticoagulation orale pour d’autres raisons et 1 a été perdu de vue ; l’incidence de TEV à 3 mois chez les 1317 patients restants a été de 0,84% (avec IC à 95% de 0,47% à 1,5%) soit 11 cas dont 4 fatals (0,30% avec IC à 95% de 0,12% à 0,78%).
Conclusion des auteurs
Les auteurs concluent que l’algorithme diagnostique YEARS permet d’exclure en toute sécurité une embolie pulmonaire chez les patients suspects d’en présenter une. Le principal avantage de l’algorithme YEARS est une réduction absolue de 14% du nombre d’angioTDM réalisée par rapport à l’approche classique basée sur les critères de Wells et un seuil de D-dimères fixe à 500 ng/ml à tous les âges et dans plusieurs sous-groupes pertinents.
Financement de l’étude
L’étude a été financée par des fonds académiques provenant des institutions hospitalières participantes.
Conflits d’intérêts des auteurs
Les auteurs n’en rapportent aucun.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2174 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67568
in Minerva > Vol. 17, n° 9 (Novembre 2018) . - p. 113-116[article] Algorithme YEARS pour éviter, sans risque majoré, l’angioTDM dans le diagnostic initial de l’embolie pulmonaire ? [] / J.-P. Sculier . - 2018 . - p. 113-116.
Langues : Français (fre)
in Minerva > Vol. 17, n° 9 (Novembre 2018) . - p. 113-116
Mots-clés : Algorithmes Embolie pulmonaire Hemoptysie Marqueurs biologiques Récidive Thérapeutique Thromboembolisme veineux CT-scan,D-dimère Résumé : Population étudiée
critères d’inclusion : tous les patients âgés de plus de 18 ans, ambulatoires ou hospitalisés, avec une suspicion d’EP (initiale ou récurrente) sur une période de près de 2 ans (octobre 2013 à juillet 2015)
critères d’exclusion : l’instauration d’un traitement anticoagulant depuis plus de 24 heures, une espérance de vie de moins de 3 mois, un éloignement géographique empêchant le suivi, la grossesse, l’allergie aux produits de contraste intraveineux
un total de 3616 patients consécutifs, dans 12 centres aux Pays-Bas, ont été évalués pour l’étude dont 151 (4,2%) ont été exclus ; l’âge moyen était de 53 ans et 62% des patients étaient des femmes ; dans les comorbidités, on notait 12% de BPCO traitée, 4% d’insuffisance cardiaque traitée, 9,7% de cancers et 10% d’antécédent de maladie thromboembolique ; 86% des malades étaient ambulatoires et 12% avaient été immobilisés ou opérés dans les 4 semaines précédant l’inclusion ; 16% des femmes étaient sous œstrogènes.
Protocole de l’étude
étude de cohorte prospective d’intervention multicentrique
tous les patients éligibles ont été évalués pour la présence des 3 critères YEARS (signes cliniques de thrombose veineuse profonde (TVP), hémoptysie et présomption de diagnostic d’EP le plus probable) et ont eu un dosage sanguin des D-dimères, donnant l’algorithme suivant :
si aucun des items n’était présent et si le dosage des D-dimères était < 1000 ng/ml ou
si un des items YEARS ou plus était présent et les D-dimères < 500 ng/ml,
alors le diagnostic d’EP était considéré comme exclu
dans tous les autres cas, une angioTDM était réalisée
suivi tous les 3 mois soit en consultation soit par contact téléphonique ; en cas de confirmation d’EP, le traitement anticoagulant a été instauré selon les recommandations de pratique clinique internationales.
Mesure des résultats
critère de jugement primaire : sécurité de la stratégie évaluée par l’incidence de thromboembolie veineuse (TEV) symptomatique à 3 mois dans la population globale de l’étude et dans les deux groupes chez qui l’EP avait été exclue avec ou sans angioTDM ; le diagnostic d’EP ou de TVP devait reposer sur des tests objectifs
critère de jugement secondaire : efficience de la stratégie évaluée par la proportion d’angioTDM requise par l’application de l’algorithme YEARS en comparaison, post hoc, avec celle théoriquement requise par l’algorithme modifié à deux niveaux de risque de Wells ; une analyse post-hoc ajustant le seuil du dosage des D-dimères à l’âge a également été réalisée ; les incidences ont été calculées avec un intervalle de confiance à 95%.
Résultats
critère de jugement primaire :
EP détectée chez 456 (13%) des 3465 patients inclus, 55 (3,2%) des 1443 sans item YEARS et 401 (23%) des 1722 avec au moins un de ces items
chez les 2946 (85%) patients pour lesquels le diagnostic d’EP avait été exclu sur base de l’algorithme YEARS, l’incidence à 3 mois de TEV a été de 0,61% (avec IC à 95% de 0,36% à 0,96%) (18 cas dont 6 mortels) ; les incidences de TEV selon la réalisation (1317 patients) ou non (1629 patients) d’une angioTDM ont été respectivement de 0,84% (avec IC à 95% de 0,47% à 1,5%) avec 4 décès par EP (soit 0,30% avec IC à 95% de 0,12% à 0,78%) et de 0,43% (avec IC à 95% de 0,17% à 0,88%) avec 2 décès par EP (soit 0,12% avec IC à 95% de 0,01 à 0,44)
critère de jugement secondaire :
angioTDM non réalisée chez 1611 (46%) patients : non indiquée chez 1651 patients dont 40 « violations de protocole » (voir ci-dessous) ; avec l’algorithme de Wells, 1174 (34%) patients n’auraient pas eu d’angioTDM au départ, avec donc une différence absolue de 13% (avec IC à 95% de 10% à 15% ; soit 473 examens) dans une analyse en intention de diagnostic et de 14% (avec IC à 95% de 12% à 16% ; soit 477 examens) dans une analyse per protocole en faveur de l’algorithme YEARS
si on ajuste le seuil des D-dimères à l’âge, les chiffres deviennent 1348 (39%) patients sans angioTDM avec des différences absolues de 8,7% et de 7,6% toujours en faveur de l’algorithme YEARS
chez ces 1651 patients, il y a eu 40 violations du protocole puisqu’il y a eu la réalisation d’une angioTDM alors que non indiquée par le protocole ; de plus, 18 (1,1%) des 1651 patients ont été traités par anticoagulation orale pour d’autres raisons ; 4 de ces patients ont été perdus de vue ; l’incidence de TEV à 3 mois chez les 1589 patients restants a été de 0,43% (avec IC à 95% de 0,17% à 0,88%) soit 7 cas dont 2 fatals (0,12% avec IC à 95% de 0,01% à 0,44%)
chez les 1358 patients où l’angioTDM a exclu l’EP, 40 ont été traités par anticoagulation orale pour d’autres raisons et 1 a été perdu de vue ; l’incidence de TEV à 3 mois chez les 1317 patients restants a été de 0,84% (avec IC à 95% de 0,47% à 1,5%) soit 11 cas dont 4 fatals (0,30% avec IC à 95% de 0,12% à 0,78%).
Conclusion des auteurs
Les auteurs concluent que l’algorithme diagnostique YEARS permet d’exclure en toute sécurité une embolie pulmonaire chez les patients suspects d’en présenter une. Le principal avantage de l’algorithme YEARS est une réduction absolue de 14% du nombre d’angioTDM réalisée par rapport à l’approche classique basée sur les critères de Wells et un seuil de D-dimères fixe à 500 ng/ml à tous les âges et dans plusieurs sous-groupes pertinents.
Financement de l’étude
L’étude a été financée par des fonds académiques provenant des institutions hospitalières participantes.
Conflits d’intérêts des auteurs
Les auteurs n’en rapportent aucun.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2174 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=67568 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire L'anorexie mentale réfractaire : que faire quand les traitements échouent / Fethi Boudebza in perspective infirmière, Vol. 14, n° 4 (Septembre-octobre 2017)
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[article]
Titre : L'anorexie mentale réfractaire : que faire quand les traitements échouent Type de document : texte imprimé Auteurs : Fethi Boudebza, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 59-65 Langues : Français (fre) Mots-clés : Anorexie mentale Anorexie mentale / thérapie Anorexie mentale / traitement médicamenteux Revue de la littérature Recherche qualitative Médecine factuelle Thérapies complémentaires Récidive Résumé : Cet article fait le point sur l'état de la recherche sur l'anorexie mentale chronique et réfractaire. Les auteurs exposent les résultats des études menées afin d'identifier les raisons pouvant expliquer l'échec ou la réussite des traitements de l'anorexie mentale, ou dans le but d'explorer de nouvelles pistes de traitements. Dans le domaine de l'anorexie mentale, la recherche était de type quantitative postpositiviste jusqu'il y a peu. Aujourd'hui, de nouvelles données probantes sont issues de la recherche qualitative constructiviste qui donne priorité à l'interprétation et à la compréhension de l'expérience du patient. En ligne : http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol14no0 [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53981
in perspective infirmière > Vol. 14, n° 4 (Septembre-octobre 2017) . - p. 59-65[article] L'anorexie mentale réfractaire : que faire quand les traitements échouent [texte imprimé] / Fethi Boudebza, Auteur . - 2017 . - p. 59-65.
Langues : Français (fre)
in perspective infirmière > Vol. 14, n° 4 (Septembre-octobre 2017) . - p. 59-65
Mots-clés : Anorexie mentale Anorexie mentale / thérapie Anorexie mentale / traitement médicamenteux Revue de la littérature Recherche qualitative Médecine factuelle Thérapies complémentaires Récidive Résumé : Cet article fait le point sur l'état de la recherche sur l'anorexie mentale chronique et réfractaire. Les auteurs exposent les résultats des études menées afin d'identifier les raisons pouvant expliquer l'échec ou la réussite des traitements de l'anorexie mentale, ou dans le but d'explorer de nouvelles pistes de traitements. Dans le domaine de l'anorexie mentale, la recherche était de type quantitative postpositiviste jusqu'il y a peu. Aujourd'hui, de nouvelles données probantes sont issues de la recherche qualitative constructiviste qui donne priorité à l'interprétation et à la compréhension de l'expérience du patient. En ligne : http://www.oiiq.org/sites/default/files/uploads/periodiques/Perspective/vol14no0 [...] Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53981 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité 619.1 LAG A Livre Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Etagères livres Disponible Les approches thérapeutiques dans l’injonction de soins / Emmanuelle Floris in Soins psychiatrie, Vol. 38, n° 309 (mars 2017)
[article]
Titre : Les approches thérapeutiques dans l’injonction de soins Type de document : texte imprimé Auteurs : Emmanuelle Floris ; Arnaud De Jésus ; Jean-Philippe Cano ; et al. Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 25-30 Langues : Français (fre) Mots-clés : Comportement dangereux Psychanalyse Récidive Thérapie cognitive Injonction de soins Résumé : Comme dans les autres cadres de prise en charge en santé mentale, les approches thérapeutiques dans l’injonction de soins sont diverses. Elles reposent sur le principe de leur indication clinique et doivent être réalisées par des thérapeutes formés à leur exercice. Les grands axes thérapeutiques classiques sont utilisés : prise en charge médicamenteuse, psychanalyse et thérapies d’inspiration psychanalytique, thérapies cognitives et comportementales, thérapies de groupe, approche corporelle. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51051
in Soins psychiatrie > Vol. 38, n° 309 (mars 2017) . - p. 25-30[article] Les approches thérapeutiques dans l’injonction de soins [texte imprimé] / Emmanuelle Floris ; Arnaud De Jésus ; Jean-Philippe Cano ; et al. . - 2017 . - p. 25-30.
Langues : Français (fre)
in Soins psychiatrie > Vol. 38, n° 309 (mars 2017) . - p. 25-30
Mots-clés : Comportement dangereux Psychanalyse Récidive Thérapie cognitive Injonction de soins Résumé : Comme dans les autres cadres de prise en charge en santé mentale, les approches thérapeutiques dans l’injonction de soins sont diverses. Elles reposent sur le principe de leur indication clinique et doivent être réalisées par des thérapeutes formés à leur exercice. Les grands axes thérapeutiques classiques sont utilisés : prise en charge médicamenteuse, psychanalyse et thérapies d’inspiration psychanalytique, thérapies cognitives et comportementales, thérapies de groupe, approche corporelle. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbgilly/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=51051 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de documentation HELHa paramédical Gilly Salle de lecture - Rez de chaussée - Armoire à volets Exclu du prêt PermalinkCorticostéroïdes systémiques en cas d’exacerbation aiguë de BPCO / K. Elinck in Minerva, Vol. 14, n°6 (Juillet 2015)
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PermalinkDépression : des clés pour s'en sortir / Élodie Lavigne in Pulsations. HUG Hôpitaux universitaires de Genève, (Octobre - Décembre 2020)
PermalinkPermalinkDétection des récidives de cancer du colon ou du rectum par scintigraphie au [18F]-FDG à l'aide d'une gamma-caméra hybride à détection de coincidence (TEDC) / F. Montravers in MÉDECINE NUCLÉAIRE, 25, n° 3 (Mars 2001)
Permalink